Corrigé du résumé DS4
Formulez la thèse de l’autrice:
La thèse de Simone de Beauvoir est la suivante: Les femmes aiment les hommes comme des dieux, mais cette idolâtrie les fait souffrir et est inauthentique.
En combien de parties découpez-vous le texte ?
On peut découper le texte en deux parties: 1) L’amour absolu est le but et le bonheur des amoureuses 2) Mais cette idolâtrie les condamne à souffrir
Voici le plan de la 1ère partie: 1) L’amour absolu est le but et le bonheur des amoureuses Le but suprême de l’amour humain comme de l’amour mystique est l’identification avec l’aimé C’est pourquoi, le servir n’est pas assez: elle adopte tout ce qu’il aime Il devient le centre du monde tandis qu’elle laisse s’effondrer le sien dans la contingence Son bonheur suprême est d’être reconnue par l’homme aimé Elle se sent nécessaire et croit posséder l’absolu d’où sa joie tant qu’elle se sent aimée comme les amoureuses célèbres
Voici le plan de la 2nde partie: 2) Mais cette idolâtrie les condamne à souffrir Mais cette félicité est rarement stable L’homme présent n’est pas dieu, de là les tourments de l’amoureuse Certes, les hommes souffrent aussi, mais pas de manière aussi durable ou dévorante Toute amoureuse se reconnaît dans les souffrances de la petite sirène devenue femme Les amants ne sont pas nécessaires l’un pour l’autre Un amour authentique devrait assumer la contingence de l’autre; l’amour idolâtre prête trop de valeur à l’aimé.
Résumé en 109 mots : Aimer, c’est vouloir se confondre avec l’autre, comme avec dieu. L’amoureuse ne se contente donc pas de/ lui obéir, elle se rallie à ses goûts et abandonne son propre univers. Sa gratitude la rend heureuse. Elle se/ croit utile et comblée comme les amoureuses célèbres. Pourtant, ce bonheur est éphémère. L’autre n’est qu’un homme/ et l’amoureuse en pâtit. Lui aussi bien sûr, mais moins intensément. Aussi, chacune se retrouvera dans le triste destin/ de la petite sirène. Personne n’a fondamentalement besoin de quelqu’un. Aimer vraiment impliquerait plutôt d’accepter un individu/ dans son humanité ; l’adorer revient à le surestimer.