Revue de presse (S. jassogne) « Stress et grossesse : Une prévention qui agite la peur ? » Midi de la bioéthique, le vendredi 25 mars 2011 Helesi/IRSS/UCL

« Stress et grossesse : quelle prévention pour quel risque ? » Publié chez ERES en avril 2011, ce livre est coordonné par Françoise Molénat et par Luc Roegiers

Avis du CCNE sur l’insémination post-mortem 9/03/2011 Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a rendu public un avis dans lequel il se prononce pour le transfert d'embryon post mortem sous certaines conditions et s'oppose à l'insémination post mortem. Le CCNE a assorti sa position favorable de trois conditions. L'homme doit avoir donné, de son vivant, son consentement exprès au transfert après son décès, la femme doit respecter un "délai de réflexion minimum" (6 mois) après le décès de son mari, afin qu'elle ne prenne pas sa décision dans un "état de grande vulnérabilité" et un "délai maximum" (18 mois) de sorte que "la naissance éventuelle d'un enfant ne soit pas trop éloignée du décès du père".

Dogmatisme bioéthique? Libération, 25/02/2011 Ruwen Ogien, philosophe directeur de recherches au CNRS, revient sur le projet de loi de bioéthique français, qu’il pense "aussi peu ouvert aux évolutions de la société que les précédents". Selon lui, la France possède l' "un des régimes bioéthiques les plus autoritaires d’Europe" Il parle de "dogmatisme" à propos du modèle familial traditionnel hétérosexuel, qui expliquerait le maintien de l’anonymat du don de gamètes, de la prohibition de la gestation pour autrui, ainsi que l’interdiction de l’AMP aux couples homosexuels.

Le premier « bébé médicament » français est né lesoir.be, 07/02/11 Le premier « bébé-médicament » en France, qui permettra de soigner l’un de ses aînés pour lequel il est un donneur compatible, a vu le jour à l’hôpital Antoine Béclère à Clamart Le bébé est né par fécondation in vitro après un double diagnostic génétique pré-implantatoire. Cette double procédure de diagnostic a permis de s’assurer d’une part que l’enfant était indemne de la grave maladie génétique (bêta-thalassémie) mais aussi qu’il pouvait être donneur compatible avec l’un de ses aînés malades. En Belgique, les deux premiers « bébés-médicament » ont été annoncés par l’hôpital universitaire de l’AZ-VUB, en 2005

Un dépistage prénatal révolutionnaire de la trisomie 21 bioedge Un dépistage prénatal révolutionnaire de la trisomie 21 bioedge.org, 18/03/2011 Un test non-invasif et sans risque sera prêt en 2013. Basé sur l’ADN de la mère, il est rapide et pas chère. Pour rappel, la trisomie 21 est la cause la plus importante de retard mental (1 enfant sur 600) Le test est mis au point par des chercheurs grecs, dirigés par le Pr. Ph.Patsalis de l’Institut de neurologie et de génétique de Chypre

Rwanda : opération vasectomie cyberpresse.ca, 8/03/2011 Le Rwanda, pays le plus densément peuplé d'Afrique, encourage les hommes à la vasectomie sans scalpel afin de freiner la croissance démographique. La technique consiste à couper et bloquer les canaux qui transportent les spermatozoïdes à partir des testicules, ce qui entraîne une stérilisation complète du patient.

Nouveau cas de "grand-mère porteuse" bioedge.org, 4/03/2011 En Angleterre, une femme de 57 ans, a accouché du fils de sa fille qui ne parvenait pas à avoir d'enfant après avoir eu recours à 4 fécondations in vitro La loi anglaise dispose que la mère porteuse est la mère légale de l’enfant au moment de la naissance. Les parents ont donc adopté leur enfant

Taux de mortalité élevé des animaux clonés bioedge.org, 4/03/2011 Une importante organisation néo-zélandaise de clonage animal, "AgResearch", a mis fin à ses expériences de clonage en raison de "taux de mortalité inacceptables". Parmi les causes de mortalité des chèvres, des moutons et du bétail se trouvent l'arthrite, la boiterie, la septicémie et la pneumonie. Seuls 10% des animaux clonés ont survécu aux essais de clonage.

Des cellules souches nasales pour restaurer l’audition. Bioedge Des cellules souches nasales pour restaurer l’audition ? Bioedge.org, 23/02/2011 A Sidney, l’Institut de recherche médicale Garvan a montré, sur des souris, que des cellules souches du nez, injectées dans l’oreille interne, pourraient restaurer l’audition au tout début d’une perte précoce de l'audition neurosensorielle. Les chercheurs ont observé que les cellules souches nasales semblaient émettre des substances chimiques pouvant aider à conserver la fonction auditive des cellules cochléaires.