DE St-GEORGES-SUR-LOIRE à MONTREUIL-BELLAY Diaporama de Jacky Questel
Un nouvel itinéraire nous attend : de Saint-Georges-sur-Loire à Montreuil-Bellay. Soit environ, au vu des routes prises, 80 km soit environ sept heures de trajet. Qui dit mieux ? En route !!!
Nous voici à Saint-Georges-sur-Loire Nous voici à Saint-Georges-sur-Loire. Nous avons souvent vu clochers et clochetons, dans nos périples, mais rien qui ressemble à ceux-ci !
L’église St-Georges est vraiment originale édifiée à partir de 1824. Page suivante : Un ensemble impressionnant avec en premier plan, à droite, la mairie !
Les premières fleurs printanières – non identifiées – nous saluent au passage.
Nous enjambons la Loire grâce à ce beau pont pour entrer dans Chalonnes. Avez-vous remarqué la petite silhouette, sur la droite ?
Et oui, nous sommes dans une des ré-gions vinicoles de France les plus riches et les plus diversifiées en vins ! L'aire de production est assez vaste et recouvre, entre autre, les coteaux du layon. Une cinquantaine de communes peuvent bénéficier de l'appellation anjou-villages pour les vins rouges de cépage cabernet franc ou cabernet-sauvignon. Une seule possède sa propre AOC : anjou-villages-brissac (qui couvre en réalité 10 communes...). Les autres appellations désignent le type de vin : anjou-gamay, les rosés plus ou moins moelleux et les liquoreux. Les blancs doivent comporter au moins 80% de chenin. Les meilleurs sont puissants et accompagnent merveilleusement les viandes blanches et les volailles. Bien meilleurs s’ils sont bus avec modération !
Au passage, nous avons apprécié l’humour de cette enseigne de magasin informatique. Nous sourions souvent, sur nos routes, de l’ingéniosité et de l’humour de ces enseignes, et j’ai résolu de vous les montrer parfois.
Entre Chalones et La Jumellière, ce fier château se cache parmi les arbres. Est-ce pour mieux rêver aux fastes d’antan ? Admirez le fin clocheton de sa chapelle…
J’ai trouvé intéressantes ces généralités historiques présentées par Wikipédia sur la ville de Cenillé (49) - Présence néolithique et protohistorique. - Domaine gallo-romain de Camilliacus. - Église Saint-Pierre antérieure au VIIIe siècle. - Seigneurie, prieuré et maladrerie au XIe siècle. - Ville close au XIIIe siècle. - Pillée par les huguenots au XVIe siècle. - "Grand choc de Chemillé" en 1793 (11 avril) : victoire des Vendéens sur les Républicains. Au château de Souchereau (Jallais) fut pris le général vendéen Stofflet. - Incendié en 1793. - Au début du XXe siècle étaient présents des carrières de moellon, des blanchisseries, des teintureries, des filatures, des tanneries, des minoteries et du tissage de toile
Cette église classée est datée des XII° et XX° siècles.
L’église de Melay (49 – Maine et Loire) nous accueille avec son drôle de clocher bombé. Une église imposante pour une commune qui compte moins de deux cents habitants ! Elle a dû avoir un prestigieux passé.
Pipelet et Pipelette, au balcon, commentent les évènements, et toujours un pigeon qui semble monter la garde !
A La Salle de Vihiers, l’impo-sante maison de retraite Rose Giet. Rose Giet a été la première Fille de la Charité du Sacré Cœur de Jésus, ordre qui tient cette maison de retraite. (voir également photo de la diapo-sitive précédente)
Château de Maupassant à Bihiers, côté route Château de Maupassant à Bihiers, côté route. Mais il est bâti sur un éperon rocheux, et de l’autre côté, il domine l’étang de Lys du haut de cet éperon.
De quelle entrée prestigieuse ce rond-point nous offre-t-il la reproduction ? Il se situe entre Vihiers et Concourçon.
Ce moulin cavier daterait du XVIIe siècle ou du 1er quart du XVIIIe siècle. Il relevait du prieuré de St Hilaire de Concourson. Le cône du massereau en pierre de falun a probablement été surélevé au XIXe siècle. Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 12 décembre 1975. La hucherolle et les ailes de type Berton ont été refaites à neuf en 1978. Le moulin avait semble-t-il perdu ses ailes, peut être suite à la tempête ou simplement par manque d'entretien. La hucherolle a été réparée, et les ailes ont été refaites à neuf, le massereau a été nettoyé et rejointoyé. Le moulin cavier est un moulin à vent caractéristique en Anjou, en particulier dans le Saumurois. Il est composé d'un corps mobile appelé hucherolle, supportant les ailes et contenant uniquement le mécanis-me de renvoi du mouvement. La hucherolle repose sur une maçon-nerie conique construite au-dessus d'une cave -parfois troglodytique-, ce qui explique l'appellation de moulin cavier, à l'intérieur de laquelle se trouvent les appareils de mouture. Nous avons vu beaucoup de moulins, classiques ou à hucherolle, dans la région.
Partout, des vignes, avec leur cabane (celle-ci est refaite à neuf).
A l’entrée de Doué-la-Fontaine, ce rond-point rappelle que la vil-le abrite un célèbre zoo, réputé, non seulement pour la variété des animaux présentés et leur environnement, mais aussi pour le nombre de naissances obtenues parmi les espèces fragiles ou en voie de disparition dans leur milieu naturel. Faisant partie d’un des plus beaux de France est très apprécié avec 220 000 entrées par an ; il est le site le plus visité du Maine-et-Loire. Capitale Européenne de la Rose, Doué attire de plus en plus de monde chaque année. La période la plus animée de la commune est d’avril à Octobre. Le tourisme contribue fortement au développement local, il favorise le passage de personnes de tous les pays et permet de faire "vivre" la ville en période estivale. Pour une ville de presque 8000 habitants, Doué est riche en commerces et services divers.
Doué la Fontaine est une ville riche en vestiges anciens et en belles demeu-res à colombages.
Cet ancien hôpital accueille maintenant divers bureaux administratifs et d’aide sociale.
Elle a encore des remparts impressionnants, mais je préfère ceux-ci, que je trouve… attendrissants !
On y trouve les ruines imposantes de la Collégiale St Denis, du XI° siècle.
Symbole de civilisation et de paix, cette collégiale, édifiée au XI° siècle, témoigne de la foi ardente de nos ancêtres qui ont voulu construire un imposant édifice. S’il est difficile de se rendre compte exactement de la beauté de cette église de style gothique (Plantagenet) au temps de sa splendeur première, on retrouve aujourd’hui des portes et des fenêtres de pur style roman ainsi que de magnifiques chapiteaux. D’abord église paroissiale, elle fut, lorsque la paroisse fut supprimée par décret le 30 mai 1806, elle fut attribuée à la Fabrique de St Pierre avec l’autorisation de l’aliéner et de la désaffecter du culte. Dès 1811, elle est transformée en car-rière de pierres. La municipalité de Doué en fit l’acquisition et la fit classer monument historique. Même s’il ne reste qu’un mur latéral et les vestiges de la grande nef, dont les peintures murales sont à peine visibles, les vestiges qui restent sont encore imposants. (Extraits d’un panneau documentaire trouvé sur place)
Et comme toujours, voilà un pigeon qui surveille nos allées et venues Et comme toujours, voilà un pigeon qui surveille nos allées et venues. Serions-nous espionnées ???
Près de la collégiale et de l’ancien baptistère Saint Jean, les restes d’une fontaine à même les remparts. Ce sont certainement les fontaines, dans la région où les points d’eau étaient rares, qui ont donné naissance à la ville de Doué. Le premier baptistère, appelé St Jean Baptiste, fut fondé vers le 4ème siècle, près d’une de ces fontaines. Il se trouvait à l’entrée du théâtre actuel. Au Moyen Age, les fontaines de Doué étaient considérées comme les plus belles d’Anjou. Le baron Foullon fit creuser au 18ème siècle deux bassins, un lavoir et un abreuvoir, dont subsiste encore aujourd’hui, le lavoir.
Je n’avais jamais vu deux châteaux d’eau l’un à côté de l’autre Je n’avais jamais vu deux châteaux d’eau l’un à côté de l’autre. Sur le premier une peintre de talent, Adeline, a dessiné ce qui fait la gloire de Doué : une rose… Avez-vous jamais vu plus beau château d’eau ?
Mais ce sera là un autre diaporama… Nous reprenons la route, les yeux encore emplis des merveilles vues à Doué, et déjà se dresse devant nous l’imposant château de Montreuil-Bellay, fin de notre périple. Mais ce sera là un autre diaporama…
Musique : François Devienne : sonate pour clarinette - andante Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : François Devienne : sonate pour clarinette - andante Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/