Hommage à Sœur Emmanuelle *****
« …je me dis que j’ai vécu cent années de bonheur. J’ai 100 ans et je voudrais vous dire … « …je me dis que j’ai vécu cent années de bonheur. Merci, mon Dieu ! Merci, mon Dieu ! »
« Aime et fais ce que tu veux »(St Augustin) « Le véritable amour, solide, durable, est celui qui cherche le bonheur des autres en même temps que son propre bonheur . »
« Lui (Dieu), je le respire, je l’aspire et je le donne … » Pascal dit : « C’est le cœur qui sent Dieu et non la raison. » Voilà ce qu’évoque la foi, Dieu sensible au cœur et non à la raison. » « Lui (Dieu), je le respire, je l’aspire et je le donne … »
« Le choix d’une religion, c’est la liberté de l’homme. C’est tout « Le choix d’une religion, c’est la liberté de l’homme. C’est tout. Si un homme décide de rester ou de devenir musulman ou chrétien, c’est son affaire, sa liberté. L’homme est libre. Dieu nous a créés libres… Moi, j’aime autant les petits musulmans que les petits chrétiens, quelle différence ? »
« Ce que je veux, ce que j’ai toujours voulu – je vais utiliser un mot un peu trivial, mais tant pis – c’est péter de joie . Parce que l’on aime… Je me dis que si les relations d’amour, d’amitié que l’on a connues dans la vie s’évanouissent tout à coup, disparaissent, quel est leur sens ?
« Tu ne crois pas en Dieu mais Dieu croit en toi. Tu as le sens du partage, tu as le sens de l’amour, tu es un fils de Dieu, alors ne t’en fais pas »
« Vous savez que le mot rosaire vient de ‘rosa’, la rose « Vous savez que le mot rosaire vient de ‘rosa’, la rose. Chaque grain de chapelet, qui correspond à un « Je vous salue Marie » est une rose. Si bien que le rosaire forme une couronne de roses magnifique. »
« La communion, c’est comme une nourriture. Je l’ai parfois comparée – mais c’est une mauvaise comparaison, il s’agit d’une tout autre réalité – au petit bout de chocolat noir que je prenais quand j’étais en pleine activité, et parfois fatiguée, pour me donner du tonus. »
« Je suis comme tout le monde, je crois « Je suis comme tout le monde, je crois. Et ça ne me déplaît pas de ne pas être une privilégiée, de partager les mêmes difficultés que chacun … … Oui, j’ai douté de l’existence de Dieu. Mais alors, je continuais à prier. Je demandais l’aide du Seigneur. Mon cœur croyait toujours. C’était mon esprit qui me posait des questions …
« Oui, je comprends très bien les parents qui se révoltent, je les comprends très bien, mais naturellement que je les comprends. Il faut avoir une foi très profonde pour se dire, comme elles disent là-bas (les femmes des bidonvilles du Caire qui ont perdu un enfant): Moi je souffre, mais lui, mon enfant, il est bien mieux dans la joie de Dieu. »
« Dans les bidonvilles où j’ai vécu – je vais employer un mot un peu vulgaire, mais tant pis – on ne « rigolait ». Pas toujours, bien sûr : il existait toujours un lot de drames et ce n’est pas moi qui vais exalter la misère, j’ai assez lutté contre elle. Mais la joie régnait, une joie profonde, qui tenait à la solidarité. »
« Le bonheur, c’est l’autre et moi… C’est bien sûr une notion relative… Mais que voulez-vous? Je suis heureuse et j’ai connu des gens heureux. Oui, le bonheur existe. »
« J’ai écrit un livre intitulé « Le Paradis c’est les autres ». Je suis absolument persuadée que l’Enfer c’est soi, l’enfermement en soi et que le Paradis s’ouvre, commence, le jour où l’on regarde l’autre, on l’écoute. »
« Moi, je n’aime pas souffrir, je n’ai jamais considéré la souffrance comme une valeur, une sorte de cadeau fait à Dieu. » « …cette souffrance de l’agonie n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est qu’à la fin je vais expirer, je serai aspirée vers Dieu. »
« Elle s’appuyait sur mon bras pour marcher, mais c’est elle qui me portait … »
Ce sont des retrouvailles entre un enfant et son père, « Qu’est-ce que la mort ? Ce sont des retrouvailles entre un enfant et son père, un enfant qui tombe dans les bras d’un père chéri. » (Théodore de Ratisbonne , fondateur de la congrégation Notre-Dame de Sion)
«…pour moi, l’éternité consiste à s’enfoncer de plus en plus dans un abîme d’amour, à y pénétrer chaque jour davantage ; et comme cet abîme d’amour est infini, l’éternité ne suffira pas pour l’explorer, pour baigner toujours davantage dans l’amour de Dieu. »
« Alléluia …! »
« Yalla… »
Diaporama réalisé par : Paul PERRAMANT Paroles extraites du livre de Sœur Emmanuelle avec Jacques Duquesne et Annabelle Cayrol «J’ai 100ans et je voudrais vous dire… » Musiques : ‘Salve Regina’ de Schubert ‘Presto’ de Mozart