À lheure où le soleil à lhorizon sincline, Empourprant de ses feux le pic du rocher noir, Souvent je viens masseoir au pied de la colline Pour savourer.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
DLG N° 232 A tes pieds ô divin Maître
Advertisements

DLG N° 6 Tu m’as aimé, Seigneur !
premiers éléments pour une synthèse
Recueillement 1.
Recueillement 1.
Recueillement 1.
Recueillement 1.
Tu m’as aimé, Seigneur ! Tu m'as aimé, Seigneur ! avant que la lumière
Il va venir, le Seigneur que j’adore ; Bientôt sa voix retentira du ciel. À mes regards l’horizon se colore Des purs rayons du soleil éternel. Il va venir,
DLG N° 2 Dieu tout puissant
DLG N°199 À l’horizon, le jour s’éloigne
CHEF COUVERT DE BLESSURES
Aimons toujours! Aimons encore! Cliquez pour avancer.
Cette Nuit là … Mon rêve prenait vie ....
Je Vivais Sans Coeur Je vivais sans coeur Tu vivais sans flamme, Incomplets, mais faits Pour un sort plus beau ; Tu pris de mes sens, Je pris de ton.
Vivre dAmour, cest donner sans mesure Sans réclamer de salaire ici-bas Ah! Sans compter je donne étant bien sûre Que lorsquon aime, on ne calcule pas.
Ah! Quil est beau…. Ah! Qu'il est beau de voir des frères D'un même amour unis entre eux! Esprit de Dieu, tu les éclaires, Tu les embrases de tes feux.
Dieu je te vois.
Ouvre mes yeux.
Le Ber Présente.
Chant : Jean-Claude Gianadda.
Dieu tout-puissant.
24 heures avec le père Eugène Prévost en prière (Méditation No 18)
Splendeurs Matutinales Les feux pâles de laube au bord des cieux sallument En ternissant léclat des joyaux de la nuit; Déjà le jour blanchit les toitures.
Ce diaporama est à défilement automatique Musique: A world in private
L’automne.
Louange du soir Cliquez pour transition.
A lhorizon confus qui soudain sillumine, le voile de la nuit vient de se déchirer.
À tes pieds, ô divin Maître!
On ne sait jamais… Essaie cette prière.
LES REMPLACANTS SONT SUR LE BANC DE TOUCHE
Oh ! prends mon âme, Prends-la, Seigneur, Et que ta flamme Brûle en mon cœur. Que tout mon être Vibre pour toi. Sois seul mon maître, Ô divin roi.
Recueillement 1.
Prière de l'Indien Manuel.
LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE « GUSTAVE FLAUBERT »
Des yeux couleur tendresse
qui guérit nos blessures!
268 – Jésus, par ton sang précieux
13 Novembre me Dimanche Tu as été fidèle pour peu de choses,
L’autre moitié de ma vie …
Études sur l’Apocalypse
Sur une idée de Martine -la poétesse- Diaporama de Gi
Voguer vers le bonheur ! Le 27 février 2008.
R. Saillens – D’après D. Bortniansky
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
J’ai fait de toi ….
Dieu tout puissant Dieu tout puissant, Quand mon cœur considère
Musique: A world in private Yanni Je rentre d'un bref séjour dans un coin de pays fabuleux qui a certes emprunté au ciel l'un de ses morceaux Le cœur.
Recueillement 1.
Aimons toujours ! Aimons encore!
Pour ma petite mamie.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
108 - Il va venir, le Seigneur
Recueillement 1.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
AVEC DES CRIS DE JOIE (1/4) Avec des cris de joie,
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Études sur l’Apocalypse Leçon – 13 Deux bêtes deviennent amies Leçon – 13 Deux bêtes deviennent amies Walter Veith Une bête qui monte de la mer (Apo. 13:1-10)
Alphonse de Lamartine. Le Lac Par Nanou et Stan.
Auprès de cette grotte sombre Où l’on respire un air si doux, L’onde lutte avec les cailloux Et la lumière avecque l’ombre.
Ma main prends dans la tienne
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Recueillement 1.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Transcription de la présentation:

À lheure où le soleil à lhorizon sincline, Empourprant de ses feux le pic du rocher noir, Souvent je viens masseoir au pied de la colline Pour savourer en paix tous les charmes du soir.

Lastre qui jette encore un reste de lumière Se dérobe à mes yeux derrière ces sommets; Cest ce profond silence où se clôt la paupière Dun jour que le néant va ravir à jamais.

Cest de la vie hélas! un fragment qui senvole Dans ces derniers rayons du diurne flambeau; Cest cette heure où le temps, de son aile frivole, Marque pour le mortel un pas vers le tombeau.

Maintenant tout se tait, tout sendort, tout repose; Loiseau grisé dazur sommeille dans son nid; Sous mes regards la nuit que parfume la rose Parsème de points dor le fond de linfini.

Pendant que doucement sassoupit la nature Une lueur pâlit les flots silencieux, Et la reine des nuits sélance à laventure Dans sa barque dargent sur locéan des cieux.

Des bords de lhorizon où sétend son empire Elle inonde les monts de sa molle clarté; Et les bois frémissants où la brise soupire Semblent courber le front devant sa majesté.

Mon âme sextasie en ce profond silence Et sélève un moment vers lAuteur de mes jours; Vers Celui dont la main, source de lespérance, A revêtu la nuit de ses plus beaux atours.

« Ah! que puis-je, ô mon Dieu, en cette paix profonde Sinon me recueillir à lécart des humains, Écouter le zéphir qui ride à peine londe Et contempler les cieux, chef-dœuvre de tes mains!

Ô Monarque puissant des voûtes éternelles! Toi qui dans ton amour te penches jusquà moi, Que ne me prêtes-tu comme à lange des ailes Pour quitter cet exil et menvoler à Toi!

Mais au corps qui retient cet essor de mon âme Donne dans ta bonté le pain de chaque jour; Et ranime sans cesse en mon cœur cette flamme Quau séjour dici-bas on appelle lamour!

Comme le rossignol qui, du soir à laurore, Te loue, ô Jéhovah, des accents de sa voix, Que ma bouche à jamais te révère et tadore En cet exil tissé de douceurs et de croix!

En cette heure splendide où lastre du mystère Éclaire lhorizon où le jour sest enfui, Bénis, Maître puissant du ciel et de la terre, Mes vœux entremêlés aux rumeurs de la nuit!

Et toi, vent parfumé qui penches les bruyères, Berçant de tes soupirs mon âme de mortel, Que ton souffle léger emporte mes prières Comme un suave encens aux pieds de lÉternel ! »

Musique : Elvira Madigan Poème de : Georges Aspirot (Juin 1957)