Le chant des clarines Quel bonheur au matin que ce chant des clarines Nous réveillant, joyeux, à l’appel haut perché D’une verte montagne où plus tard tu chemines, Montant près du soleil sur la terre penché ! Le troupeau lent descend, cadence mesurée, Vers le val où jaillit la première lueur. L’aube se pare enfin d’une fraîche livrée Puis la nature est là dans toute sa splendeur. Que des bruits de grelots, adieu cités, grisailles ! Sur le sentier pentu, le pas devient léger, Une fleur nous salue au milieu des broussailles Et bientôt c’est l’humeur qui soudain va changer. Dans la simplicité du paysage alpestre Prenons, comme jouvence, un bol de liberté. Rien ne vaut nulle part cette fuite pédestre Qui nous déleste alors dans son immensité.
ANDREA