Corrigé du résumé DM3
Formulez la thèse de l’auteur
La thèse de Nicolas Grimaldi peut se formuler ainsi: Pascal a tort: on n’aime pas uniquement les qualités qu’une personne peut perdre.
En combien de parties découperiez-vous le texte ?
On pourrait découper le texte en trois parties: 1) Pascal se trompe sur l’amour 2) Car il serait dès lors impossible d’aimer 3) Lier l’amour et la connaissance est donc une erreur
Combien d’idées pensez-vous restituer en 100 mots ?
1) Pascal se trompe sur l’amour: Pascal a montré que la réalité de notre moi était énigmatique J’ai certes des qualités mais il suffit d’un rien pour que je les perde et ne sois plus aimable Conclusion : on aime les qualités, pas l’essence d’une personne Or, l’amour récuse tout raisonnement. Pascal feint d’y voir un calcul. Réduire l’amour à un quiproquo est un sophisme
2) Car il serait dès lors impossible d’aimer: Que reste-t-il quand une personne perd ses qualités propres ? Pascal répond rien : ceux qui croient nous aimer ne nous connaissent pas car nos qualités sont comparables aux vêtements et je ne suis moi que pour moi En conséquence, seul Dieu aime et est aimé
3) Lier l’amour et la connaissance est donc une erreur: La grande erreur pascalienne consiste à expliquer l’amour par la connaissance de l’autre Si c’était vrai, l’amour ressemblerait à un tournoi L’infortune ne change pas le regard de ceux qui aiment Pascal s’interroge à raison, mais les contes pressentent que nous aimons le meilleur et le pire chez l’autre
Résumé en 107 mots: Pour Pascal, notre identité serait un mystère. On aime des qualités aléatoires, pas ce que je suis. Cette logique est/ trompeuse car l’amour est irrationnel. Il ne repose pas sur un malentendu. Alors, l’amour résiste-t-il à ces/ aléas ? D’après Pascal, nous seuls avons conscience de notre identité, nos proches ne s’attacheraient qu’à notre étoffe. L’/amour concernerait donc Dieu uniquement. En réalité, connaître une personne n’est pas nécessaire pour l’aimer. Ce n’est/ pas une compétition et l’affection des proches est profonde. À Pascal, les conteurs répondent que l’amour s’intéresse/ au meilleur et au pire de chacun.