Personne ne veut que le handball fasse un jour la une des journaux avec ce type d’ article COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
La mort du jeune rugbyman de Billom pose question Le jeune rugbyman de 17 ans, de Billom, dans le Puy-de-Dôme, est décédé au lendemain d'un match, suite à un choc qu'il a reçu à la tête, samedi 19 mai. Le décès d'un jeune joueur de rugby de Billom a été retrouvé mort dans son lit le lendemain d'un match, suscite beaucoup d'émotions. A la suite d'un plaquage sur un adversaire, l'adolescent reste au sol. Quand son entraineur arrive auprès de lui, le joueur semble lucide. "Je lui ai demandé de bouger les bras, les jambes…Tout allait bien. » Au cours de la 3ème mi-temps le jeune joueur se sent fatigué, il écourte alors la fête. Il mourra dans la nuit. L'autopsie a révélé une hémorragie à la surface du cerveau qui l'a progressivement entrainé dans le coma, puis vers la mort. Aujourd'hui, une question se pose : Le Billomois, qui avait participé en milieu de semaine à un championnat scolaire, était-il suffisamment lucide pour entrer à nouveau sur un terrain moins de 48heures après son dernier match ? COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
Deux commotions successives ont provoqué la mort d'un joueur de 17 ans en Nouvelle-Zélande Deux ans après la mort d'un jeune joueur de 17 ans en Nouvelle-Zélande suite à une commotion cérébrale, un rapport médical a établi un lien avec un précédent choc. Jordan Kemp aurait été autorisé à reprendre la compétition trop rapidement. COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
LOI ROWAN STRINGER OTTAWA - CANADA LOI ROWAN STRINGER OTTAWA - CANADA Rowan Stringer aimait jouer au rugby. Athlète dévouée ayant un esprit de compétition, elle était la capitaine de l’équipe de rugby de son école secondaire. Elle est décédée en mai 2013 à l’âge de 17 ans à la suite de blessures à la tête qu’elle a subies en jouant au rugby. Dans la semaine précédant son dernier match, Rowan fut plaquée deux fois en jouant, et elle a probablement subi une commotion cérébrale après chaque coup. Ses commotions cérébrales ne furent pas rapportées et elle continua à jouer. Rowan se doutait qu’il y avait un problème, car elle a texté une amie au sujet de sa condition et effectué une recherche sur Google pour trouver de l’information sur les commotions cérébrales. Lorsqu’elle fut frappée de nouveau lors de son dernier match, Rowan fut victime du syndrome du second impact, une inflammation importante causée par une deuxième blessure au cerveau toujours en voie de guérison d’un traumatisme précédent. Rowan s’est effondrée sur le terrain le 8 mai 2013 et est décédée quatre jours plus tard. COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
L La commotion cérébrale est un ébranlement du cerveau consécutif à un choc Elle est souvent méconnue, sous estimée car elle peut être sournoise et discrète Il n’ y a pas de lésion évidente décelable par une imagerie et n’ entraine pas forcément une perte de connaissance Il existe un faisceau de signes qui permettent d’évoquer une commotion cérébrale COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
On ne peut la confirmer que dans un délai de 48 heures minimum Ce qu’on sait avec certitude c’est que le cerveau demeure vulnérable pendant une certaine période variable d’ un individu à l’ autre COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
IMPACT DIRECT au niveau de la TÊTE IMPACT CEREBRAL résultant d’un choc au niveau du CORPS CHUTE sur la TÊTE COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
LE HANDBALL PROFESSIONNEL Depuis 2012,des procédures en LNH et LFH se sont mises en place pour permettre une prise en charge des commotions cérébrales survenant en compétition grâce à une collaboration corps arbitral / staffs médicaux Mais ces protocoles sont facilement applicables du fait de la présence obligatoire d’un médecin lors des rencontres COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
La cible à PRIVILEGIER LE syndrome du second impact COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
Le syndrome du second impact a un risque de mortalité de 50% C’est la conséquence catastrophique de l’accumulation de deux commotions cérébrales sur une période courte avant la récupération du cerveau ( disparition des symptômes ) C’est une affection rarissime mais même un coup d’ apparence faible porté au cerveau peut suffire à le provoquer Le syndrome du second impact a un risque de mortalité de 50% Et la probabilité d’ avoir des séquelles permanentes est proche de 100% 95% des cas touchent des enfants de moins de 18 ans Source Orthopédics Team Utah / septembre2016 COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
En cas de rupture partielle d’un ligament croisé du genou , laisseriez vous un joueur reprendre 48 heures plus tard ? En cas de déchirure d’un muscle de la cuisse ou du mollet , envisageriez vous de rejouer 2 jours après la blessure ? Pour une commotion cérébrale s’il aggrave sa lésion , le joueur a un risque de 1 sur 2 de mourir COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
Il est PRIMORDIAL que les handballeurs sachent : que les commotions cérébrales peuvent survenir lors de la pratique du handball que dès qu’ il existe une suspicion de commotion cérébrale, il est INDISPENSABLE de retirer du jeu la victime du traumatisme pour qu’elle bénéficie très rapidement d’un avis médical COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
SENSIBILISER & INFORMER = POSTER QUE FAIRE CHEZ LES NON PROFESSIONNELS EN L’ABSENCE DE PRÉSENCE MÉDICALE ? SENSIBILISER & INFORMER = POSTER AGIR dans un esprit pédagogique = CARTON BLANC COMMISSION MEDICALE NATIONALE FFHB
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