LES MECANISMES D’EROSION FLUVIALE
Différents types d’érosion (destruction des sols): Erosion fluviale (eau) Erosion éolienne (vent) Erosion mécanique (racines, gel…) Erosion glacière (glacier) Erosion karstique (acidité de l’eau sur roches calcaires=>grottes) ATT.: mécanismes de formation des reliefs: tectonique des plaques; a voir dans les années futures…
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L’érosion latérale Le tracé d’une rivière est souvent sinueux, si bien que le courant se heurte tantôt une rive, tantôt l’autre. La berge que le courant heurte se creuse de plus en plus, c’est pour cette raison qu’elle sera plutôt abrupte : c’est la rive concave. La rive convexe, moins touchée par le courant, a des pentes plus douces au pied desquelles le lit de la rivière est moins profond et où se déposent des alluvions (pierres, graviers…). Comme le cours d’eau arrache progressivement les berges, les sinuosités s’élargissent et la rivière s’enfonce en formant des méandres encaissés (enfoncés). A force de s’étirer, deux méandres voisins peuvent se regrouper, abandonnant un bras mort, qui s’appellera méandre abandonné.
L’érosion latérale
L’érosion régressive Cette forme d’érosion intervient dans le cas des cascades. Au pied de la chute, l’eau tombant d’une grande hauteur creuse un trou vaste et profond qui détruit la base de la cascade. Celle-ci recule ainsi progressivement vers l’amont en même temps qu’elle diminue de hauteur. Elle finit par disparaître, remplacée par des rapides.
L’érosion verticale L’écoulement de l’eau de la rivière s’accompagne de tourbillons qui, selon sa vitesse et son débit, la rendent capable d’arracher au fond de son lit des graviers, des pierres, des sables. Les cailloux charriés par le cours d’eau peuvent être animés de mouvements giratoires par ces tourbillons. Quand la rivière coule sur des roches résistantes, les cailloux creusent dans ces roches des cavités cylindriques, appelées marmites d’érosion. Ces cavités s’élargissent et les parois qui les séparent finissent par disparaître. Le lit se trouve alors approfondi.
L’érosion verticale
VOCABULAIRE
STADES D’EVOLUTION D’UNE VALLEE
LE RELIEF SUR LES CARTES TOPOGRAPHIQUES
1. Expérience du pain:
2) NOTES Une carte ne peut pas donner une représentation claire d’une région si le relief n’est pas figuré correctement. Pour cela, on a mis en place le système précis des courbes de niveau. Les courbes de niveau sont des lignes courbes qui joignent tous les points de même altitude (situés à un même niveau). Sur une carte, la différence d’altitude entre 2 courbes de niveau successives est constante : c’est l’équidistance. Par exemple, quand on dit que l’équidistance est de 5m, cela signifie que l’on a coupé le terrain par des surfaces de niveau écartées de 5m. L’équidistance est variable d’une carte à l’autre, suivant les régions. Elle est toujours indiquée sur la carte.
EXERCICES – Suite:
EXERCICES – Suite:
Rem.: relief belge