AVEC DAME NATURE - II - Ces poèmes sont extraits d’un livre de poésies pour enfants du même titre, écrit par Marie David C.
Elle est là, devant moi… Le printemps étincelle, et sa pourpre en émoi Elle est là, la rose ! Elle est là, devant moi… Le printemps étincelle, et sa pourpre en émoi est douceur éternelle. Elle est là, que pour moi ! Le printemps m’ensoleille. Sa beauté met en joie chaque aurore nouvelle. …/…
revient, toujours fidèle. …/… Elle est là, sous mes doigts. Le printemps ne voit qu’elle. Son parfum, chaque fois, revient, toujours fidèle. Elle est là, devant moi. Le printemps me harcèle. Sous le ciel qui flamboie passe alors l’hirondelle. Elle est là, comme toujours. Le printemps, lui, excelle. Il lui parle d’amour et la rend éternelle !!!
Fêter le muguet J’irai dans le sous-bois pour cueillir le muguet. J’irai le cœur en joie faire un joli bouquet ! Respirer ses clochettes qui sentent le bonheur d’une journée de fête, de soleil dans le cœur ! Vive le mois de mai qui revient faire l’artiste en offrant son muguet : plus aucun cœur n’est triste ! pour cueillir le muguet, chercher un an de joie et un joli bouquet !!!
les nuages étaient lourds. J’attendais le soleil : Il a plu tout le jour Il a plu tout le jour, les nuages étaient lourds. J’attendais le soleil : sans lui, rien n’est pareil… Je le cherchais des yeux. Le ciel boudait un peu. C’était un temps d’automne : faut-il qu’on lui pardonne ? J’étais à ma fenêtre, je l’attendais paraître. J’espérais le beau temps, j’avais le cœur battant. Et soudain, dans le ciel, moi, j’ai vu l’arc-en-ciel ! La lune, près des nuages, était un beau présage… Il fera beau demain, le soleil sera là, mon cœur en est certain ! L’arc-en-ciel dit cela ! Je m’endormais déjà. Tout en moi était joie, enchantée de l’automne, des couleurs qui étonnent !
J’ai croisé un très vieux radis Dans le beau jardin J’ai croisé un très vieux radis radin, comme ce n’est pas permis. Il boude sans cesse la riche carotte qui, elle, distribue sa cagnotte. J’ai croisé un vilain poireau qui, lui, se prend pour un héros, et la très tendre pomme de terre qui essaie toujours de lui plaire ! J’ai croisé quelques beaux navets qui dorment dans un beau duvet, et un grand pied de céleri qui semble toujours en plaidoirie ! J’ai croisé un bel artichaut qui s’épanouit près d’un ruisseau, et j’ai croisé dix mille fleurs dans un palais de grand bonheur ! Mais… savez-vous où ils étaient quand je les ai tous rencontrés ? Ils habitaient ce beau jardin de mon doux rêve du matin !!!
J’ai cueilli : une rose dans le jardin. J’’avais le cœur baladin, et une branche de lilas pour l’offrir à Nicolas. J’ai cueilli : un gros bouquet de tulipes pour pépé fumant la pipe, et de bien tendres pensées pour tous ceux de mes «pensées » ! …/…
J’ai cueilli : aussi quelques myosotis que je garde avec délice, …/… J’ai cueilli : aussi quelques myosotis que je garde avec délice, et puis quelques boutons d’or pour sourire quand je m’endors ! J’ai cueilli : au milieu d’un champ de blé des coquelicots qui tremblaient, et des bleuets, dans ce champ, pour les offrir aux passants ! J’ai cueilli : tant de fleurs et de fleurettes qui m’ont mis le cœur en fête, que j’en cueillerai longtemps ! Je veux vivre le cœur battant !!!
lui font la courte échelle. Et mon cœur en pétales J’ai le cœur en pétales J’ai le cœur en pétales de janvier à Noël : Et, bien sûr, les étoiles lui font la courte échelle. Et mon cœur en pétales se laisse effeuiller. La douceur des étoiles lui fait tout oublier !!! J’ai le cœur en pétales, en pétales de fleur. Quand la nuit tisse un voile, je respire le bonheur ! J’ai le cœur en pétales : « beaucoup, passionnément », et là-haut les étoiles en font le firmament. J’ai le cœur en pétales « un peu… puis pas du tout » Très vite, les étoiles l’enrobent de bijoux.
J’ai rencontré au marché dame fourmi et dame abeille. Je les ai bien saluées. Il faisait un grand soleil ! un oiseau, un papillon. Je les ai bien salués. Ils jouaient faisant des ronds. la cigale et la coccinelle. Je les ai bien saluées, je les trouve toujours si belles !!! …/…
J’ai rencontré au marché mille bananes et mille oranges, …/… J’ai rencontré au marché mille bananes et mille oranges, et j’en ai même acheté : Elles avaient toutes un goût d’ange ! des bouquets de jolies fleurs. Je les ai bien respirées et les garde sur mon cœur ! J’ai rencontré des parfums de fenouil et de cannelle : ils m’ont rappelé chacun de beaux souvenirs fidèles ! Puis je suis rentré chez moi Avec tous dans ma mémoire. Ils y sont comme une joie, comme un bonheur plein d’espoir !
Mais qui n’en a pas aussi ? Le genêt est tout gêné, Le souci a du souci Le souci a du souci : Mais qui n’en a pas aussi ? Le genêt est tout gêné, vêtu d’or près des rochers. La violette en est muette, de mettre les cœurs en fête ! L’orchidée a tant d’idées ! Mais elle n’ose les jouer aux dés.. …/…
La pervenche s’endimanche à l’ombre de jolies branches. …/… La pervenche s’endimanche à l’ombre de jolies branches. La primevère persévère pour fleurir après l’hiver. La lavande pousse en bande et parfume toute la lande. Et la rose, bien sûr, n ‘ose…; Mais elle reste virtuose ! Chaque fleur a ses couleurs, ses soucis, ses joies, ses pleurs, et son p’tit air enjôleur pour faire le printemps « bonheur » !
Mais qui plume le soleil Dame nature se repose, se fortifie pour renaître, pour que fleurissent les roses quand le printemps va paraître ! Plume, plume le soleil, plume-le jour après jour! Plume la lune pareil, que naisse la rose toujours ! Pour que la terre en sommeil offre un printemps de beaux jours ! Et que partout l’on espère, par cette rose, sans fin, l’amour ! Mais qui plume le soleil ? Il neige depuis ce matin. Tout le jardin s’émerveille. Tout est blanc par les chemins ! Mais qui plume donc la lune de ses étoiles éternelles ? Elles tombent une à une en diamants qui étincellent ! Tout est blanc, immaculé, et tout scintille, magique. Flocons, diamants mélangés font l’horizon féerique !
Regarde, écoute, sent, goûte, respire !!! Regarde les fleurs, écoute ton cœur, ressens le bonheur, goûte la fraîcheur ! Respire en profondeur… Regarde la nuit, écoute ses bruits, touche la pluie ! Goûte ses fruits, respire l’infini …/…
écoute : il gronde. Ressens sa ronde. Goûte chaque seconde, …/… Regarde le monde, écoute : il gronde. Ressens sa ronde. Goûte chaque seconde, respire l‘onde… Regarde tes choix, écoute leur voix. Touche avec foi, goûte la joie, respire pour toi ! Regarde en nuance, écoute ta chance, ressens sa présence. Goûte le silence ! Respire l’espérance !
Regarde s’ouvrir les roses Au jardin, une petite fleur me parle sans cesse « bonheur ». Il faut souvent peu de chose : regarder s’ouvrir les roses ! » Un tendre papillon jaune qui, autour d’elle, tourbillonne, vient me dire toujours de même : Une rose dit : « Je t’aime » ! …/…
qui passe là, sans soucis, me caressant de ses ailes, …/… Une libellule aussi qui passe là, sans soucis, me caressant de ses ailes, ajoute : « Oui, la vie est belle ! » Et, quand le ciel s’assombrit, mon cœur, lui, a tout compris ! Il regarde s’ouvrir les roses, et tout se métamorphose ! Je suis là le cœur joyeux, j’ai une rose au bord des yeux ! De la vie je n’ai pas peur, j’ai le parfum du bonheur !!!
Si j’étais petit poisson je connaîtrais des latitudes, je nagerais plus que de raison, dans le grand bleu, du nord au sud. …/…. Si j’étais un papillon, je connaîtrais la liberté, et, sur les fleurs en bouton je déposerais un baiser…
Si j’étais une hirondelle je connaîtrais de grands voyages, …/… Si j’étais une hirondelle je connaîtrais de grands voyages, et mes vols à tire d’aile seraient le printemps de passage. Si j’étais la jolie rose, je connaîtrais la beauté, et ma fleur, à peine éclose, offrirait de tendres souhaits. Mais moi, je ne suis qu’un enfant. Alors, je ne fais que rêver de liberté et d’océan, de grands voyages et de beauté !
va dire bonjour au soleil. Vole, vole à tire d’aile Vole, vole, coccinelle, va dire bonjour au soleil. Vole, vole à tire d’aile que le beau temps émerveille ! Vole, vole, papillon ! Au soleil, il fait si bon ! Vole, vole et tourne en rond, fais la cour au liseron. Vole, vole, libellule sous le soleil incrédule. Vole, vole, et, sans scrupule, joue avec les renoncules. Vole, vole, petit oiseau ! Au soleil tire ton chapeau. Vole, vole encore plus haut ! près de lui, tout est plus beau !
Poèmes : Marie David, avec son aimable autorisation Dessins (pochoirs) : Virginie, avec son aimable autorisation (dessins protégés par Copyright) Musique : Savez-vous planter des choux- Florian Bernard au synthétiseur. Je les remercie tous les trois chaleureusement ! Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/