AVEC MARIJO
MARSEILLE
Marseille c’est à la fois la Massalia des Phocéens, Massilia des romains et Marselha des Provençaux,,, La ville naquit en effet 600 ans av. J.C. à l’emplacement actuel de son vieux port. La cité, aux mains de commerçants avisés, devint vite prospère : objets de bronze, huile, vin, sel, céramique et même esclaves... Avec des marins avisés, s’ajouta bientôt le commerce international de différents métaux. Au IVe siècle, on planta des fruitiers, des oliviers, de la vigne tout le long du littoral. Après un déclin de quatre siècles, l’essor recommença à partir du XIe siècle. Les croisades, notamment, devinrent sources de grands revenus.
Lorsque l’on débarque à la gare maritime, la Major domine la scène...
Pour beaucoup, quand on parle de Marseille, c’est la Canebière qui vient à l’esprit, puis Notre-Dame de la Garde et surtout le vieux port. Il fut, en effet, au cœur du développement de la ville, même si, de nos jours, l’activité commerciale s’est déplacée un peu à l’Ouest et jusqu’à Fos pour ce qui est des transports importants de marchandises... Je vous le présente par temps nuageux, malheureusement!
C’est entre le fort Saint-Nicolas, à gauche, et le fort Saint-Jean, à droite, que se fait l’entrée dans le vieux port.
En arrivant par l’Ouest, venant des autres constituantes du port, dont la Joliette où se trouve la gare maritime...
En face le côté est du bassin!
Côtés ouest et nord! La Canebière y débouche.
Malheureusement, pas question de vous montrer cette célèbre Canebière Malheureusement, pas question de vous montrer cette célèbre Canebière. Actuellement, elle est en travaux afin d’y installer une ligne de tramway. La circulation en est terriblement perturbée et les célèbres constructions qui la bordent ne sont que peu visibles...
Tout de même, au-dessus des barrières des travaux, voici la Bourse et Chambre de Commerce.
Du vieux port, des bateaux assurent le transport vers les îles du Frioul dont le célèbre château d’If immortalisé par Alexandre Dumas qui y fit mourir le masque de fer et le Comte de Monte-Cristo. Construit au XVIe siècle, il devait protéger la rade de Marseille. Devenu inutile, il fut transformé en prison.
Sur l’île voisine de Pomègues, l’hôpital Caroline, ancien centre de quarantaine!
Au XIXe siècle, l’eau était insuffisante à Marseille Au XIXe siècle, l’eau était insuffisante à Marseille. Les ingénieurs conçurent un aqueduc pour apporter celle de la Durance et l’on construisit le Palais de Longchamp, véritable hymne à l’eau courante, pour célébrer cette arrivée! C’est l’architecte Henri Espérandieu qui donna libre cours à toute sa fantaisie et son art pour cette réalisation! Plusieurs musées y sont installés dont le Musée des Beaux-arts.
Et maintenant, grimpons à Notre-Dame de la Garde, la maison de la « Bonne mère » qui fut construite, elle aussi, par Espérandieu au milieu du XIXe siècle dans le style romano-byzantin qui prévalait alors pour la plupart des édifices religieux importants. Si vous ne vous sentez pas une âme d’alpiniste, vous pouvez prendre votre voiture, l’autobus ou le petit train qui part du vieux port!
Sur cette colline de près de 148 mètres d’altitude, sur une tour de près de 34 mètres, sur un piédestal de 12,50 mètres, s’élève une statue de 9,70 m et pesant 9796 kilos!
La basilique contient un très grand nombre d’ex-votos pour grâces obtenues...
Du haut de la colline, on jouit de l’un des plus beaux panoramas urbains de France avec, d’un côté la mer et ses kilomètres de côte rocheuse et de l’autre, enserrant la ville dans un écrin, un demi-cercle de montagnes.
En regardant vers l’est...
Les îles du Frioul et le château d’If au centre.
Les installations maritimes.
Spécialité marseillaise au même titre que la bouillabaisse, la navette est un biscuit de forme allongée, parfumé à l’eau de fleurs d’orangers.
Une visite de Marseille serait incomplète sans le parcours de sa célèbre corniche et la découverte de ses calanques qui y font suite... Elles lui sont exclusives puisque la route s’arrête à la dernière, Callelongue!
A Callelongue se termine notre promenade A Callelongue se termine notre promenade. Il manque la découverte de la vieille ville qui fera l’objet d’une autre production...
Musique : André Rieu Marche triomphale d’Aïda Giuseppe Verdi Photos et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Octobre 2006
Au revoir