Le musée de la Cie des Indes Brest Le musée de la marine et Port Louis Le musée de la Cie des Indes
Le musée de la Marine de Brest est installé dans le château presque deux fois millénaire de la ville. Ce qui lui donne un aspect «forteresse» et «univers de pierres», à l'opposé de celui de Rochefort, situé dans un hôtel.. Jusqu'à la Révolution, le château sert de forteresse, de logis pour le gouverneur (à partir de Richelieu) et de garnison. A la Révolution, il devient prison, mais retrouve son rôle de forteresse militaire sous l'Empire, et, plus généralement, de place de garnison au XIXe siècle. Pendant la première guerre mondiale, des prisonniers allemands y sont internés. Enfin, en 1921, la forteresse est rayée de la liste des places de guerre. Puis en 1923, un décret ministériel en fait un monument historique, et, à ce titre, dorénavant, protégé. Les amateurs de vieilles pierres seront ravis de visiter ce musée, riche de maquettes, d'éclatés, de figures de proue, de demi-coques accrochées aux murs, de tableaux, le tout exposé dans des pièces remplies d'Histoire.
Le château de Brest qui abrite le musée est en activité depuis 1700 ans. Il est rayé des places de guerre en 1921 et devient monument historique en 1923.
Les remparts du château avec des navires de guerre en arrière-plan.
Série de maquettes dûment protégées dans l'univers de pierres que constituent les salles du musée de la Marine de Brest.
Maquette de «La Bretagne» dans une salle du musée Vaisseau trois-ponts du XVIIIe siècle.
Figure de proue en taille réelle. La poupe de «La Bretagne»
Une salle du musée avec maquettes, demi-coques et figures de proue.
Salle du musée (que l'on croirait logée dans une casemate).
La poupe de «La Bretagne» (maquette contemporaine).
«La Cordelière», nef médiévale. Maquette de «La Cordelière», nef médiévale.
Maquette de «La Réale», galère royale sous Louis XI.
Un bel éclaté d'un vaisseau du XVIIIe entouré de figures de proue et de bustes. Salle de la tour du donjon (XVIe siècle).
Vue de la salle du haut sous un autre angle. (Tour du donjon).
Une salle du musée et son atmosphère de pierres.
Vue en totalité de la salle dans la tour du donjon.
Le musée de la Cie des Indes Port Louis Le musée de la Cie des Indes
La ville de Port-Louis, à côté de Lorient, peut se vanter de posséder un magnifique musée : celui de la Compagnie des Indes, créée en 1664 par Colbert. Dans plusieurs salles très proprement aménagées, vous pourrez découvrir de somptueuses maquettes de navires marchands (faites au début des années 1980) , des porcelaines de Chine du XVIIIe siècle, des maquettes qui reproduisent des ports orientaux (Canton et Pondichéry), des documents d'époque sur la vie de la Compagnie. Sans oublier une très enrichissante coupe transversale d'un navire marchand complètement chargé et la reproduction longitudinale des quatre ponts d'un navire. C'est un vrai régal pour les yeux et pour tous ceux que l'Histoire navale intéresse. Si l'on y ajoute la grande salle du «Musée de la Marine», la visite de la Citadelle de Port-Louis vaut vraiment le détour.
Une salle du musée avec la maquette du «Soleil d'Orient». Grande salle du musée avec maquettes des ports de Pondichéry et de Canton. La poupe du «Massiac» Navire marchand de la Compagnie des Indes.
Une coupe en porcelaine de Chine derrière sa vitrine. La poupe du «Comte d'Artois», navire marchand de la Cie des Indes.
Vitrine de porcelaines de Chine. Une «indienne», tissu de coton qui envahit l'aristocratie et la bourgeoisie sous Louis XV. Vitrine de porcelaines de Chine.
Cahiers de la Compagnie des Indes, 2002-2003. Historiquement, le goût pour la porcelaine de Chine a commencé à envahir la France avec la visite de l'ambassade du roi de Siam à Versailles en 1686. Parmi les cadeaux offerts au roi se trouvaient mille cinq cents pièces de porcelaine de tous styles et de toutes tailles. Louis XIV en distribua une bonne partie à des officiels et à des favorites. Le goût se répandit jusque dans les provinces. En 1692, on dénombrait déjà vingt marchands d'art chinois. Parmi les collectionneurs de céramique d'Extrême-Orient, Louis de France (1661-1711), dit «Le Grand Dauphin» se distinguait entre tous : Il reçut plus de quatre-vingt-quatre porcelaines de l'ambassade. Au XVIIIe siècle, le goût pour la Chine ou «lachinage» se renforça encore avec le succès des voyages de l'Amphitrite (1700 et 1703) qui ouvrirent dans le royaume les portes du grand commerce de porcelaine chinoises. Ces porcelaines étaient vendues à Nantes jusqu'en 1733, puis à Lorient. Source : «Les Indes en partage», Cahiers de la Compagnie des Indes, 2002-2003.
«La Sirène», navire marchand de la Compagnie des Indes.
«La Sirène» détails du pont et de l'éclaté. Vitrine de porcelaines de Chine.
Maquette de navire marchand et vitrine de porcelaines et de documents d'époque.
La poupe du «Soleil d'Orient». Assiette de porcelaine chinoise à décor armorié. Si les premières porcelaines rapportées de Chine comportaient des thèmes chinois, les choses évoluèrent rapidement. Au XVIIIe siècle, les producteurs chinois voulaient satisfaire la clientèle européenne. Aussi les artistes s'inspiraient-ils de gravures rapportées par les navires marchands et correspondant aux goûts de l'époque des Lumières. On y trouvait tous les thèmes à la mode : musique, religion, littérature, Histoire, galanterie, etc.
Maquette du port de Lorient en 1752.
Maquette du port de Pondichéry Maquette du port de Pondichéry. Pondichéry faisait partie de l'Empire français et le resta après le traité de Paris de 1763.
Maquette du port de Canton et des factories européennes Maquette du port de Canton et des factories européennes. Canton était la seule ville chinoise ouverte au commerce étranger.
La salles des maquettes La salles des maquettes. Au premier plan, une très intéressante coupe d'un vaisseau marchand de la Compagnie.
Éclaté d'un vaisseau marchand : les détails de la proue.
Éclaté d'un vaisseau marchand de la Compagnie des Inde.
«Le Comte d'Artois»
«Le Comte de Provence», vaisseau marchand de la Compagnie des Indes.
La poupe du «Comte de Provence». L'éclaté du »Comte d'Artois» en coupe horizontale. La cale et le deuxième pont. L'éclaté du »Comte d'Artois» en coupe horizontale. Le premier pont et le pont supérieur.
«Le Soleil d'Orient». Vaisseau marchand de la Compagnie des Indes.
Maquette d'un senau.
«Le Coche», vaisseau marchand de la Compagnie des Indes.
Musique : Marine life. Photos et textes du Patrimoine culturel Français . Février 2016