AU LAOS AVEC MARIJO 2 -
LE NORD, LUANG PRABANG
Luang Prabang nest pas la capitale du Laos mais cette ville lovée dans les montagnes du nord, inscrite au patrimoine mondial de lUNESCO, constitue un attrait touristique dimportance grâce à ses temples bouddhiques rénovés, son architecture coloniale française conservée intacte et quelques merveilles naturelles qui lentourent…. Elle sétend, toute en longueur, entre le Mékong et la rivière Nam Khane. Elle ne prit son nom quen 1491 en lhonneur dun grand Bouddha apporté par une mission cambodgienne ( grande statue dor sacrée). Elle fut capitale du royaume du Million dEléphants et du Parasol Blanc jusquen 1563 puis de nouveau à la fin du XVIIe siècle.
Dès le premier soir, le besoin daller découvrir limmense marché de nuit, marché artisanal Hmong et marché local..
Les touristes y trouvent de nombreux souvenirs dont sacs, vêtements et tissus artisanaux.
Pas de perte de temps!
Luang Prabang est exceptionnelle par sa concentration de temples dans un petit périmètre. Presque totalement détruits à la fin du XIXe siècle, ils furent reconstruits à lidentique et constituent lun des patrimoines rares de lAsie du Sud-est. Le Vat Mai en est lun des plus grands et des plus beaux. Construit à la fin du XVIIIe siècle, il fut agrandi au XIXe et prit alors le nom de « Nouveau Monastère ». Au nouvel an, il reçoit le Prabang, le bouddha dOr fin à lhistoire tumultueuse qui fut plusieurs fois déplacé à Bangkok.
Toiture à cinq pans et plafond aux motifs dorés sur fond rouge.
Dans la cour on retrouve des bouddhas dont les attitudes différentes illustrent chacun une signification particulière. Celui de gauche est en méditation, celui de droite a lattitude du pacificateur docéan et celui du centre « atteste la terre à témoin »…
Joli portique à colonnades et bouddhas intérieurs.
A droite, offrande réalisée avec de la monnaie de papier…
A lextérieur, des moines procèdent à la restauration de lespèce de gouttière qui servira à purifier le bouddha exposé lors des fêtes du Nouvel an.
Cette pirogue de 25 mètres de long pouvant accueillir 50 rameurs, sera celle du temple lors de la grande course de la pleine lune de septembre sur la rivière Nam Kane.
De jour cette fois, une petite trempette au marché local avec quelques surprises concernant la marchandise offerte au public! En haut à gauche, de la viande séchée…
Lancien Palais royal fut offert par le gouvernement français en Il a, maintenant, été transformé en musée dont la célébrité pour les Laotiens vient surtout du fait quil abriterait le célèbre bouddha dOr fin, pesant 50 kg et mesurant 83 cm, qui aurait été coulé à Ceylan et offert à Fag Num, fondateur du Lane Xang par le roi khmer Phaya Sirichantha. Dans le musée, aucune photo nest permise! On y visite la salle du trône et diverses salles de réception, salle à manger, etc.
Léléphant à trois têtes est le symbole des trois royaumes ayant formé le Laos.
Temple non terminé qui devrait accueillir le fameux bouddha Prabang.
Au pied du Mont Phousi, le Wat Pa Houak, un temple très ancien dont la façade offre de belles sculptures en bois et qui nest plus en activité. Ses peintures murales datent de 1860.
Wat Pa Houak
Après avoir grimpé 328 marches, on découvre le That Wat Chomsi, un stupa de vingt mètres de hauteur. Du Mont Phousi, un beau panorama de la ville peut être contemplé.
En redescendant par lautre côté, le Wat Tham Phousi, sorte de grotte qui abrite un bouddha en méditation.
Il est rare de croiser un seul moine. Ils se déplacent, en général, par deux. Le matin, à 6 heures, ils sortent pour mendier leur nourriture dans les rues de la ville.
La ville a conservé un grand nombre de ses maisons coloniales.
En se promenant, de charmantes ruelles peuvent être découvertes
Il contient un grand nombre de statues et de stèles anciennes. LeWat Wisoun remontant au XVIe siècle, a été presque entièrement reconstruit en 1898.
A proximité du Wat Visoum, le That Mak Mo, stupa de pierre en forme de pastèque. On y découvrit des bouddhas en cristal de roche conservés maintenant au musée du Palais royal.
Le Wat Xieng Thong est constitué de lensemble dédifices le plus riche de la ville. Il fut construit en 1560 pour commémorer la mémoire de Tao Chanthaphanith, un commerçant de Vientiane qui aurait, selon la légende, été élu roi de Luang Prabang bien avant le roi Fa Ngum.. Sa bonne conservation tient au fait quil fut toujours placé sous la protection de la royauté.
Chapelle du bouddha couché
Des décorations raffinées dorées sur fond noir ornent la chapelle du Bouddha sacré.
Dans cette chapelle, dite aussi chapelle rouge, des pochoirs à la feuille dor ont été réalisés par des élèves des Beaux-Arts de Luang-Prabang. Les petits bouddhas sont des dons des fidèles.
Au fond de lenceinte de la pagode de Xien Thong, se trouve la chapelle du char funéraire. Ce char curieux, haut denviron dix mètres, monté sur pneus, est orné de têtes de dragons sculptées. Il contient lurne funéraire du roi Sisavang Vong qui régna au moment de lindépendance du pays, sans ses cendres, cependant, car elles ont été déposées à lextérieur de la ville.
Lurne du roi est placée en retrait.
Débarcadère sur le Mékong
Construit en 1718, avec un toit à trois pans, leWat Sène Soukharam, dit des « Trésors », a été construit avec pierres du Mékong. Il a été restauré dans le style thaïlandais en 1959.
Lélégance des décorations or sur fond rouge…
Une autre vue sur le Mékong où se fait lextraction de pierres.
Luang Prabang est, certes, une ville qui se visite afin de découvrir ses trésors mais cest aussi une ville où il faut flâner longuement, profiter du charme de ses maisons coloniales, se glisser dans ses ruelles fleuries, contempler le majestueux Mékong, se mêler à la vie locale… Mon plus beau souvenir est une promenade réalisée sans but, au hasard, à la tombée du jour. Soudain jai été attirée par la beauté envoûtante dune psalmodie de moines dans un petit temple tout près de moi. Je me suis approchée et jai écouté, séduite, immobile dans la paix du soir…
Wat Papolpaho
Musique traditionnelle du Laos Documentation : guide du routard, guide Ariane tours Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mai 2009
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