Les antithrombotiques Service de cardiologie-HMRUC

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Transcription de la présentation:

Les antithrombotiques Service de cardiologie-HMRUC Dr F.GUEDDOUDJ Service de cardiologie-HMRUC

Introduction Les médicaments antithrombotiques et anticoagulants sont d’un usage de plus en plus fréquent en cardiologie et pas seulement mais aussi dans de nombreuses disciplines médicales, et chirurgicales. Les modes d’action de ces différents antithrombotiques doivent être connus pour comprendre les modalités de leur surveillance, le dépistage et le traitement de leurs accidents.

Hémostase-rappels

coagulation TFPI = Tissue factor pahway inhibitor

Définition Les médicaments antithrombotiques rassemblent tous les traitements qui visent à empêcher la formation d'un caillot sanguin (thrombus) qui entraverait la circulation sanguine normale. Plusieurs types de médicaments antithrombotiques sont disponibles, avec des modes d'action et des indications différentes. Certains sont utilisés en prévention, d'autres en traitement suite à la découverte d'un caillot.

Antiagrégants plaquettaires Types d'antithrombotiques Action Noms des antithrombotiques Antiagrégants plaquettaires Empêchent les plaquettes d'adhérer les unes aux autres inhibiteurs de cyclo-oxygénase 1 COX-1 : aspirine Inhibiteurs des récepteurs de l’ADP : clopidogrel , ticagrelor et prasugrel. les anti GpIIb-IIIa: abciximab, eptifibatide, tirofiban.

Anticoagulants Types d'antithrombotiques Action Noms des antithrombotiques Anticoagulants Exercent une action contre la coagulation sanguine et favorisent ainsi une fluidification du sang Les héparines -héparine non fractionnée (HNF) -héparine de bas poids moléculaire (HBPM) Apparentés aux héparines les antivitamine K (AVK) Les NACO ou AOD: -les inhibiteurs de la thrombine IIa. -les inhibiteurs du facteur Xa.

Noms des antithrombotiques Types d'antithrombotiques Action Noms des antithrombotiques Fibrinolytiques ou thrombolytiques Agissent directement sur les caillots sanguins pour les détruire Streptokinase Urokinase l'activateur tissulaire de plasminogène et ses dérivés

LES ANTIAGREGANTS PLAQUETTAIRES Les antiagrégants plaquettaires inhibent l’activation et l’agrégation des plaquettes. Ils sont utilisés dans la prévention primaire ou secondaire des complications thromboemboliques artérielles (inutiles dans les thromboses veineuses). Il y a : Les inhibiteurs de cyclo-oxygénase 1 (aspirine) Les inhibiteurs de la voie de l’ADP (ticlopidine, dipyridamole, clopidogrel, ticagrélor, prasugrel) - Les antagonistes des récepteurs GpIIbIIIa (abciximab….)

1. L’ASPIRINE A faible dose (75 à 500 mg), il existe une inhibition préférentielle du TXA2 (substance proagrégante) au niveau des plaquettes, expliquant l'effet antiagrégant.

1. L’ASPIRINE

1. L’ASPIRINE

1. L’ASPIRINE Indications thérapeutiques: - Phase aiguë des SCA (avec et sans sus-décalage permanent du ST) : ASPEGIC® 150 à 300 mg per os ou 75-250 mg en IVD (si ingestion orale impossible). - Post-infarctus, après mise en place d'un stent, angor stable, AIT, AVC, AOMI, pontage coronaire: posologie faible entre 75 et 160 mg/jour.

1. L’ASPIRINE CONTRE-INDICATIONS: Allergie vraie à l'aspirine,Cependant, en cas de nécessité absolue de traitement par aspirine (patient récemment stenté par exemple), on peut réaliser une désensibilisation en USIC, puis reprendre le traitement par aspirine. Ulcère gastroduodénal évolutif. Maladie hémorragique congénitale. L'association de l'aspirine aux AINS (inhibiteurs sélectifs de la COX-2 et AINS non sélectifs) n'est pas recommandée.

1. L’ASPIRINE Précautions d'emploi: Asthme (possible broncho-constriction par inhibition des prostaglandines, qui sont bronchodilatatrices). Insuffisance rénale (risque d'accumulation et thrombopathie de l'insuffisant rénal pouvant majorer les effets antiagrégants de l'aspirine).

1. L’ASPIRINE EFFETS SECONDAIRES: Gastro-intestinaux : ulcère gastroduodénal, hémorragie digestive, anémie ferriprive par saignement occulte. Ces effets sont liés à l'inhibition de la synthèse des prostaglandines (donc plutôt pour les doses fortes anti-inflammatoires), car les prostaglandines participent à la synthèse du mucus gastrique qui est protecteur contre l'acidité gastrique. - Si hémorragie sévère : transfusion plaquettes +++. - Effets hématologiques : syndrome hémorragique avec épistaxis, gingivorragie ... - Allergie.

2. INHIBITEURS DU RECEPTEUR P2Y12 A L'ADP - Le Clopidogrel, le Prasugrel et le Ticagrélor sont des antiagrégants plaquettaires qui agissent en inhibant la fixation de l' ADP sur le récepteur P2Y12 ( récepteur à ADP ) de la plaquette. - La ticlopidine (TICLID ®) n'est plus utilisée actuellement.

2. INHIBITEURS DU RECEPTEUR P2Y12 A L'ADP On distingue 2 classes : Les thiénopyridines : clopidogrel (PLAVIX®) et le prasugrel (EFIENT®) : empêchent la fixation de l' ADP sur le récepteur P2Y12 de manière irréversible. Les CPTP: Ticagrélor BRILIQUE® : n'empêche pas la fixation de l' ADP sur le récepteur P2Y12, mais son interaction avec le récepteur plaquettaire de l' ADP-P2Y 12 empêche la transduction du signal. CPTP=cyclo-pentyl-triazolopyrimidines

2. INHIBITEURS DU RECEPTEUR P2Y12 A L'ADP CPTP=cyclo-pentyl-triazolopyrimidines

2. INHIBITEURS DU RECEPTEUR P2Y12 A L'ADP -indications: Allergie à l'aspirine (Clopidogrel dans les mêmes indications). • Après pose d'un stent dans l'angor stable, nécessité d'une bithérapie antiagrégante plaquettaire aspirine + clopidogrel • SCA ST- ou ST+ : DAPT 12 mois . • AOMI (Clopidogrel +++ ). • Post-AVC (Clopidogrel +++ ). CPTP=cyclo-pentyl-triazolopyrimidines

2. INHIBITEURS DU RECEPTEUR P2Y12 A L'ADP contre-indications: • Allergie. • Syndrome hémorragique évolutif. • Prasugrel contre-indiqué si : ATCD d'AVC ou d'AIT, cirrhose Child C, poids < 60 kg, âge ≥ 75 ans. • Prasugrel et ticagrélor contre-indiqués en association avec un traitement anticoagulant oral (AVK ou AOD). • A noter que les inhibiteurs du récepteur P2Y12 ne possèdent pas la gastro-toxicité de l'aspirine. CPTP=cyclo-pentyl-triazolopyrimidines

2. INHIBITEURS DU RECEPTEUR P2Y12 A L'ADP CPTP=cyclo-pentyl-triazolopyrimidines

3. INHIBITEURS DU RECEPTEUR GP IIbIIIa De moins en moins utilisés. Bloquent directement le récepteur GP IIb/IIIa des plaquettes au moment de l'agrégation. Abciximab (REOPRO®), tirofiban (AGRASTAT®), eptifibatide (INTEGRILIN®). - Les indications de ces produits sont : SCA ST- avec risque élevé: à la demande du coronarographiste en fonction de l'aspect des lésions. SCA ST+ : après angioplastie primaire (pour le REOPRO®), à la demande du coronarographiste en fonction de l'aspect des lésions. - Les contre-indications de ces traitements sont les mêmes que celles de la thrombolyse.

4. LES HEPARINES Les héparines sont des glycosaminoglycanes d’origine biologique, extraites le plus souvent de la muqueuse intestinale ou pulmonaire animale. On distingue 2 types: l’héparine non fractionnée (HNF) héparines de bas poids moléculaire(HBPM):procédés de dépolymérisation des HNF.

4. LES HEPARINES l’héparine non fractionnée (HNF): - Structure : polysaccharide naturel - Mode d’action : héparine + l’antithrombine AT III : inactivation de la thrombine IIa et du facteur Xa. Pharmacocinétique : Détruite dans le tube digestif : voie parentérale Ne traverse pas la barrière placentaire ni les séreuses Elimination : système réticulo- endothélial Insuffisance rénale: Pas de contre-indication

4. LES HEPARINES l’héparine non fractionnée (HNF): -Formes disponibles: IV: Héparinate sodique 1ml = 5000UI SC: Héparinate calcique 1 ml =25000 UI CALCIPARINE® -Surveillance: Les HNF allongent le TCA et peuvent induire une thrombopénie TCA (surveillance de l’efficacité) (cible entre 2 et 3 le plus souvent, 1,5-2,5 dans la MTEV) taux de plaquettes (surveillance de la sécurité)

4. LES HEPARINES l’héparine non fractionnée (HNF): -Indications: 1-A visée PREVENTIVE: * Indiquée en prévention de la MTEV (risque modéré ou élevé). * Calciparine par voie sous-cutanée, 0,2 ml x 2/jour SC. * Indiquée en cas d'insuffisance rénale sévère contre-indiquant les HBPM et/ou le fondaparinux. * Pas de surveillance 2-A visée CURATIVE: * HNF par voie IV ++++, 15-25 UI/kg/jour continu (IVSE) +/- dose de charge 40 à 50 UI/kg IV. * Calciparine® par voie sous-cutanée * Surveillance : TCA/ PLT INDICATIONS: - Embolie artérielle. - Prothèse valvulaire mécanique. - FA. - En cas de CI aux HBPM ou au fondaparinux (insuffisance rénale sévère) : SCA ST+, SCA ST- , EP, TVP

4. LES HEPARINES l’héparine de bas poids moléculaire (HBPM): obtenus par procédés de dépolymérisation des chaînes longues de l’héparine standard Ont surtout une forte activité anti Xa et peu d’activité anti IIa il en résulte : * qu’il y a moins d’hémorragies Elimination rénale : surdosage en cas d’insuffisance rénale. Voie sous cutanée Pas de surveillance biologique de l’efficacité +++ , sauf chez les patients susceptible de saigner: sujet âgé, IR modérée, Obèse, cachéxie, hgie ou thrombose sous HBPM (activité anti Xa). Surveillance de la sécurité par le taux de plaquettes. Produits disponibles: Enoxaparine (LOVENOX®) seringues à 0,2, 0,4, 0,6, 0,8, 1 ml (1 ml = 10 000 UI anti-Xa). Nadroparine (FRAXIPARINE®) Tinzaparine (INNOHEP®)

4. LES HEPARINES l’héparine de bas poids moléculaire (HBPM): -Indications: 1-A visée PREVENTIVE: * Indiquée en prévention de la MTEV (risque modéré ou élevé). * Enoxaparine LOVENOX® 0,4 ml, 1 injection/jour, à débuter 12 heures avant la chirurgie. 2-A visée CURATIVE: * Enoxaparine LOVENOX® 0,01 ml/kg 2 fois/jour * Pas de surveillance de l'anti-Xa (cible 0,5-1 UI/ml), sauf cas particulier INDICATIONS:TVP, EP, FA, SCA ST+, SCA ST- , EP, TVP

4. LES HEPARINES

4. LES HEPARINES

4. LES HEPARINES

4. LES HEPARINES HBPM et IR: insuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml/minute): CI insuffisance rénale modérée (DFG 30-60 ml/minute): Utilisation avec contrôle de l’activité anti-Xa. fonction rénale conservée (DFG > 60 ml/minute): pas de surveillance d’efficacité.

4. LES HEPARINES

5. FONDAPARINUX Pentasaccharide de synthèse capable de fixer l' AT III et d'engendrer une activité anti-Xa exclusive . S/C, Demi-vie = 17-21 heures . pas de surveillance systématique de l'anti-Xa (idem HBPM). Contre-indiqué chez l'insuffisant rénal sévère (CL < 30 ml/minute). Pas d'antidote spécifique . Indications actuelles : -prévention et trt des TVP- EP –SCA ST-

5. FONDAPARINUX

6. LES ANTI-VITAMINE K Ils assurent une inhibition compétitive de la vitamine K dans les hépatocytes. - Action anticoagulante indirecte liée à la baisse de la synthèse hépatique des facteurs vitamines K-dépendants : prothrombine (II), proconvertine (VII), facteurs Stuart (X) et anti hémophilique B (IX), ainsi que sur les protéines C et S. On distingue 02 familles chimiques: * les coumariniques (warfarine COUMADINE®, acénocoumarol SINTROM®) * les dérivés de l'indane dione (fluindione PREVISCAN®).

6. LES ANTI-VITAMINE K Et selon la durée d’action, on distingue 03 groupes:

6. LES ANTI-VITAMINE K Pharmacocinétique: Indications: Résorption digestive importante Fixation importante à l’albumine plasmatique interactions Catabolisme hépatique médicamenteuses Elimination urinaire prédominante Indications: Maladie thromboembolique Prothèse valvulaire. Fibrillation auriculaire. CMD en FA ou avec un thrombus intra-VG. Embolies systémiques récidivantes.

6. LES ANTI-VITAMINE K Contre-indications: * Allergie au médicament. * Insuffisance hépatique sévère. * Hémorragie patente. * Association avec certains médicaments +++AINS * Allaitement.

6. LES ANTI-VITAMINE K Effets secondaires: * Risque hémorragique en cas de surdosage (INR  5) * Effets propres aux coumariniques: Gastralgies, nausées, urticaire, alopécie, ulcérations buccales (SINTROM®). *embryopathie coumarinique.

6. LES ANVITAMINE K Surveillance biologique: 1* Taux de prothrombine (TP), expression du temps de Quick, s’exprime en pourcentage de la capacité de coagulation normale et répond au premier objectif. Le TP explore 3 des facteurs sensibles aux AVK (II, VII, X). Il doit être de 25 et 35 % pour assurer une hypocoagulation efficace, mais il ne doit plus être utilisé aujourd’hui, l’INR devant être la référence. 2* INR (International Normalised Ratio) -Les thromboplastines utilisées comme réactifs pour déterminer le TP sont différentes d’un laboratoire à un autre, ce qui conduit parfois à des résultats différents chez un même sérum entre 2 laboratoires. Temps de Quick du malade Temps de Quick du témoin

6. LES ANVITAMINE K Surveillance biologique: L’INR est définie comme le rapport du TP du malade sur le TP du témoin, élevé à la puissance ISI (International Standardised Index). Chaque laboratoire fournit l’ISI correspondant à sa propre thromboplastine. L’INR permet donc de standardiser les résultats du TP et de supprimer les variations dues aux différents réactifs.

6. LES ANVITAMINE K

7.LES ANTICOAGULANTS ORAUX DIRECTS Particularités: Molécules de synthèse chimique Inhibition des facteurs cibles Xa et IIa libres et liés Efficaces, faciles d’utilisation +++ Délai d’action rapide +++

Prix : 69,33 € Prix : 38,76 € Prix : 71,53 € Prix : 2,00 €

7.LES ANTICOAGULANTS ORAUX DIRECTS CLASSIFICATION : Les AOD comprennent deux classes : les inhibiteurs de la thrombine (DCI : «gatran») ; les inhibiteurs du facteur Xa (DCI : «xaban»).

7.LES ANTICOAGULANTS ORAUX DIRECTS Inhibiteurs du facteur IIa : La première molécule commercialisé est le dabigatran (Pradaxa*). Cette spécialité bénéficie d'une AMM européenne (bientôt disponible en Algérie), il se donne en deux prises quotidiennes, avec des comprimés dosés à 150 et 110 mg. Inhibiteurs du facteur Xa: La première molécule commercialisée dans cette nouvelle famille est le Rivaroxaban sous le nom de spécialité de (Xarelto*), déjà disponible en Algérie. Trois dosages sont disponibles, 10, 15 et 20 mg (donné en une seule prise).

7.LES ANTICOAGULANTS ORAUX DIRECTS Vérifier avant toute prescription : L’indication respectée : respect AMM NFS, plaquettes, ASAT, ALAT, TP, TCA Clairance créatinine Vérifier les interactions médicamenteuses L’absence d’atteinte hépatique connue L’absence d’état de grossesse ou d’allaitement L’absence de saignement actif (digestif…++) L’absence de troubles cognitifs chez le patient

7.LES ANTICOAGULANTS ORAUX DIRECTS Indications : prévenir la survenue d’accidents thromboemboliques, notamment les accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans la fibrillation auriculaire non valvulaire. prévention des événements thromboemboliques veineux Traitement curatif des TVP et des embolies pulmonaires.

7.LES ANTICOAGULANTS ORAUX DIRECTS CONTRE-INDICATIONS : - Hémorragie aiguë ; trouble de l'hémostase ; insuffisance rénale (Cl< 30 mL/minute, < 15 mL/minute pour apixaban) - Kétoconazole, ciclosporine, tacrolimus

8.LES THROMBOLYTIQUES Ce sont des fibrinolytiques. Ils favorisent la formation de plasmine, ce qui accélère la dissolution des caillots intravasculaires. On utilise 3 médicaments : Le t-PA et ses analogues (=activateur tissulaire du plasminogène): r-tPA (Actilyse®) , Le Reteplase (Rapilysin®) et le ténectéplase (Metalyse®) qui sont des dérivés modifiés du t-PA. - La streptokinase. - L’urokinase.

8.LES THROMBOLYTIQUES Mode d’action : Les médicaments : ▪ Les thrombolytiques transforment le plasminogène (inactif) en plasmine (active). ▪ La plasmine est à l’origine de l’activité de lyse des thrombus dans l’organisme. Les médicaments : a - La streptokinase Enzyme extraite des cultures de streptocoque hémolytique. Elle détermine l'apparition d'anticorps spécifiques. CI spécifiques : Infection streptococcique récente, injection de streptokinase dans les 6 mois, terrain allergique authentifié (asthme, allergie médicamenteuse)

8.LES THROMBOLYTIQUES b - L'urokinase Cet enzyme est extrait de l'urine humaine ou des cultures de cellules rénales humaines. Contrairement à la streptokinase, le problème de l'antigénicité ne se pose pas. c – L’activateur tissulaire du plasminogène - (Actilyse®). L'activateur tissulaire ou vasculaire du plasminogène (tPA) est produit par des techniques de biologie moléculaire : r-tPA (r pour recombinant). Il n'y a pas de problème d'antigénicité. Le tPA s'administre en perfusion continue. d – Le Reteplase (Rapilysin®) et le ténectéplase (Metalyse®) Sont des dérivés modifiés du t-PA dont l’élimination est plus lente, ce qui permet de les administrer en bolus au lieu d'une perfusion continue. Cela simplifie le traitement en urgence de l'infarctus du myocarde.

8.LES THROMBOLYTIQUES Indications : Les thrombolytiques sont toujours prescrits en association d’un traitement héparinique à dose curative. Les indications reconnues des thrombolytiques sont : - Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST pris en charge idéalement dans les 12 premières heures. Le thrombolytique de choix est le ténectéplase. - Embolie pulmonaire massive avec choc cardiogénique. Le thrombolytique de choix est l’activateur tissulaire du plasminogène (t-PA).

8.LES THROMBOLYTIQUES CONTRE-INDICATIONS: ABSOLUES Antécédent d'hémorragie intracrânienne ou AVC dont l'origine est inconnue à n'importe quel moment. AVC ischémique dans les 6 derniers mois. Lésions ou néoplasies ou malformations artério-veineuses du SNC. traumatisme crânien majeur récent /chirurgie / blessure à la tête (au cours du mois précédent) Hémorragies gastro-intestinales au cours du dernier mois. Trouble de saignement connu (à l'exclusion des règles). Dissection aortique. ponctions non compressibles au cours des 24 dernières heures (par exemple biopsie du foie, piqûre lombaire).

8.LES THROMBOLYTIQUES Relatives AIT au cours des 6 mois précédents. Anticoagulation orale. grossesse ou dans 1 semaine après l'accouchement. Hypertension réfractaire (PAS>180mmhg et/ou PAD >110mmhg). une maladie hépatique avancée. endocardite infectieuse. ulcère peptique active. réanimation prolongée ou traumatique.

MERCI POUR VOTRE ATTENTION DR.FOUDIL GUEDDOUDJ Fodcardio@Gmail.com