Le mot fait déjà rêver.
Pourtant mon cœur lassé de tout
Nira plus de ses vœux importuner le sort
Près de vous ou loin de vous
Un asile dun jour peut attendre la mort.
Dune obscure vallée, jempreinte le sentier
Ou jadis, mes pas sen sont allés
Là, deux rus serpentent sous des ponts de verdure
Dans le silence de la plaine, on entend leur murmure.
Leur onde est limpide, les oiseaux sy abreuvent.
En remontant leur cours je retrouve des souvenirs.
Jadis un moulin déployait ses ailes, pour preuve,
Cette roue crénelée brassant leau qui chavire.
Plus loin sur la rive herbeuse
Sébrouent cygnes et hérons cendrés.
Un tir de chasseur affole la troupe peureuse.
A distance, gonflant leur plumage diapré
Des canards se sont égarés.
La nature dans sa splendeur,
Soffre à nous sans pudeur.
Janine Loisel 22 Mai 2009 Création Claude St- Denis Images prises sur le net Poème de Tous droits réservés " Les Amours de Mado " Musique Richard Abel « Lhymne au printemps »