Le Bon Larron, premier saint accueilli en Paradis

« Pour nous, c’est justice, nous avons ce que nous méritons ; mais lui, il n’a rien fait de mal. » (Luc 23.43) Le coupable a reconnu l’Innocent. Dans le Christ en croix, il a su voir le Roi. Dans le Christ mourant, il a su voir la Vie.

« Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton Royaume. » Il va mourir et attend tout de Jésus, il s’en remet totalement à Dieu.

C’est la première confession : un pécheur reconnaît en Jésus son Sauveur, qui seul peut le tirer de la mort du péché. Il reçoit les paroles de miséricorde et d’amour qui le font entrer dans la vie éternelle…

« En vérité, je te le déclare, tu seras aujourd’hui avec moi dans le Paradis. »

Le « Bon Larron » est un ouvrier de la dernière heure Le « Bon Larron » est un ouvrier de la dernière heure. Il reçoit le salaire inespéré : être le premier saint canonisé par Jésus. Un bandit « inaugure » le Paradis !

Sur la croix, c’est la joie, la profonde joie de qui se sait sauvé, de qui se sait aimé.

« Celui-là, il a tout volé, même le Ciel ! » disait saint Augustin.

Dès aujourd’hui, et à l’heure de notre mort, faisons comme celui que la tradition appelle Dismas : reconnaissons-nous pécheurs et demandons au Seigneur de nous accueillir en son Royaume.

Saint Dismas, aide-moi à reconnaître le Fils de Dieu dans Jésus humilié, le Sauveur des hommes dans le Crucifié. Aide-moi à voir mon péché et à accueillir la Miséricorde de Dieu.

Il n’est jamais trop tard pour se convertir, pour se tourner vers Jésus en Lui disant : « Souviens-Toi de moi ! » avec foi et espérance . Avec charité, nous pouvons aussi Lui confier un grand pécheur en L’implorant : « Souviens-Toi de lui ! »

« Seigneur Jésus, Toi qui as assuré une entrée immédiate dans le Ciel à un bandit condamné à mort, parce qu'en un instant, par amour gratuit, Tu en as fait un saint, fais tomber sur moi ce même regard de miséricorde qui fera plonger mes yeux dans les tiens pour en recevoir ton innocence, ta tendresse, ton amour. Ainsi envahi, je pourrai T'aimer, ainsi que mes frères, jusqu'au moment où résonnera à mes oreilles la promesse que Tu as faite : "Aujourd'hui même, tu seras avec Moi dans le paradis". » père Yves Aubry « Fraternité du Bon Larron »

Musique : Albinoni – Adagio (J-C Michel) JRZ