AVEC MARIJO
RUSSIE - 5-
de km², soit 31 fois celle de la France. Le territoire de la Russie s'étend d’ouest en est sur plus de 9 000 km et couvre une superficie de 17 millions de km², soit 31 fois celle de la France.
La principauté de Kiev fut le premier Etat russe organisé dans la région de l’Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie actuelle, au IXe siècle. Cet état se désintégra peu à peu avec les attaques de nomades et au gré des successions, laissant place à une quinzaine de petits états dont plusieurs furent bientôt soumis aux Tataro-Mongols. Du XIIIe au XVIe siècle, cependant, l’une des principautés, la Moscovie, annexa progressivement toutes les autres et devint la Russie qu’Ivan III libéra du joug des Mongols. Son petit-fils Ivan IV dit « Le Terrible » fut le premier à porter le titre de Tsar. Sa mort marque la fin de la dynastie des Rurikides et, après le règne malheureux de Boris Godounov, commença le « Temps des Troubles » qui verra, pendant 13 ans, diverses factions de boyards se battre pour le trône au moment même où Suédois et Polonais interviennent, sur les instances de la Papauté, pour installer un monarque catholique. sur le trône d’une Russie considérée hérétique. Ce sera finalement Michel Romanov qui accèdera au trône en 1613.
Les armoiries officielles de la Russie représentent un aigle d’or bicéphale placé en champ de gueules. Il est emprunté à Byzance mais avec une symbolique différente. A Byzance cela représentait l'alliance du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel et en Russie, la Russie d'Europe et la Russie d'Asie tenant le pouvoir et le sceptre avec, en son milieu, un écu de couleur rouge sur lequel est représenté Saint Georges terrassant le dragon.
CROISIERE : OUGLITCH
Ouglitch est la première escale de la croisière en partance de Moscou. C’ est un important port fluvial au bord de la Volga. On y a retrouvé des pièces arabes des VIe au IXe siècles ce qui laisse supposer que c’était déjà une escale pour les marchands du pays. C’est également un grand centre industriel : horlogerie, mécanique, industrie alimentaire, fromagerie.
La première mention de la ville dans des chroniques est trouvée en1148 mais la tradition orale fait remonter son histoire à la princesse Olga, c’est-à-dire au IXe siècle. Au XIIe siècle, la ville est ravagée par les Mongols et une grande partie des habitants est massacrée ou réduite en esclavage. Au XIVe siècle, alors que Moscou commence à réunir les terres russes, Ouglitch lui est rattachée. Mais elle est entièrement brûlée en 1371 par le prince de Tver, rival de Moscou. Elle retrouve la prospérité au siècle suivant et, à la mort d’Ivan le Terrible, c’est là qu’est exilé son fils, le tsarévitch Dimitri avec sa mère. Il y trouve une mort tragique à l’âge de 8 ans dans des circonstances qui demeurent obscures. En 1611, la ville est prise par les Polonais, mise à sac, sa population exterminée. Elle se remet lentement et ce n’est que sous Catherine II qu’elle se reconstruit plus rapidement. Au XIXe siècle, la ville est florissante. Elle souffrira encore lorsque la construction de la centrale hydraulique entraînera la destruction du monastère de l’Intercession et de plusieurs bâtiments datant des XVe au XVIIe siècles.
Juste avant l’arrivée à Ouglitch, l’écluse aux aspects de monument, avec un arc qui commémore la victoire sur l’Allemagne. Malheureusement, nous assistions à une conférence et n’avons pu sortir pour bien la voir!
Ce que j’en ai vu après contournement…
L’approche d’Ouglitch
On aperçoit le barrage.
A la descente du bateau, nous sommes accueillis par cette charmante jeune fille qui procède à la cérémonie du pain et du sel. C’est une façon de souhaiter la bienvenue. Le pain est posé sur une serviette brodée et présenté par une jeune fille en costume russe. Une salière avec du gros sel est placée en son centre. L’invité déchire une bouchée de pain, la trempe dans le sel et la mange. Il exprime ainsi son estime de l’hôte.
Près du port, le centre historique, à droite de la bande verte, l’écluse et à gauche, le barrage.
Les bulbes bleus de l’église Saint-Dimitri-sur-le-Sang-Versé.
Après avoir traversé une haie d’étals de vendeurs de souvenirs, nous arrivons à la grande place de la Commune.
Coup d’œil sur le port
A l’entrée du site historique, nous sommes accueillis par des chanteuses qui tentent ainsi d’augmenter leurs maigres revenus. Derrière elles, l’ancien Hôtel de ville du XIXe siècle, de style néoclassique.
Nous nous dirigeons d’abord vers la cathédrale de la Transfiguration-du-Sauveur qui date de 1711.
La porte d’entrée ci-dessous et le clocher de cette cathédrale qui s’élève à quelques mètres. C’est une caractéristique que l’on retrouve souvent en Russie.
Fresque murale dans la cathédrale.
Les fresques de la cathédrale relatent des passages de l’évangile.
La porte sacrée de l’iconostase
Icônes tapissant les murs de l’iconostase.
Fresques murales
Parce que la cathédrale s’avérait trop froide en hiver, une seconde fut érigée dans son voisinage, plus facile à chauffer car plus petite, celle de l’Epiphanie. Elle expose différentes icônes et une série de portraits. De plus, elle sert de salle de concert pour l’accueil des touristes.
Ce sont eux que l’on entend tout au long de ce diaporama. Les chanteurs à l’œuvre. Bien sûr, par la suite, ils souhaitent vendre des CD. Ce sont eux que l’on entend tout au long de ce diaporama.
Cette jolie demeure princière en briques rouges date du XVe siècle Cette jolie demeure princière en briques rouges date du XVe siècle. Le tsarevitch Dimitri y serait né.
Intérieur du palais
Ces vêtements sont offerts aux touristes pour se faire prendre en photo!
Deux explications de la mort du petit tsarévitch Dimitri Ivanovitch circulent. La première veut qu’il se soit tué avec un couteau lors d’une crise d’épilepsie. La seconde affirme qu’il a été assassiné par un homme à la solde de Boris Goudonov qui était régent et souhaitait régner… L’enfant fut enterré à Ouglitch et lorsqu’on l’exhuma pour le transférer à Moscou, son corps apparut intact sans aucune corruption. Il fut transporté dans l’église de l’Archange Michel au Kremlin où son père et ses frères reposaient. L’église orthodoxe canonise les enfants assassinés : par la non résistance à la violence ils sont rattachés au Christ qui n’en opposa aucune à ses bourreaux. Dimitri fut canonisé en 1606. Bâtie en 1690, l’église de Saint-Dimitri-sur-le-Sang-Versé fut construite à l’emplacement où son corps avait été trouvé. Ses murs sont peints en rouge, couleur symbolique du sang. Chaque année, le 28 mai, a lieu à Ouglitch le pèlerinage des enfants orphelins de la Russie.
Eglise Saint-Dimitri-sur-le-Sang-Versé
Les iconostases sont toujours recouvertes de plusieurs rangées d’icônes
Comme dans la cathédrale, de nombreuses fresques murales.
Peinture au plafond de la coupole.
Le brancard utilisé pour transporter à Moscou les reliques de l’enfant. La cloche qui annonça la mort du tsarévitch. Curieusement, elle fut exilée en Sibérie en même temps que 200 témoins et on lui retira son battant pour la punir!
Quelques icônes de la Vierge.
A la sortie du parc, le monument aux morts dédié à tous les défenseurs du pays.
A l’extérieur de la zone historique, l’église et le couvent de l’Epiphanie.
Dernière vision…
Musique : Down the Mother Volga - Russian Songs « Koucheg sound production » Informations : Guide Nelles Moscou Saint-Pétersbourg, livret touristique Croisière fluviale en Russie acheté sur place, différents sites Web. Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy- Chaussé Novembre 2011 marijo855@gmail.com D’autres diaporamas sur : http://famille.morhain.net/lapagedemarijo/index.html
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