Et les Châteaux Cathares . Peyrepertuse Quéribus
GALAMUS . Situé en pays cathare, à quelques kilomètres à l’ouest des châteaux de Peyrepertuse et de Quéribus, à la frontière des communes de Saint-Paul de Fenouillet (66) et de Cubières sur Cinoble (11), le site spectaculaire des Gorges de Galamus, offre une visite remarquable à plusieurs égards. Entre patrimoine naturel et culturel, découvrez le refuge naturel des ermites qui se sont succédés jusque dans les années 1930. Le site se caractérise par sa diversité paysagère, avec du caractère. Très contrasté, l’air montagnard prime avec ses vallons au nord (côté Aude) et la douce brise méditerranéenne (côté Pyrénées Orientales) caresse le sud avec ses garrigues et ses vignes. Plusieurs espèces floristiques et faunistiques protégées gravitent autour de ce site comme l’Aigle Royal ou le Hibou Grand Duc .
La Route Un témoignage des prouesses et des ambitions humaines, elle a été construite à la fin du XIXème siècle, taillée dans la roche à la barre de mine (dont on peut encore remarquer les coups dans la roche) par une poignée d’ouvriers suspendus à des cordes. Au-delà des raisons économiques invoquées pour une telle entreprise – faciliter les échanges de marchandises sur les foires de St Paul de Fenouillet (légumes, bois et céréales, contre vins et huiles) seuls débouchés de nombreux villages des Corbières – il s’agissait également de répondre à un défi que ces Gorges, comme un bout du monde, lançaient à l’homme. La route fut terminée en 1892 par le tunnel à l’entrée des Gorges côté St Paul de Fenouillet.
Depuis 2003, une circulation alternée est mise en place au sein du site afin d’alléger les problèmes de traversée dû à son étroitesse, promouvoir la beauté du paysage et valoriser les prestataires touristiques du territoire. Ce dispositif est mis en place en collaboration entre les communes de Cubières sur Cinoble et St Paul de Fenouillet, les communautés de communes du Pays de Couiza et d’Agly Fenouillèdes et les Conseils Généraux de l’Aude et des Pyrénées Orientales. Il se déroule du 7 juillet au 31 août 7 jours / 7 de 13h à 19h. Une attente maximum de 13 minutes (au lieu de plusieurs heures avant 2003) vous permettront de traversé les Gorges de Galamus sereinement.
L’exploit technique fut immortalisé par le poète Saint-Paulais Léonce Rives, dont un quatrain en occitan est gravé au-dessus du tunnel.
L’arrêt est interdit dans les Gorges! (pour les voitures) La visite se fait à pieds, le long du canyon. Des parkings sont mis à disposition de chaque côté du site. Pendant l’opération des Gorges de Galamus, des navettes sont à votre disposition. Vous pouvez faire la traversée à pieds (elles ne font qu’un petit kilomètre et demi) afin de profiter pleinement de la nature et de l’émerveillement qu’offre un tel paysage, et revenir en navette électrique si vous le souhaitez. (1 € le trajet/personne).
Le Canyon Prenant sa source à Camps sur Agly, les eaux de l’Agly, rivière des Aigles, ont creusé cet impressionnant canyon sur une hauteur de plusieurs centaines de mètres (environ 500 mètres).
Les pompiers à l’entrainement .
Pratique du canyoning .
L'ermitage Saint-Antoine de Galamus est un ermitage situé dans la commune de Saint-Paul-de-Fenouillet, dans les Pyrénées-Orientales. Cachée dans la paroi rocheuse, il y a une surprenante chapelle. Au XVème siècle se sont les franciscains qui aménagent l’endroit qui devient un fervent but de pèlerinage. En 1782, Saint-Paul-de-Fenouillet subit une redoutable épidémie de "suette" qui est une terrible forme de gangrène accompagnée d’une importante sueur malsaine dont l’issue est souvent mortelle. Cette épidémie fait déjà 14 morts dans le village, et la population inquiète se place sous la protection bienveillante de Saint-Antoine-de-Galamus. Le miracle s’accomplit car l’épidémie s’arrête aussitôt. En remerciement pour cette intervention divine, il fut édifié une chapelle dans la grande grotte. Selon la tradition l’énorme platane poussant dans la cavité daterait de cet événement vieux de 200 ans . Photos du net .
Intérieur de l’ermitage .
Du haut de son piton rocheux, le château de Quéribus (XI-XIVè) force l'admiration et invite l'imaginaire. Véritable nid d'aigle, sa situation stratégique lui permet d'exercer une remarquable surveillance sur la totalité de la plaine du Roussillon. Lors de la Croisade contre les Albigeois, Quéribus abrite des Cathares. Il est le dernier bastion à tomber aux mains des Croisés en 1255, onze ans après Montségur. Le château rentre alors dans le royaume de France, sous le règne de Saint Louis.
C’est le sentier qui mène au château, et que nous n’emprunterons pas, trop haut, trop chaud .
Peyrepertuse - Un premier château féodal comprenant un ouvrage défensif et une église date du XIIe siècle . Après la Croisade des Barons, suivie par la croisade royale en 1226, le château de Peyrepertuse deviendra Forteresse Royale en 1258 lors du Traité de Corbeil. Depuis sa construction, la forteresse a la fonction d'assurer le contrôle du territoire qui était hérétique et dissident par rapport au roi de France, et de faire face au roi d'Aragon, qui est une puissance ennemie. En 1659 après le traité des Pyrénées qui déterminera la frontière entre l'Espagne et la France, Peyrepertuse perd son intérêt stratégique.
La construction de l'enceinte basse en forme de triangle date du milieu du XIIIe siècle. En 1242 Louis IX ordonne la réalisation d’un escalier taillé dans le roc.
La fin de la fortification de l’enceinte médiane et les réaménagements du donjon San Jordi sont effectués aux XVIe et XVIIe siècles.
Une petite garnison occupera la forteresse jusqu'à la Révolution . Vue d’ensemble de Peyrepertuse .
Avec mes photos perso, sauf quelques exceptions. Texte pris dans les brochures locales et sur le net . Musique : Fête de la cerise – Ceret . ( Envoyée aimablement par mon ami Jean Claude ) Juillet 2018 .