LES CARRIERES DE LUMIERES - 2019 -
AVEC MARIJO
Les Carrières de Lumières sont situées en Provence, au pied de la falaise supportant le vieux village des Baux-de-Provence.
Ces carrières ont fourni le calcaire blanc utilisé pour la construction de la cité des Baux et son château. Au XIXe siècle le développement industriel fit croître la demande de pierre de construction et les Baux exploitèrent alors un grand nombre de carrières, dont les Grands Fonds, aujourd’hui le site des Carrières de Lumières. Après la Grande Guerre, de nouveaux matériaux de construction comme l'acier et le béton remplaçant la pierre, la carrière fut fermée définitivement, en 1935. C'est grâce à Cocteau que ces carrières du Val d'enfer seront réhabilitées dans les années 60 alors qu’il décida d’y tourner « Le Testament d’Orphée ». En 1975, Albert Plécy, subjugué par la beauté du lieu, décida de l'utiliser afin de placer le spectateur au cœur de l’image. Il imagina et créa la Cathédrale d’images. Depuis 2011, la ville des Baux-de-Provence a confié à Culturespaces la gestion des carrières.
Les Carrières de Lumières sont un site de spectacles géants audio-visuels créés dans cette ancienne carrière.
C’est, dans la pénombre, sur les parois calcaires immaculées des hautes salles, jusqu’à 14 m de haut, les sols et les piliers des carrières viabilisées du Val d'Enfer servant d'écran, que se déroule le spectacle . En trois dimensions, c’est une projection féerique et géante de diapositives. Le spectateur est immergé dans un univers à la fois visuel et musical. La mise en lumière fait découvrir le caractère unique et insolite du lieu, révélant sa beauté minérale. Des procédés à la pointe de la technologie en font la plus grosse installation multimédia fixe en France avec 70 vidéoprojecteurs et 70 serveurs pour projeter des images sur plus de 6000m2 de surface. Le spectateur se retrouve totalement immergé dans l'image projetée sur toutes les surfaces de la pierre. Quant au sol, il est intégralement recouvert et devient un immense tapis d'images. Commencées le Ier mars 2019, les projections quotidiennes dureront jusqu’au 5 janvier 2020.
VAN GOGH
« Les Carrières de Lumières mettent à l'honneur les œuvres de Vincent van Gogh (1853-1890) qui peignit pendant les 10 dernières années de sa vie plus de 2 000 tableaux, aujourd’hui dispersés à travers le monde. Sur les 7 000 m² des Carrières, cette nouvelle création visuelle et sonore retrace la vie intense de l’artiste fasciné par les teintes chaudes et colorées de la Provence… …L’exposition évoque le monde intérieur à la fois démesuré, chaotique et poétique de Van Gogh à travers ses toiles les plus emblématiques, de la Nuit étoilée (1889) aux Tournesols (1888) en passant par sa célèbre Chambre à coucher peinte à Arles en 1889. » Note :Tous les textes de ce diaporama, entre guillemets, proviennent des panneaux d’affichage ou du site des Carrières de Lumières.
Une valse de couleurs en prélude !
« L’introduction veut suggérer la force expressive de Van Gogh à travers la densité de la couleur. Son regard pénétrant invite à le suivre dans son monde intérieur… »
On se retrouve d’abord « au cœur de la Provence, des Alpilles à Saint-Rémy. Dans Le semeur au soleil couchant (Arles 1888), le soleil envahit la toile et l’espace de sa lumière. Les champs de blé sont dessinés à coups de pinceaux dans une dominante de bleus, le ciel est peint en jaune : l’inversion des couleurs soulignant la liberté de l’artiste. »
« Contrastant avec cette explosion de lumières, les tons foncés et sombres des paysages nordiques… »
Sont présentés « les paysans dans la dureté de leur vie quotidienne, à travers des œuvres souvent méconnues de l’artiste. » Ci-dessus, à gauche, Paysanne assise devant sa porte, épluchant des pommes de terre.
Ci-dessous, Gordina De Groot à côté d’une Tête de paysan à casquette.
« Les Tournesols, série de sept tableaux peints à Arles en 1888, marquent le retour de l’artiste en Provence. Une explosion de bouquets et de pétales multicolores illustre le passage à la couleur »
A droite, Vase aux bleuets et coquelicots.
Les iris si souvent reproduits…
« Le regard se lève vers L’amandier en fleurs que Van Gogh peint vers la fin de sa vie, en 1890, pour la naissance de son neveu, Vincent Willem. »
« Dans le Paris de la fin du XIXe siècle se succèdent les paysages de banlieue avant l’urbanisation, d’Asnières à Montmartre. » Le moulin de la Galette devient l’un des sujets de prédilection de l’artiste.
« Durant cette brève transition, dans un voyage qui le conduira du nord de l’Europe vers le sud de la France, son œuvre se déploie dans toute la force de sa palette chromatique. »
Eglogue en Provence – Un couple d’amoureux
Ci-dessous, Femme italienne L’artiste effectue de nombreux portraits de personnages qu’il rencontre… A droite, Agostina Segatori assise dans le café duTambourin. Ci-dessous, Le facteur Joseph Roulin. Ci-dessous, Femme italienne
Avec le chapeau, Portrait de Patience Lescalier.
Van Gogh entretient une correspondance régulière avec son frère Théo alors qu’il a retrouvé la ville d’Arles. On découvre qu’elle a marqué son œuvre par toute la puissance de sa lumière.
« Motifs récurrents dans l’œuvre de Van Gogh, cyprès et champs d’oliviers envahissent l’espace. Van Gogh réinvente le paysage en exprimant à la fois la beauté et la tourmente qu’évoque pour lui la nature. »
Olivier dans le jardin de l’hôpital Saint-Paul « Cette atmosphère à la fois sublime et menaçante se retrouve dans le ciel nocturne auréolé de milliers d’étoiles de La nuit étoilée sur le Rhône, 1888, et La nuit étoilée, 1889. » Olivier dans le jardin de l’hôpital Saint-Paul
Hôpital Saint-Paul
Champ d’oliviers
« Le regard part de l’intérieur de l’asile de Saint-Rémy où Van Gogh séjourne en 1889 pour se porter vers l’extérieur sur le jardin ordonné et les allées de platane. »
Maisons de Daubigny
Champs de blé à Auvers
« Cette section se consacre à la série d’autoportraits d’un Van Gogh au regard inquiétant : les traits de pinceau, au service du for intérieur mouvementé de l’artiste, exprimant l’image que le peintre se fait de lui-même … … Son âme tourmentée retentit dans la force du trait et l’intensité de la couleur. »
« L’exposition s’achève dans une immersion dans les grands paysages de Van Gogh qui font vibrer la nature. Le Champ de blé aux corbeaux (1890), l’une des dernières œuvres de l’artiste, montre un ciel menaçant contrastant avec le champ de blé aux nuances dorées. Le ciel est orageux, la pluie tombe et dans les champs de blé, les corbeaux s’envolent, s’emparent de tout jusqu’à obscurcir le ciel… »
images du monde flottant Japon Rêvé, images du monde flottant
« C’est un voyage dans le Japon de l'imaginaire commun, celui des geishas, des samouraïs et des esprits, qui trouve sa source dans les estampes japonaises qui ont commencé à circuler en Europe dans la seconde moitié du XIXe siècle, à l'occasion de l'ouverture des échanges commerciaux entre l'occident et le Japon. Cette révélation de l'art japonais va bouleverser l'art occidental : la peinture des Impressionnistes et des avant-gardes, Van Gogh, Gauguin, Bonnard, mais aussi les arts décoratifs, la musique et la danse… ... Le Studio Danny Rose a fait un travail de sélection qui donne un petit aperçu de la grande diversité, richesse et modernité de ces œuvres (le mouvement artistique japonais qu'est l’Ukiyo-e, débute au XVIIe siècle, pour ne se terminer qu’au XIXe) et de leurs auteurs (certains très connus du public, comme Hokusai et d'autres moins, comme Kuniyoshi, Utamaro, Kunisada...) et un travail important de mise en scène pour esquisser le Japon Rêvé que ces œuvres nous évoquent. »
« Japon Rêvé est une miniature en forme de promenade contemplative dans les décors de ce Japon qui n'existe plus mais qui n'en finit pas de nous fasciner. C'est par la nature que le Japon des maîtres de l'estampe commence à se raconter : la beauté éphémère des cerisiers en fleurs laisse la place à une forêt magique et mystérieuse. »
« Et puis la mer, l'iconique grande vague d' Hokusai submerge les Carrières. »
« Les traits des charmantes geishas, vêtues de leurs kimonos aux motifs élégants et colorés, se dévoilent de derrière les paravents en papier de riz et comme dans la nature où tout est question de contrastes. »
« Après tant de douceur, la danse guerrière des samouraïs nous emporte
« Pour finalement nous laisser redescendre portés par le vent, parmi les lanternes qui flottent dans le ciel nocturne. »
En sortant de la carrière principale, on peut aussi, dans un petit espace consacré à Jean Cocteau, profiter d’une projection sur cet artiste. Les années précédentes, c’était une présentation sur l’œuvre filmée dans les carrières, dans les années 60, le Testament d‘Orphée, au déroulement bizarre pour lequel l’artiste disait : « Les événements, dans ce film, s’enchaînent comme dans le sommeil… Et cette logique de l’inconscient échappe à la raison. » On s’attarde maintenant sur un résumé de sa vie.
Photo de jeunesse
Cocteau dans son bureau et au repos, dans un jardin…
D’autres diaporamas sur : Musique : Chopin – Valse en do dièse mineur Photos, conception et réalisation : M.-J. Farizy-Chaussé Sources d’informations : Site de l’œuvre complète de Van Gogh et les textes viennent essentiellement des panneaux affichés sur place et du site des Carrières de Lumières. Avril 2019 marijo855@gmail.com D’autres diaporamas sur : http://famille3.morhain.net/category/marie-jo/ http://www.pps-images-photos.com/createurs/marijo.html http://www.imagileonation.com/marie-jo.ws
Autres diaporamas sur le Val d’Enfer et les Carrières de Lumières : 2013 http://www.pps-images-photos.com/pps/france/page/baux_de_provence_3_val_d_enfer_marijo.html 2014 : http://www.pps-images-photos.com/pps/arts/pages/carrieres_de_lumieres_marijo.html 2015 : http://www.pps-images-photos.com/pps/arts/pages/carrieres_lumieres_2015_marijo.html 2016 : http://www.pps-images-photos.com/pps/france/page/carrieres_lumieres_2016_marijo.html 2017 http://www.pps-images-photos.com/pps/france/page/carrieres__lumieres_2017_marijo.html 2018 http://www.pps-images-photos.com/0_pages_de_pps/carrieres_de_lumieres_2018_marijo.html
AU REVOIR
Etoiles sur le Rhône