IMAGES ORDINAIRES D'UN PAYS EXTRAORDINAIRE - 14 - Diaporama de Jacky Questel

Et voilà, nous repartons !!! Les choses curieuses ou intéressantes, en France, et même sans sortir de nos routes, cela ne manque pas…

Tableau très connu du paysage haut savoyard, le Pont de la Caille ou Pont Charles-Albert est un pont qui enjambe les Usses pour permettre la liaison entre Cruseilles et Allonzier la Caille, mais aussi entre Genève et Annecy. Jusqu'au XVIIIe siècle, le franchissement du torrent se fait par un pont romain nommé vieux pont et dont on peut encore voir les vestiges. Plusieurs tentatives de construction se sont toutes traduites par l’effondrement ou la destruction de l’ouvrage. En 1928, le pont "moderne" est construit par l'ingénieur Albert Caquot pour le passage d'un tramway entre Annecy et Genève, projet qui n'arrivera jamais à son terme (ce n'est malheureusement pas le seul... ce trajet est-il maudit ? Voir les péripéties de l'A41). Long de 228 mètres, assis sur deux piles et une arche unique de 140 mètres ce qui constituait alors un record au monde, les véhicules l'empruntent depuis 1939.

0n parle alors de détruire le pont suspendu 0n parle alors de détruire le pont suspendu. Heureusement, ce n'est pas fait et le pont est classé en 1966 à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques. Du haut du pont, la vue est impressionnante. On domine une forêt d’arbres, un paysage dantesque où serpente le torrent. Trois-cents mètres de hauteur… Pas étonnant que l’on y trouve les adeptes du saut à l’élastique. Il a aussi une triste renommée : au moins un suicidé par semaine… Là, il n’y a aucune chance de se rater !

L'Ascenseur des Fontinettes se situe sur le canal de Neuffossé L'Ascenseur des Fontinettes se situe sur le canal de Neuffossé. Le canal qui s'étend d'AIRE à Saint-Omer réunit la Lys navigable à l'Aa. Sur 13 km à partir d'Aire, le terrain est à peu près plat, puis il s'abaisse brusquement à ARQUES où commence la plaine de l'Aa. L'Échelle d'écluses Les officiers du génie qui ont construit le canal durant la seconde moitié du XVIIIème siècle ont décidé de racheter en une seule fois cette forte différence de niveaux. A cette fin, il a été construit sur le site des Fontinettes, une échelle d'écluses à cinq sas superposés et ayant ensemble une chute de 13,13 m. Cet ouvrage a suffi pendant longtemps aux besoins de la navigation qui s'effectuait alors au moyen de bateaux de faible tonnage. L'Ascenseur a cessé de fonctionner en 1967. Son entretien devenu très coûteux, mais surtout les impératifs de mise à grand gabarit du canal, l’ont condamné à l’abandon.

De passage dans la Drôme, nous nous étions arrêtés chez Bernard Ange, viticulteur à Clérieux pour l’achat de quelques bouteilles de vin du cru.  - Attendez ! Nous dit-il. Je vais les chercher dans ma baume ! Voyant que j’ignorais tout des baumes, il me dit : - Venez voir !  Et je découvris une merveilleuse fraîcheur par ce jour caniculaire. Les baumes sont de petites cavernes naturelles, qui constituent en quelque sorte des caves de plain-pied. Monsieur Ange nous fit les honneurs de la sienne, dont vous voyez ci-après la photo. Nous sommes reparties rafraîchies, nanties d’un vin léger et délicieux. Pour les connaisseurs, je précise qu’il s’agit d’un Croz-Hermitage !

C’est dans le Pas-de-Calais que nous avons été surpris par le clocher de l’église de Borre (Nord) Le village est surtout remarquable par son église St-Jean-Baptiste du XIème au XVIIème, de type roman. L’église d’origine, en forme de croix latine, est remaniée du XIème au XVIème siècle. La tour très ancienne, a une silhouette trapue qu'elle doit à la probable démolition de sa partie haute. Cette tour large centrale, qui repose sur des piliers de brique est de style roman du XIIème. L’étage où se trouvent les cloches est en pierre de chaux, tandis que le corps de cette tour carrée est en pierre ferrugineuse. Les arcs de plein cintre à la croisée du transept sont également romans. L’aspect actuel date de 1626, l’ajout de petites nefs parallèles au chœur n’a cependant pas modifié l’identité du bâtiment.

La Côte des Ajoncs, en Bretagne. Le souvenir de vacances inoubliables !!! Ici, on dit que la mer a signé un pacte d’amour avec la terre… Et depuis ce jour, au rythme des marées, la mer remonte profondément par de larges estuaires à l’intérieur des terres, plongeant ainsi l’Armor dans l’Argoat. Et tout au fond de ces estuaires se nichent des joyaux comme Tréguier ou Pontrieux… La côte s’étire d’abord à Talbert en un long sillon de sable pointé vers le grand large, puis se pulvérise en une succession de pointes rocheuses et de baies autour de Plougrescant pour s’adoucir enfin en plages infiniment étendues et somptueuses. 

Le Massif des Bauges est un maillon de la longue chaîne des "Préalpes", dans les Alpes du Nord, au même titre que le Vercors, la Chartreuse, les Aravis... Il se partage entre la Savoie et la Haute Savoie. Les Bauges sont le coeur "historique" de ce massif : là, un territoire secret et authentique vous attend. Proche d’Annecy, d’Aix les Bains, de Chambéry et d’Albertville, il est bordé par les deux plus grands lacs naturels de France. Riche de ses 14 villages, les Coeur des Bauges vous accueille pour des vacances à votre rythme, au calme, dans un cadre montagnard préservé. Non, je ne suis pas payée par le Syndicat d’Initiative pour faire la publicité, mais c’est vrai que j’ai aimé la beauté de ce massif…

Nous voilà revenus dans la belle Bretagne chère à mon cœur… Sur la Côte d’Ajonc, aux environs de Tréguier, se trouve la maison sans doute la plus célèbre de France ! Castel Meur est le nom de cette maison surprenante. Elle tourne le dos à la mer depuis 1861, année de sa construction, pour se protéger des vents violents qui soufflent lors des tempêtes, fréquentes à cet endroit. Cette demeure minuscule fut érigée à une époque où les permis de bâtir n'existaient pas, où chacun pouvait construire à sa guise et laisser libre cours à sa fantaisie. Il fallait par ailleurs avoir un amour immodéré pour la mer et ses caprices pour vivre en un tel endroit, surtout en hiver. Son bâtisseur était de cette trempe et vivra ici de nombreuses années, creusant presqu'entièrement de ses mains la lande pour y aménager deux étangs. Le site est maintenant ultra-protégé, et vous ne trouverez plus une carte postale représentant cette maison… Les droits se vendent cher !

Des étangs… Des oiseaux… de la verdure… de petites routes… Les Dombes, ou la Dombes, région de l’Ain, m’a émerveillée ! Le 2 juin 1994, Monsieur Jacques Toubon, Ministre de la Culture et de la Francophonie retenait les étangs de la Dombes (Ain) parmi les 100 "Sites Remarquables du Goût" répertoriés en France par le Conseil National des Art Culinaires, répondant au triple critère de sélection suivant : Un lieu de production en activité : la Dombes est la première région productrice de poissons d'étangs en France, Un intérêt esthétique : avec pas moins d'un millier d'étangs soit plus de 10 000 hectares, la Dombes révèle un paysage changeant et inattendu aux visiteurs qui la parcourent, Un accueil pour les visiteurs afin qu'ils aient accès au site toute l'année.  Cette distinction a pour vocation de valoriser auprès du grand public des sites exceptionnels, tant sur le plan culturel, touristique que gastronomique, en faisant de la Dombes et de ses étangs un véritable lieu de découverte de son patrimoine.

C’est fini pour aujourd’hui C’est fini pour aujourd’hui. Mais j’ai tant et tant de photos à vous partager !!! Je n’en finirai jamais de vous faire découvrir ma belle France…

Musique : La Chibreli, musique de Bresse Photos Yvonne Texte Jacky… et Google ! Musique : La Chibreli, musique de Bresse Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/