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Petit Poème Tendre et triste à la fois Tiré d’une Histoirevécue
Il était un petit pied noir Qui logeait dans une babouche Tous deux faisaient plaisir à voir Marchant du matin jusqu’au soir La babouche autour du pied noir Et le pied noir dans la babouche
La babouche, un jour dit : « pourquoi Traîner ce pied noir avec moi ? Marcher ensemble, quel calvaire Il est lourd, moi je suis légère S’il voulait libérer les lieux Seule, je marcherais bien mieux. »
Dés lors, la babouche travaille Pour blesser le pied, le tenaille Le comprime, et fait tant d’efforts Que le pied ayant un cor Et prenant brusquement la mouche Se retire de la babouche
Le pied noir, lui s’est replié Bien sûr dans ses petits souliers Mais il a poursuivi sa route Et la plus étonnée sans doute Fut la babouche, qui n’a pas compris, mais vu Que sans petit pied noir, elle ne marche plus
Epilogue De la babouche, Petit pied noir a gardé la trace Puis par ses efforts, a refait surface De la babouche, Il gardera toujours le souvenir Mais son soulier est devenu son empire
Le poème est de Christian Vebel Epilogue et création H. Hervé Cliquez
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