AVEC MARIJO
LA FARE DES OLIVIERS RANDONNEE A Diffusion réservée aux membres de l’Association Découvertes.
La Fare les Oliviers est un village situé à mi-chemin entre Aix-en-Provence et Salon-de-Provence . Comme son nom le laisse deviner, son histoire est étroitement liée à la culture de l'olivier. C’est un bourg assez animé ou alternent petits commerces et terrasses de bar sur la route principale qui le traverse.
Malheureusement, ce n’est pas sous ce ciel bleu que nous avons traversé la cité mais en y pénétrant, impossible de manquer la coopérative. Hélas, il n’aurait pas été question de mesurer la douceur de vivre en s’asseyant à une terrasse. (photos prises sur un site web)
En ce 25 novembre , la randonnée a bien failli être annulée car la météo n’était pas très encourageante… Mais notre guide courageux a présumé que la pluie ne viendrait que plus tard et il a eu raison! Entraînés par son optimisme, 11 braves ont suivi!!! Le rendez-vous était fixé à 10 heures, à La Fare des Oliviers, au terrain de stationnement près des tennis mais aussi d’une charmante chapelle. Elle s’élève sur une colline dans un paysage de garrigue, à la limite nord de l'agglomération . Construite en 1856, elle fut officiellement dédiée à Notre-Dame-de-la-Salette. Mais la proximité de l'oratoire de sainte Rosalie, une bergère qui sauva le village de la peste en 1720, fit que les habitants l'appelèrent la chapelle Sainte Rosalie.
L'édifice est paré d’ouvertures en arc brisé et les piliers d'angles de la façade sont surmontés de statues.
Le village semble bien équipé en ce qui concerne les sports...
Peu après la mise en route, une tour de guet dans les rochers.
Personne n’est oublié : alpinistes et animaux!!!
La montée s’amorce…
Après quelques minutes de marche et une première montée, nous arrivons au pied des ruines d’un château qui dut être imposant à son avènement! Il se dresse sur les hauteurs du village dont il est l’origine. Jadis, au Moyen Age, du haut de son rocher isolé et détaché de la chaîne d’Eguilles, ce castrum surveillait la vallée de l'Arc et prévenait la population des invasions de barbares conquérants, ligures et autres indésirables... Au XVIIe siècle c’est la famille des Forbin qui était propriétaire du château. Celui-ci étant trop inconfortable et difficile d'accès, le seigneur fit construire un pavillon dans la plaine vers 1670. Le pavillon Forbin a conservé une grande partie des caractéristiques de l'architecture du XVIIe siècle en Provence. Le château, lui, est tombé en ruines…
Première vision du castrum.
Outre le village, le château domine ce paysage de collines rocheuses.
Au moment de l’implantation, les particularités rocheuses du site ont été utilisées au maximum.
En contrebas, La Fare les Oliviers.
Une cavité dans le rocher attire les regards Une cavité dans le rocher attire les regards. Les plus intrépides vont explorer. Il semble qu’un couloir s’enfonce en profondeur mais pas question d’aller plus loin!
Nombreuses cavités aux abords de la grotte et magnifiques stries qui sillonnent le rocher.
Connaissez-vous les pistachiers ? Originaire du Moyen-Orient, cet arbuste qui peut atteindre de trois à huit mètres, se plaît bien dans notre Provence.
Malgré la saison tardive, la végétation embaume la garrigue : thym et romarin! On peut également admirer un magnifique bouquet séché, tout d’or paré.
Mes recherches ne m’ont pas permis de trouver des explications à cet émouvant monument en pleine nature…
Quelques champignons font un clin d’œil aux amateurs…
Balade facile : les chemins sont bien aménagés.
A chacun d’imaginer l’utilisateur de cet abri maintenant en ruines…
De la famille des genévriers, un cade, autre habitué de la garrigue de Provence!
Les chasseurs sont roués : un point d’eau pour attirer les animaux qui se laissent prendre ensuite dans le piège voisin!
Des espaces dévastés par le feu ont été replantés ! A proximité, ces fleurettes se sont-elles trompées de saison ?
Là, c’est le domaine des abeilles avec une cabane à proximité pour surveiller leurs mouvements, au besoin.
Et, tout près, une borie. Admirez l’agencement de la voûte.
Hélas, la météo ne s’est pas complètement trompée et quelques gouttes de pluie viennent nous contraindre à ne pas prolonger l’heure du repos… Nous reprenons la route et, finalement, cela ne dure pas. Du coup, c’est une randonnée qui se termine très tôt.
Une certaine crainte de débordements de dame nature incite à accélérer!
On approche du but et on profite de quelques éclaircies!
Encore des égarées qui nous offrent une agréable spectacle!
Musique : You Tube – Balade en automne Informations prises sur divers sites Web Photos, conception et réalisation : M.-J. Farizy-Chaussé Novembre 2012 marijo855@gmail.com
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