Sortie d'automne du club On s'habille...
Quelques photos du site du CHATEAU les chambres d'hôtes... Quelques photos du site du CHATEAU
vitrail de la chapelle
La collection de madame
La collection de Monsieur...
Torpedo HOTCHKISS
Le château de la vigne Succédant au « castrum » mérovingien, une deuxième fortification est érigée à quelques centaines de mètres de là, en position dominantes. Elle sera vite entourée d’un village. C’est en cet endroit, déjà marqué par les évènements que grandit et prospère la famille de Scorailles dont le nom est inséparable de la Haute-Auvergne et de la France. Alliés aux plus grandes familles, tels les vicomtes de Turenne, Combor, Limoges et Vendatour, les comtes de Périgord et de Rodez, eux-mêmes proches parents des comtes de Champagne, des ducs de Normandie et de Bretagne, des rois d’Angleterre, de Castille et d’Aragon, les Scorailles participeront en effet à tous les évènements heureux ou malheureux que connaîtra notre pays au fil des siècles. 1096 Un grand élan religieux souffle sur le royaume de France. L’Auvergne reçoit l’auguste visite du souverain Pontife : Urbain II, venu présider le Concile de Clermont. La papauté se sent très bouleversée depuis la prise de Jérusalem, tombée au mains des Turcs en 1076. Il faut aller délivrer le tombeau du Christ: « Dieu le veut ! ». De nombreux seigneurs auvergnats se rallient à son désir et prennent la croix. Les frères Guy et Raoul de Scorailles suivent le mouvement . Ils se feront vite remarquer par leur bravoure. A leur retour de Terre Sainte, ils ramènent les reliques de Saint-Côme et Saint-Damien, patrons des médecins, qu’ils confient à l’Abbaye voisine de Brageac.
Le château d' Anjony à Tournemire dans le cantal
Bernard Johanini, bourgeois d'Aurillac, acquiert en 1351 des droits sur le fief de Tournemire. Il est anobli en 1360. Il est marié en 1368 avec Marguerite de Tournemire. Louis d'Anjony ayant combattu au côté de Jeanne d'Arc, le roi Charles VII l'autorise à construire le donjon médiéval pour défendre le pays environnant vers 1439 malgré le refus du seigneur de Tournemire (une famille chevaleresque connue dans ce fief depuis le XIII e siècle). De cette construction doit dater le conflit entre les deux familles. En 1623, un duel entre les représentants des deux familles sur la place devant l'église a entraîné la mort de trois membres de chaque famille. Le conflit entre les deux familles s'est éteint quand Michel II d'Anjony s'est marié avec Gabrielle de Pesteils, héritière de Tournemire, en 1643. En 1739, Claude d'Anjony fit bâtir un corps de logis et des communs plus accueillants. Malgré les vicissitudes subies par la famille d'Anjony durant la Révolution de 1789, le château est demeuré intact durant la tourmente. Il n'a pas non plus subi de transformation au XIX° siècle, ce qui vous permet de visiter un monument, toujours habité, et demeuré tel qu'au temps des Rois. Le château est toujours habité. Il est la propriété du marquis Pélissier de Léotoing d'Anjony.
Premier étage – Salle Basse C’est une pièce d'habitation, richement meublée, avec deux grandes tapisseries. Le poutrage de la pièce à trois étages de poutres de grande portée est très impressionnant ainsi que la taille de la cheminée.
Chapelle Dans l'une des tours se trouve la chapelle entièrement décorée de fresques du début du XVI° siècle représentant la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ. Cette chapelle abrite depuis le XVIII° siècle une vierge noire, Notre-Dame d'Anjony.
Deuxième étage – Salle des Preux Cette salle est entièrement décorée de fresques du milieu du XVI° siècle dans les tons d'ocre et de rose sur le thème de la «légende des Neuf Preux». De part et d'autre de la cheminée, Michel d'Anjony et Germaine de Foix, son épouse, maîtres de lieux à l'époque, accueillent les visiteurs. La légende des Preux, très connue au Moyen-âge, met en scène neuf personnages, qui sont ici représentés à cheval. C'est un ensemble exceptionnel, très peu de décors sur ce thème ayant survécu, dans leur intégralité, jusqu'à notre époque. ___________________________
Troisième étage – Salle d'Armes Il s'agit d'une pièce de très grande hauteur avec deux clés de voûte, très différente de la Salle des Preux. Une très grande tapisserie représentant le triomphe de l'empereur Justinien, sous les traits de Louis XIII, couvre l'un des murs, sur les autres figurent des portraits de la famille d'Anjony. On peut voir dans l'une des tours une chambre meublée dans le style du XVIIIe siècle.
Grand guide amateur de CAHORS
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