Barcelone 15 mai – 19 mai 2009

Martina Matthieu et Dominique Vol Clickair (Bravofly)< Cédric Vol Air France Michel

La cathédrale Les sarcophages du comte de Barcelone Ramon Berenger 1er et Almondis son épouse Dédiée à sainte Eulalia, la grande protectrice de la cité catalane, la Cathédrale fut construite à partir de 1298 sous le règne de Jacques II pour n’être finalement achevé qu’en 1913 ; nous verrons pas la façade cachée par des échafaudages. Dans les galeries du cloître se succèdent de petites chapelles, autrefois entretenues par de riches familles de la ville et consacrées à des saints patrons de confréries. On ne sait plus depuis quant les oies occupent le cloître de la cathédrale. Au nombre de treize, elles symbolisent les treize années que vécut Sainte-Eulalie, jeune gardienne d'oies, avant de souffrir le martyr à l'époque romaine. Dans les stalles de chœur, on trouve les blasons des fameux chevaliers de la Toison d’or Nous apprécions le cloitre et la fontaine Saint Georges

La vieille ville Le “Call” (ruelle), ou ghetto évoque l’une des acettes les plus florissantes de la Barcelone médiévale, celle de la communauté juive Au coeur de ce qui fut la Barcelone romaine et médiévale, la Carrer del Bisbe Irurita (la rue de l'Evêque Irurita) relie la plaça de Sant Jaume, siège de la Généralité de Catalogne, à la plaça Nova et à la Cathédrale de la Seu. Le trés réussi passage gothique qui enjambe l'étroite rue date en fait du début du 20e siècle. carrer del Bisbe Irurita galerie Chaque façade est un joyau, hauts reliefs, bas reliefs, rondes bosses, décors en stuc ou azulejos ornent de nombreuses construction du Barri Gotic

Les places royales et le palais Berenguer d’Aguilar Située en bordure du Barri Gotic, et des Ramblas, la Plaça Reial fut dessinée en 1848, sur l'emplacement d'un ancien couvent, par l'urbaniste Francesco Daniel Molina. Vaste espace rectangulaire, elle doit son charme aux arcades des maisons ocres qui la bordent, à sa belle fontaine centrale, à ses lampadaires conçus par Antoni Gaudi, et peut-être surtout à ses nombreux palmiers … C’est dans le palais Berenguer d’Aguilar, dans la carrer Montcada, l’une des rue les plus aristocratiques que s’est installé le musée Picasso qui s’est étendu aux Palau Castellet and Palau Meca A deux pas de la cathédrale se trouve le bel ensemble médiéval de la Plaça del rey composée du Palau del Tinell Reial Major à la façade élevée, de la chapelle Santa Àgueda sur la gauche du Palau del Lloctinent. Et de la maison Clariana-Padellàs. C'est dans le gothique salon du Tinell du Palacio Reial que Ferdinand et Isabel reçurent Christophe Colomb au retour de son premier voyage en 1493

De multiples églises Sant Felip de Neri, église baroque, construite en 1752 a un passé assez malheureux: pendant la guerre civile espagnole, une bombe y tomba tuant vingt enfants qui s'y abritaient; les vestiges du bombardement peuvent encore être vus dans les murs Santa Maria del Mar (Sainte Marie de la Mer), église gothique du XIVe siècle, située au bord de la mer, fut édifiée par des marins qui voulaient rivaliser, malgré leurs faibles ressources avec la cathédrale. Sa sobriété, l’extrême élévation de ses 2 nefs latérales ainsi que le regroupement des colonnes sont tout à fait remarquables. Eglisia de La Merce, église baroque dédiée à la Vierge de la Mercè,, une des saintes vénérées dans la ville

Gaudi et la Sagrada Familia La construction de la Sagrada Familia débute en 1882 Francisco sous la direction de Paula del Villar y Lozano et le chantier est repris par Gaudi en 1883. La Sagrada Familia est une synthèse des recherches en architecture de Gaudi. Le bâtiment est inachevé à sa mort en 1926 (il a 76 ans), mais les nombreux plans laissés par l'architecte de génie ont permis à ses successeurs d'entreprendre la suite des travaux, qui durent depuis maintenant presque 90 ans « Ce n’est pas un gratte-ciel, c’est un gratte idée » Jean Cocteau La symbolique religieuse est très présente dans chaque élément de l'ouvrage. Dix-huit tours et flèches représentent (par groupes de quatre) les douze apôtres, les quatre évangélistes, le Christ (la grande flèche de 170 mètres de haut) et la Vierge Marie. Les sommets des flèches sont recouverts de faïences de verre originaires de la petite île vénitienne de Murano.

Gaudi et le parc Guell Le Parc Guell commandé par Eusebe Guell, de 20 hectares était destiné à devenir une « cité-jardin » ce projet fou de Gaudi ne fut pas terminé après sa mort en 1926. Il reste aujourd’hui tel qu’il était à l’époque: deux maisons, deux pavillons d’entrée et de nombreux chemins supportés d’étranges colonnes Une grande place est supportée par une colonnade impressionnante formée par 86 colonnes massives d'ordre dorique dont les colonnes extérieures sont inclinées pour compenser le poids de la place. quatre gros médaillons réalisés avec du "trencadis" occupent la place de colonnes inexistantes quatorze autres médaillons plus petits occupent les concavités entre les colonnes. Le banc ondulant entourant la grande place est fait à partir de "trencadis" (pièces mosaïques cassées). la dernière demeure de Gaudi « Terre Rosa » (torre est le nom catalan pour une maison individuelle, et Rosa parce que Gaudí était très dévot de la Verge del Roser -Vierge du Roser-). Cette maison ne fut pas bâtie par Gaudí, mais par Francesc Berenguer, un assistant de Gaudí, comme maison de démonstration

La Casa Batllo La maison Batllo, œuvre de Gaudi, est la plus célèbre du bloc urbain qu'on appela "Manzana de la Discordia" ou la Pomme de la Discorde (le mot de manzana signifiant "pomme" mais définissant aussi un îlot ou un bloc de maisons) dans le quartier de l'Eixample. Ce secteur en bordure du Paseig de Gracia regroupe les oeuvres de trois des principaux architectes modernistes catalans, Gaudi, Puig i Cadafalch, et Domenech i Monaner. la Casa Batllo est surnomée "la maison des os" (casa dels ossos) en raison de ses balcons qui évoquent des morceaux de crânes. Avec la Casa Batllo, Gaudi n'a pas procédé à une construction ex nihilo : il s'agit ici de la rénovation complète, à la demande de son propriétaire, l'industriel Josep Batlló i Casanovas, d'une maison construite quelques décennies plus tôt.

D’autres œuvres de Gaudi Au 92 Passeig de Gràcia, la Casa Mila, construite entre 1906 et 1910, est le dernier édifice civil construit par Antoni Gaudi i Cornet. Sa caractéristique principale : l'absence, en façade comme à l'intérieur, de toute ligne droite. La Casa Mila fut très vite baptisée "la Pedrera", surnom péjoratif comparant le bâtiment à une carière de pierres, oeuvre brute dénuée de toute ambition architecturale. La façade, d'ailleurs, est entièrement revêtue de pierre naturelle. Oeuvre de l'architecte moderniste Lluís Domènech i Montaner, le Palais de la Musique Catalane, créé à l'origine pour acueillir la société chorale "Orfeó Català« , fut inauguré en 1908. La façade associe sculptures et bas-reliefs évoquant l'histoire de la musique catalane, avec des éléments de style moderniste tels que la faïence.

Le monastère de Pedralbes Le monastère de Santa Maria de Pedralbes fut fondé au début du XIVème siècle à l'initiative d'Elisenda de Montcada, quatrième et dernière épouse du roi Jaume II.

Le MACBA et la « fundacion Miro » Oeuvre de l'architecte américain Richard Meier, le le MACBA fut inauguré le 28 novembre 1995. Le bâtiment, dans lequel dominent la couleur blanche, le verre et les lignes verticales, est consacré à l'art de la seconde moitié du 20e siècle. Tapies Antoni (1923- ) Rinzen 1992 1993 Miro Juan (1893- 1983) Le gant blanc 1925 Inauguré en 1975, le grand bâtiment blanc abritant la fondation Miro a été construit par Josep Lluis Sert Miro Juan (1893-1983) Figure 1970

Le pavillon Mies van der Rohe Pièce de référence du Mouvement Moderne, cette œuvre fut initiée par Ludwig Mies Van Der Rohe (1886 - 1969) comme pavillon national d'Allemagne pour l'Exposition Internationale qui eut lieu à Barcelone en 1929. Le pavillon de Mies Van Der Rohe se caractérise par une audacieuse conception de l'espace et par le rôle fondamental que joue la lumière naturelle. Les matériaux sont un recours expressif de la modernité dans l'architecture de Mies. Ainsi, l'acier, le verre et les marbres utilisés dans le pavillon produisent un effet de légèreté et d'exquise élégance. L'édifice, encadré par deux plans d'eau, retombe sur huit degrés de travertin à la mode des temples classiques et s'articule en plans rectangulaires de verre, de marbre ou d'onyx. Malgré l'apparente simplicité de la construction, rien ne donne l'impression que l'on se trouve dans une boîte et l'espace se définit sans mur clôture

Souvenirs des participants

Mais….. Pour le final Une présentation ne serait pas une présentation sans un coucher de soleil sur la mer