L'histoire de la machine à calculer De Alexandre , Tom & Léopold
À travers les âges, l’homme a toujours eu besoin de compter À travers les âges, l’homme a toujours eu besoin de compter. À l’aide de ses doigts tout d’abord – un usage qui a engendré notre système décimal. Puis de marques sur un os, une pierre, une baguette, de noeuds sur une ficelle. Les premiers outils de calcul étaient nés, dont l’évolution continue encore de nos jours, dans une course sans fin à la vitesse et à la puissance de calcul des ordinateurs. Comment est-on passé des uns aux autres ? Quels sont les grands jalons de cette histoire des machines à calculer ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir.
Aides au calcul non mécanisées 1100 - boulier Le premier boulier trouvé est romain : cabinet des médailles Bibliothèque Nationale Paris. 1614 - Publication des tables de logarithmes par Neper 1617 - Bâtons de Neper 1628 - La règle à calcul de William Oughtred 1854 - Le Planimètre Amsler permet le calcul d'une intégrale par la mesure graphique d'une surface. vers 1900 - un Intégrateur permet le calcul d'une intégrale par la mesure graphique d'une surface . Vers 1900 - un Analyseur harmonique permet la décomposition en série de Fourier d’une courbe périodique
Machines mécaniques vers 1500 - prototype de Léonard de Vinci(1452-1519) (addition) Aucune référence ne permet de dire que le dessin trouvé était une machine de calcul. 1623 - L'horloge à calculer de Wilhelm Schickard (addition+soustraction pour la partie machine à calculer). La machine fut détruite dans un incendie pendant sa construction. Inconnue jusqu'en 1957 quand deux lettres écrites en latin à Kepler furent découvertes. 1642 - Blaise Pascal invente la machine à calculer: la Pascaline (9 exemplaires connus). La machine de Pascal réalise directement les additions et soustractions. Multiplications et divisions sont effectuées de manière répétitive. Trois types de machines sont connues: décimal base 10, comptable bases 10,20,12, Architecte bases 10,6,12. 1673 - La machine à calculer de Leibniz (addition+multiplication) Cette machine comportait des innovations intéressantes, notamment la mise en mémoire du multiplicande. Le système de report ne fonctionnait pas vraiment. Le brevet de Thomas de Colmar reprend, en 1820, la même technique. Le chariot, les cylindres inscripteurs, mais ses reports fonctionnent. La dernière machine du même type a été créée en 1948, la Curta 1820 L'arithmomètre de Thomas de Colmar, première machine industrielle (5.500 exemplaires vendus) Machine copiée dans le monde entier. Sa commercialisation commença en 1851. Elle est à la base de l'industrie des machines à calculer. 1822- La machine à différences de Charles Babbage 1850 - Naissance du clavier, le 1er calculateur à touches de D.D. Parmelee 1857 - L'arithmomètre de Hill 1885 - Le comptomètre de Dorr E. Felt 1888 - La 1re machine à calculer à impression de William Seward Burroughs 1889 - La machine à multiplier de Léon Bollée
Machines électromécaniques 1879 - La 1re caisse enregistreuse de James J. Ritty avec additionneuse, imprimante et tiroir-caisse 1910 - La machine à calculer électromécanique de bureau 1940 - la premiere machine a calculer les nombres complexes
Machines électroniques 1938 - Le premier calculateur digital binaire de Konrad Zuse fonctionne avec des relais 1943 - Le premier ordinateur à lampes, le Colosse I, du Chiffre Anglais déchiffre les messages de l'Enigma 1945 - Premiers calculs de l'ENIAC de la Moore School de Pennsylvanie. 1964 - La 1re machine à calculer électronique de bureau 1967 - La 1re machine à calculer électronique de poche 1972 - La 1re machine à calculer électronique scientifique de poche Hewlett-Packard HP35 1974 - La 1re machine à calculer électronique scientifique de poche bon marché (Commodore) 1978 - L'ordinateur personnel
1 976 : Ordinateur Personnel - > 1 100 : Boulier Romain 1 976 : Ordinateur Personnel
Une règle de calcul La règle à calcul (ou règle à calculer) est un instrument mécanique de calcul analogique qui permet, par simple déplacement longitudinal d’échelles graduées, d’effectuer directement des opérations arithmétiques de multiplication et de division, mais pas les additions ni les soustractions. Une règle à calcul peut aussi servir à exécuter des opérations plus complexes, telles que le calcul de racines carrées ou cubiques
Le boulier compteur On s’accorde communément à reconnaître que le boulier ou abaque, inventé en Chine au IXe siècle av. J.-C., est la première de toutes les «machines » à calculer . Ce n’est évidemment pas une machine à proprement parler puisqu’il n’est pas mécanique, mais il présente déjà un grand intérêt. Il matérialise des calculs arithmétiques parle déplacement de boules perforées captives sur axes et dans un cadre, chaque série de boules représentant des unités comptables différentes, un million, cent mille, dix mille, mille, cent, un, un dixième, un centième. Le nombre de ces axes, qui, sur les bouliers courants, varie entre huit et douze, peut être porté à quinze, vingt, trente ou même davantage, selon les besoins du calculateur. Car plus grand sera le nombre de ces broches, plus importants pourront être les nombres à traiter sur l’instrument : un boulier de quinze tiges, par exemple, aura ainsi une capacité numérique égale à 1015 – 1, soit à cent mille milliards d’unités moins une !