Ne pas cliquer Charlie Le mystère MAYA
Situation des Mayas en Amérique Centrale (300 ans avant JC)
Ces « petits dessins » entourant la sculpture sont vraiment un message !
Comme d’ailleurs tous ces dessins « carrés ».
La seule chose facile à comprendre : leur système de comptage à base 20 ! Ils avaient inventé le ZERO ! Par contre, savoir que parfois ces « glyphes » faisaient le même usage était impensable !
Cette langue était connue depuis 1502 Cette langue était connue depuis 1502. L’Evêque Diego de Landa fit brûler des centaines d’écrits mayas (ainsi que leurs propriétaires !) jugés hérétiques par les conquérants espagnols. Un seul écrit fut conservé... mais très vite oublié ! Il ne resta alors que ces mystérieuses sculptures couvrant les temples mayas. Des dessins tout à fait incompréhensibles pendant 500 ans, d’autant que les images envoyées en Europe n’étaient que des dessins souvent fantaisistes !
Regrets ou précaution, l’évêque Diego de Landa avait demandé à des Mayas de faire des « petits dessins » (que voici) correspondants aux lettres de notre alphabet, puisqu’ils « devaient » abandonner leur écriture...
Mais trop de fantaisies dans les reproductions perdirent totalement les chercheurs. Les études reprirent sans aboutir vers 1950 seulement : Tatiana Proskouriakoff (génie du dessin en 3D des temples découverts), Youri Knorozof (jeune officier russe qui, en 1945, soupçonna un alphabet syllabique), John Eric Thomson... A partir de 1975 Linda Schele fit rapidement progresser les choses.
En effet, il ne s’agissait pas d’idéogrammes (comme en Chine) ni d’alphabet (comme chez nous) mais de « syllabaires » (ba, be, bi ...ta, te, ti, to, tu, etc.)
Quatre « jolies » manières de dire : « asseoir-pierre » Quatre « jolies » manières de dire : « asseoir-pierre »... Mystère évident ! Un petit génie de 6 ans, David Stuart, qui vivait sur ces lieux avec son chercheur de père, adorait dessiner ces « glyphes »... Il devina bientôt qu’un seul « glyphe » pouvait comporter un logogramme (idéogramme) et un morphème lui-même s'écrivant de plusieurs façons possibles. Dès l’âge de 12 ans, il faisait des conférences aux chercheurs de l’époque !
Près de son père, le jeune David Stuart s’amuse à recopier des « glyphes ».
Le jeune David Stuart avec Linda Schele « qu’il aide » dans ses travaux !
David Stuart
Un grand mystère pendant des siècles ! Le mot : « seigneur » (AJAW) et les « jolies » variantes des scribes D’un temple à l’autre il y avait des « variations pour le même glyphe », mais en plus chaque scribe, « pour faire joli », inventait une variante du signe de base. D’où des milliers de signes différents, qui en réalité étaient les mêmes ! Un grand mystère pendant des siècles !
Un énorme « dictionnaire » contenant les 8000 glyphes mayas connus devenait ingérable ! En Suisse, on pensa mettre tout cela « en mémoire dans un ordinateur » qui, en une fraction de seconde, pourrait comparer tous les glyphes nouvellement apparus ! Un immense progrès !
Le « glyphe », en bleu sur cette tablette qui ressemble à un impensable fouillis, sera rapidement comparé dans la mémoire de l’ordinateur suisse grâce à un « moteur de recherche ».
Plus de 8000 signes : trop pour être un simple alphabet !
Le son [ou] peut être représenté de 13 manières différentes !
Il s’agit bien, comme on peut le voir, d’un alphabet syllabique Il s’agit bien, comme on peut le voir, d’un alphabet syllabique ...mais livré à la fantaisie des scribes !
Il ne reste maintenant qu’une centaine de signes à découvrir pour terminer les recherches, en sachant que les outils modernes de détection (voir les « soupçons » ci-dessus) permettent déjà de « deviner » bien des temples inconnus à explorer sous l’épais manteau de l’envahissante forêt...
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