Le ministère en Galilée 4, 14 – 9, 50
A Nazareth (début)
A Nazareth (fin)
Guérison de la belle-mère de Pierre
Guérisons
Pêche miraculeuse
Purification d’un lépreux
Guérison d’un paralytique
Appel de Lévi
L’homme à la main raide
Choix des 12
Discours sur la colline
Le serviteur du centurion
La veuve de Naïm
Jésus et Jean
La pécheresse pardonnée
Les femmes qui suivent Jésus
La parabole du semeur
La tempête apaisée
Le démoniaque et les pourceaux
La fille de Jaïre et la femme malade
La mission des 12
Opinion d’Hérode sur Jésus
Multiplication des pains
La foi de Pierre et la 1°annonce de la Passion
La Transfiguration
L’enfant épileptique
Qui est le plus grand ?
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé Il vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. » Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm ; fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !” » Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Onction « C’est ainsi que nous confessons qu’il a reçu l’onction comme homme revêtu de notre nature : " C’est pourquoi il m’a consacré par son onction ; " car ce n’est pas la nature divine qui reçoit cette onction, mais la nature qui lui est commune avec la nôtre. Ainsi encore lorsqu’il dit qu’il a été envoyé, il faut l’entendre de son humanité. » (S. Cyrille)
Pauvres « Les pauvres ici sont toutes les nations pauvres en effet, parce qu’elles étaient dénuées de tout bien, sans Dieu, sans loi, sans prophètes, sans justice, sans aucunes vertus » (Origène)
Captifs « La captivité peut être corporelle et venir d’ennemis extérieurs ; mais la plus affreuse est celle de l’âme, dont il est ici question, car le péché exerce sur l’âme la plus dure tyrannie, il lui fait comme une loi du mal, et la couvre de confusion lorsqu’elle lui obéit ; c’est de cette captivité spirituelle que Jésus-Christ nous a délivrés ». (S. Chrysostome)
Aveugles « Jésus-Christ, le vrai soleil de justice, a dissipé ces ténèbres épaisses que le démon avait amassées dans le cœur des hommes ; ils étaient enfants de la nuit et des ténèbres, il les a faits enfants du jour et de la lumière, au témoignage de l’Apôtre (1 Th 5) ; car il a fait entrer dans le sentier de la justice ceux qui étaient égarés loin de la véritable voie. » (S. Cyril)
Une année de grâce « Cette année favorable du Seigneur, c’est l’année de l’éternité, qui ne ramènera plus le cercle des travaux de ce monde, et qui donnera aux hommes la jouissance des fruits éternels d’un repos qui ne finira jamais. » (S. Ambroise)
Aujourd’hui « Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. » (Lc 2, 11) « Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : “Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui !” » (Lc 5, 26) « Il leur répliqua : Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. » (Lc 13, 32) « Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : “Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison.” [...] Alors Jésus dit à son sujet : Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. » (Lc 19, 5.9) « Jésus lui déclara : “Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.” » (Lc 23, 43)
Médecin « Jésus leur répondit : Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. » (Lc 5, 31)
Les références de Jésus
« L’esprit du Seigneur Dieu est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur, et un jour de vengeance pour notre Dieu, consoler tous ceux qui sont en deuil. » (Is 61, 1-2)
« Naaman, général de l’armée du roi d’Aram, était un homme de grande valeur et hautement estimé par son maître, car c’est par lui que le Seigneur avait donné la victoire au royaume d’Aram. Or, ce vaillant guerrier était lépreux […] Naaman partit voir Elisée ; il emportait dix lingots d’argent, six mille pièces d’or et dix vêtements de fête. […] Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée. Élisée envoya un messager lui dire : “Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette, tu seras purifié.” Naaman se mit en colère et s’éloigna en disant : “Je m’étais dit : Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l’endroit malade et guérira ma lèpre. Est-ce que les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d’Israël ? Si je m’y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ?” Il tourna bride et partit en colère. Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui dire : “Père ! Si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, tu l’aurais fait, n’est-ce pas ? Combien plus, lorsqu’il te dit : “Baigne-toi, et tu seras purifié.”” Il descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole de l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié ! » (2 R 5, 1 14)
«Au bout d’un certain temps, il ne tombait plus une goutte de pluie dans tout le pays, et le torrent où buvait le prophète Elie finit par être à sec. […] Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l’entrée de la ville. Une veuve ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : “Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ?” Elle alla en puiser. Il lui dit encore : “Apporte-moi aussi un morceau de pain.” Elle répondit : “Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement, dans une jarre, une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer pour moi et pour mon fils ce qui nous reste. Nous le mangerons, et puis nous mourrons.” Élie lui dit alors : “N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ; ensuite tu en feras pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre.” La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé, et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger. Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie. » (1 R 17, 1-16)