Le Liban Le Liban

A la croisée de l’Orient et de l’Occident, se trouve un tout petit territoire : le Liban. Son nom signifie « blanc » ou « lait » en référence au manteau neigeux qui recouvre ses montagnes en hiver, Un paysage plus que singulier dans cette région aride et déficitaire en eau qu’est le Proche-Orient. Le Liban partage ses frontières avec deux Etats, la Syrie au Nord et à l’Est et Israël au Sud. Beyrouth est la capitale du Liban. On y compte 4 millions d’habitants.

Le drapeau du Liban est composé de trois bandes horizontales, deux rouges représentant le sacrifice pour l’indépendance et une blanche évoquant la neige qui couvre ses montagnes, la pureté et la paix. Au centre, apparaît un cèdre vert dont le bois léger et imputrescible servait à la construction des navires phéniciens.

La langue officielle est l’arabe mais 45% de la population est francophone et 30% est anglophone. La monnaie nationale est la livre libanaise. Le Liban est doté d’un système politique fondé sur une répartition du pouvoir plus ou moins proportionnelle au poids de chaque communauté religieuse, c’est le confessionalisme. Le Président est obligatoirement chrétien maronite, le Premier ministre doit être musulman sunnite et le Président de l’Assemblée nationale doit être musulman chiite.

En bordure de la Mer méditerranée, le Liban fut dès l’époque phénicienne un carrefour culturel et commercial. Son système bancaire, parmi les plus performants au monde lui valut le titre de Suisse du Proche-Orient après la Seconde Guerre mondiale.

Les premières traces de peuple au Liban remontent à plus de 7000 ans avant JC. Le territoire est décrit dans la Bible comme « la terre du lait et du miel ». C’est donc en raison de l’abondance de richesses que le pays a toujours attiré les conquérants au fil des siècles : les Perses, les Assyriens, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Croisés, les Mamelouks, l’Empire ottoman et enfin les Francs. En 1942, le Liban acquiert enfin son indépendance.

En 1975 et pendant 15 ans éclate une guerre civile et religieuse entre communautés musulmanes et chrétiennes. Beyrouth est divisée le long d’une « ligne verte ». On compte 150 000 morts, 17 000 disparus et des centaines d’exilés. Depuis, le Liban tente de se reconstruire.

Le climat du Liban est de type méditerranéen, plus rude dans les montagnes, plus chaud et humide sur la côte, désertique dans l’Anti-Liban et continental dans la plaine de Békaa. Le Khamsin, vent brûlant et sablonneux du désert, venu de Syrie souffle en mars. La température de la mer varie entre 28 degrés en été et 16 en hiver.

De la mer aux cimes enneigées en passant par les vallées tantôt arides tantôt verdoyantes; le Liban ne cesse d’étonner par ses trésors naturels. Sur les pentes du Mont Liban, poussent des arbres fruitiers, de la vigne, des forêts de pins. La Bekaa est le domaine des cultures irriguées. A la suite de coupes excessives, la garrigue et le pâture ont supplantés les forêts de cèdres.

Quelques villes touristiques : - Angar et les ruinesdu Grand Palais - Baalbek et ses ruines romaines - Batroum et son château croisé - Byblos et ses 9 tombes royales - Jeita et ses grottes - Tyr et sa nécropole …

Le Liban est composé d’une dizaine de communautés religieuses et les tensions entre les communautés sont importantes.

Un assortiment de plats qu’on appelle le Mezzé est consommé généralement par petites bouchées, saisies à l’aide d’un morceau de pain (pain libanais) ou à défaut d’une fourchette.Ex : tabouleh, hommous … Le vin libanais qui provient essentiellement de la vallée de Békaa est l’un des premiers de l’histoire du monde.