LE CLOPORTARIUM (recette filmée) Où comment fabriquer une boîte destinée à l’élevage de Cloportes ! D’après une idée de P. Stücki et F. Turrian, tirée du dossier pédagogique : « En suivant Topi la taupe dans le monde mystérieux du sol » WWF Suisse
Matériel à réunir : Deux pots en plastique (genre à fromage blanc), dont un muni de son couvercle Un morceau de tulle ou de toile de nylon Une bougie Des ciseaux, une pince et un clou Un perforateur
1. Découper le gobelet en deux parties égales (entamer le plastique avec un couteau-scie puis terminer avec des ciseaux).
2. Couper un morceau de tulle (environ 20 cm sur 20 cm) 2. Couper un morceau de tulle (environ 20 cm sur 20 cm). Introduire la moitié supérieure du gobelet dans la moitié inférieure en y intercalant le morceau de tissu. Tendre la toile pour former un petit plancher entre les deux parties du gobelet !
3. Saisir le clou au moyen de la pince, le chauffer à la flamme de la bougie et, sans attendre, percer le pot à mi-hauteur, le but étant de faire fondre le plastique pour souder les deux parties. Répéter l’opération en faisant le tour du pot.
5. Emboîter le gobelet obtenu dans un gobelet entier contenant de l’eau (celle-ci ne doit pas dépasser le plancher de tulle). Niveau maximum de l’eau
6. Fermer le gobelet supérieur avec son couvercle 6. Fermer le gobelet supérieur avec son couvercle. Trouer-le avec le clou préalablement chauffé (ou avec tout autre objet perforant). Le « cloportarium » est maintenant terminé. Il n’y a plus qu’à y installer les premiers locataires !
Au moyen du perforateur, découper des rondelles dans le limbe de différentes sortes de feuilles puis disposer-les en cercle sur le plancher du cloportarium en alternant les essences (« cafétéria-test ») : le but est de mettre en évidence d’éventuelles préférences alimentaires !
Pour faire un élevage, on peut aussi, tout simplement, déposer quelques feuilles fraîches au fond de la boîte. On visitera régulièrement ses protégés pour renouveler la nourriture (sans évacuer les crottes, voir ci-après) et découvrir d’éventuels rejetons !
Après quelques semaines, le plancher de la boîte est jonché de débris végétaux et des nombreuses crottes que les locataires produisent et consomment obligatoirement plusieurs fois de suite ! Il est donc indispensable de ne pas nettoyer la boîte sous peine de voir ses pensionnaires dépérir puis mourir de faim ! Porcellio scaber, le Cloporte « rugueux » ! Crottes : colonisées par des bactéries qui poursuivent la décomposition de la matière organique initiée lors de la première digestion, elles sont consommées plusieurs fois par leurs auteurs ! Une feuille fraîche (Clématite) … et une autre, fortement dégradée
Pour en savoir plus sur le sujet, on se reportera avec profit au n°110 de « La Salamandre » :