Le droit robinsonien Nicholas Kasirer
Problématique et Plan Problématique Plan: L’absence d’autrui, est-il fatale pour la production du droit? Plan: L’île de la Désolation L’île administrée L’autre île
L’île de la Désolation: l’anti-juridique « La souille est ma défaite, mon vice. Ma victoire, c’est l’ordre moral que je dois imposer à Speranza contre son ordre naturel qui n’est que l’autre nom du désordre absolu »
L’île administrée : le droit robinsonien Le droit comme outil: l’implantation d’un système juridique Rédige et formalise un droit pour l’île Le droit ou la morale? Trop proche du soi pour être juridique La mise des lois sur papier et la ritualisation judiciarisée répondent aux objectifs de l’extériorisation
L’île administrée : le droit robinsonien À la recherche de l’autrui Trois hypothèses La « latence de société » La personnification des plantes et des animaux Le « multiplicity of selves »
L’autre île : le non-droit L’arrivée et le départ de Vendredi L’ île administrée comme « une entreprise vaine et folle » Robinson se trouve à nouveau seul Porteur d’une « civilisation juridique interculturelle » ou une « identité juridique plurielle » Etre soi et être autrui en même temps
Conclusion Thèse: La solitude ne s’opposerait donc pas au droit grâce à l’autrui retrouvé à l’intérieur du sujet du droit lui-même.
Questions de réflexion Est-ce que vous êtes convaincus de l’« identité juridique plurielle » comme source de droit ? Pouvons-nous qualifier le droit robinsonien comme le droit ou la morale ?