UNE VIE UNE MALADIE A VIE A
Parkinson Sclérose en plaque
Cinq années déjà que le diagnostic est tombé Je cohabite avec parki, mon pire ennemi
En silence, j’ai réalisé, puis assumé, seulement essuyé quelques blessures la société ne ménage pas nos déchirures
Quel crime ai-je donc commis pour susciter si peu d’intérêt Faut-il être en bonne santé pour mériter le respect Se battre pour la vie n’est-il pas suffisant ? Suis-je devenue un cas envahissant ?
Tout est devenu compliqué croiser des gens et m’exprimer, écrire Parki est si audacieux, j’aimerais le voir partir Mais il persiste à mes côtés
J’ai depuis cet évènement découvert de la part d’autrui, l’indifférence…
Peut être que j’attendais trop de compassion J’ai poursuivi ma route de déception en déception
J’ai compris qu’un malade était un marginal Qu’on préférait l’éviter, tel un pestiféré Il était embêtant, gênant….
J’ai gardé heureusement le soutien de vrais amis
Ma meilleure thérapie, c’est sur un forum qu’elle a pris vie Auprès de ces malades SEP et Parkinson J’ai trouvé force et compréhension
Bien plus humains leur triste différence, ils l’utilisent à bon escient
J’ai rencontré pour de vrai l’accueil et la sympathie d’amis virtuels, devenus véritables
A vous d’en faire autant, Capables tout simplement de comprendre et d’aimer A vous d’en faire autant,
Chacun de nous ignore sa destinée Chacun de nous peut être touché AMITIES Maryté