la Banque Africaine de Développement Politique de Réduction de la Pauvreté Réduction de la Pauvreté et Développement Durable
Sommaire I. CONTEXTE 1. Mandat/Mission/Vision de la Banque Africaine de Développement (BAD) 2. Expérience de la BAD en matière de réduction de la pauvreté 3. Nouveau cadre contextuel et stratégique II. LA POLITIQUE 1. Objectif 2. Principes Directeurs 3. Stratégies de mise en œuvre 4. Sources et instruments de financement III. OPERATION DE LA BANQUE PAR SECTUER IV. CONTRAINTES V. CONCLUSIONS
I. CONTEXTE La Banque Africaine de Développement : institutions régionale et multilatérale de financement du développement établie en Elle compte 77 pays actionnaires dont 53 pays africains (membres régionaux) et 24 pays non africains (Asie, Europe, Amériques – Membres non régionaux). Le Groupe de la Banque Africaine de Développement comprend la Banque Africaine de Développement (BAD), le Fonds Africain de Développement(FAD) et le Fond du Nigeria (FSN). La Banque Africaine de Développement : institutions régionale et multilatérale de financement du développement établie en Elle compte 77 pays actionnaires dont 53 pays africains (membres régionaux) et 24 pays non africains (Asie, Europe, Amériques – Membres non régionaux). Le Groupe de la Banque Africaine de Développement comprend la Banque Africaine de Développement (BAD), le Fonds Africain de Développement(FAD) et le Fond du Nigeria (FSN). Mandat Mandat Contribuer au développement économique et au progrès social des ses pays membres régionaux, individuellement et collectivement. Mission Aider les pays membres régionaux (PMR) à briser le cercle vicieux de la pauvreté. Stimuler et mobiliser les ressources extérieures et intérieures, aussi bien publiques que privées, à promouvoir linvestissement, ainsi qu à fournir une assistance technique aux PMR. Aider les pays membres régionaux (PMR) à briser le cercle vicieux de la pauvreté. Stimuler et mobiliser les ressources extérieures et intérieures, aussi bien publiques que privées, à promouvoir linvestissement, ainsi qu à fournir une assistance technique aux PMR.Vision Le Groupe de la Banque africaine de développement entend jouer un rôle moteur en Afrique en tant quinstitution de financement du développement, foncièrement attachée à prêter assistance aux pays membres régionaux dans leur lutte contre la pauvreté. Le Groupe de la Banque africaine de développement entend jouer un rôle moteur en Afrique en tant quinstitution de financement du développement, foncièrement attachée à prêter assistance aux pays membres régionaux dans leur lutte contre la pauvreté. Plan Stratégique Destiné à assurer la mise en œuvre efficace de la vision, ce plan se caractérise par la prise en compte du consensus dégagé au sein de la communauté internationale sur la nécessité dharmoniser les politiques et procédures pour latteinte des ODM. Tient aussi compte de lappui croissant au NEPAD.
I. CONTEXTE (Suite) Domaines de concentration de la Banque A léchelon national - Agriculture et développement rural: Lagriculture constituant le pilier des économies africaines, il y a un besoin de stimuler laugmentation de la production globale. Par ailleurs, la pauvreté étant un phénomène essentiellement rural, le développement rural et la mise en place des infrastructures restent indispensables. Priorités: mise en place des infrastructures, notamment les routes daccès, lalimentation en eau, lirrigation, les recherches de techniques de production, promotion de PME agro-alimentaires, facilitation de lintermédiation financière en milieu rural, etc. - Valorisation des ressources humaines et investissement dans le capital humain: Pour avoir un impact durable sur le développement, lappui à lagriculture devra avoir pour appoint linvestissement dans les services sociaux, principalement la santé et léducation. Priorités: Santé: Soins de Santé primaire, planification familiale, santé maternelle et infantile, lutte contre les maladies (paludismes, VIH/SIDA, etc.) Education: promotion de léducation des filles, éducation primaire, formation professionnelle, compétences dans lenseignement supérieur et la recherche.
Domaines de concentration de la Banque (suite) - Développement du secteur privé: Source potentielle de croissance, le secteur privé reste confronté a la fragilité des économies, un climat des investissements imprévisible en raison de labsence de linfrastructure publique et institutionnelle, la faiblesse du cadre juridique et réglementaire, la domination du secteur public dans loffre de biens et services privés, etc. Priorités: instaurer un cadrer propice à lessor du secteur financier (y compris la finance de proximité), la mise en place de linfrastructure par le secteur privé, le renforcement de capacités, les études sectorielles pour définir un profil du secteur privé dans chaque PMR. - Gouvernance: La bonne gouvernance, entendue notamment comme le respect de la primauté des lois et droit de lhomme, le souci de responsabilité et de transparence dans la gestion des ressources publiques (lutte contre la corruption) et lexistence dun système juridique et réglementaire crédible, constitue les fondements dune croissance économique soutenable. Priorités : accent sur les réformes du cadre juridique et réglementaire, le renforcement des capacités des institutions, par le biais du dialogue sur les politiques, la sensibilisation au besoin de décentralisation des prises de décision et de programmation des investissements à travers la décentralisation budgétaire. Besoin dun soutien clair des PMR.
Domaines de concentration de la Banque (suite) A léchelon régional et continental A léchelon régional et continental - Intégration régionale: de par son mandat, la Banque doit porter son assistance au-delà des pays pris individuellement, en les aidant à intégrer leurs économies face à la concurrence mondiale Priorités : appui aux initiatives sous-régionales de coopération, réforme des programmes par pays pour favoriser lharmonisation des politiques, etc. Questions transversales Questions transversales La contribution du processus de développement à la lutte contre la pauvreté dépendra également de la manière dont un certain nombre de thèmes transsectoriels seront abordés, notamment lenvironnement et le genre. A ce titre, la Banque privilégie une approche intégrée, multisectorielle pour prendre en compte les préoccupations relative à ces deux thèmes, parallèlement à une démarche participative dans lanalyse de ces deux dimensions. - Environnement: préservation de la biodiversité, lutte contre la dégradation des sols, la destruction des forets et des terres agricoles, à travers notamment lappui à lexécution des plans nationaux daction environnementale - Problématique homme-femme: réduire les disparités en matière de scolarisation primaire et secondaire, la mortalité maternelle et infantile, à travers notamment la scolarisation des filles, lalphabétisation des femmes, leur engagement dans les activités de développement communautaire, eau, assainissement, etc.
Évolution de lexpérience de la BAD en matière de réduction de la pauvreté Depuis sa création, linstitution a eu pour mission de contribuer au développement économique et au progrès social de ses pays membres régionaux. Lhypothèse sous- jacente était que le concours au développement économique réduirait également la pauvreté. De cette position générale, la Banque est passée à une démarche privilégiant la croissance axée sur les pauvres. (3 étapes) 1988 à 1990: 1988 à 1990: « Satisfaire les besoins essentiels des couches les plus pauvres de la population des pays à faible revenu ». Dans la pratique, laction de la Banque impliquait essentiellement lappui à la dimension sociale des programmes dajustement structurels. « Satisfaire les besoins essentiels des couches les plus pauvres de la population des pays à faible revenu ». Dans la pratique, laction de la Banque impliquait essentiellement lappui à la dimension sociale des programmes dajustement structurels à 1992: 1990 à 1992: « La lutte contre la pauvreté comme lobjectif majeur des activités de développement dans les pays emprunteurs ». La mission de réduction de la pauvreté a été étendue à la valorisation des ressources humaines avec la nécessité délaborer des indicateurs de suivi du changement des conditions de vie des pauvres. A partir de 1992: A partir de 1992: Définition de la première stratégie de lutte contre la pauvreté: « Stratégie et programme daction en matière de lutte contre la pauvreté ». Lidée maitresse de cette stratégie était la mise en place dun cadre de politique générale propice à la croissance économique durable, la protection de lenvironnement et la valorisation des ressources humaines, tout en prenant en compte les dimensions genre, le développement du secteur privé, etc.
Nouveaux cadres conceptuels et stratégiques de la réduction de la pauvreté Un nouveau regard sur la pauvreté Un nouveau regard sur la pauvreté a. Concept et évaluation de la pauvreté élargis : de la simple analyse des besoins élémentaires à la prise en compte des questions sociales plus générales avec des implications politiques importantes b. Analyse des causes de pauvreté plus globale: au-delà de laccès aux facteurs de production, prise en compte des liens entre la pauvreté et le manque dorganisation, de participation, et la dégradation de lenvironnement, etc. c. Cadre danalyse des causes de pauvreté plus approfondi Laccent est mis sur les mouvement dentrées et sorties de la pauvreté. Cet aspect est influencé par le concept de vulnérabilité aux chocs endogènes et exogènes, tels que les conflits politiques, les catastrophes naturelles, les fluctuations des cours des produits de base, etc.
II. LA POLITIQUE (2004) 1.Objectif Placer la réduction de la pauvreté au premier plan des activités de prêt et hors prêt de la Banque et accompagner les PMR dans leurs efforts de lutte contre la pauvreté. à A ce titre, la politique est un complément à la Vision, au Plan Stratégique et aux documents de politique existants qui traitent certaines de ces questions sous un angle sectoriel. 2.Principes Directeurs (guidés par les mutations dans laide au développement) Réduction de la pauvreté comme objectif de développement Lappropriation nationale, la participation de la société civile La cohérence interne de la politique avec les politiques sectorielles en vigueur Partenariat piloté par les pays Lharmonisation de politiques, initiatives et procédures des institutions de développement
II. LA POLITIQUE (Suite) 3 Stratégies de mise en œuvre Cadre stratégique Cadre stratégique Lien des DSP avec les DSRP et ODM Lien des DSP avec les DSRP et ODM Projets et programmes basés sur la demande effective Projets et programmes basés sur la demande effective Approches sectoriels intégrées –Approche programme (SWAPs) Approches sectoriels intégrées –Approche programme (SWAPs) Renforcement de capacités analytiques orientées vers la pauvreté Renforcement de capacités analytiques orientées vers la pauvreté Suivi & évaluation avec des indicateurs DSRP/ODM Suivi & évaluation avec des indicateurs DSRP/ODM Partenariats plus larges dans le cadre du Programme de lHarmonisation Partenariats plus larges dans le cadre du Programme de lHarmonisation
3. Stratégies de mise en œuvre (suite) Cadre opérationnel en relation avec les secteurs prioritaires: 3 niveaux Cadre opérationnel en relation avec les secteurs prioritaires: 3 niveaux - Echelon continental: politiques et initiatives sectorielles Politiques: développement agricole et rural,, décentralisation, accès à la terre, secteur financier, éducation, santé, genre, environnement, développement secteur privé, microfinance, etc. Politiques: développement agricole et rural,, décentralisation, accès à la terre, secteur financier, éducation, santé, genre, environnement, développement secteur privé, microfinance, etc. Initiative de leau, VIH/SIDA, assistance aux pays post-conflit, etc.) Initiative de leau, VIH/SIDA, assistance aux pays post-conflit, etc.) - Echelon régional et multinational: projets et programmes sectoriels Agriculture: coton Agriculture: coton Infrastructures: interconnections routières et électricité; Infrastructures: interconnections routières et électricité; Environnement et sauvegarde des ressources naturelles- lutte contre lensablement dans le bassin du Niger (ABN), criquets pèlerins, etc. Environnement et sauvegarde des ressources naturelles- lutte contre lensablement dans le bassin du Niger (ABN), criquets pèlerins, etc. Pandémies – programmes d éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomiase, programme durgence de prévention contre la grippe aviaire, etc. Pandémies – programmes d éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomiase, programme durgence de prévention contre la grippe aviaire, etc.
3. Stratégies de mise en œuvre (suite) - Echelon national: projets et programmes intégrés Agriculture et développement rural: périmètres irrigués, développement pêche, élevage, etc. Agriculture et développement rural: périmètres irrigués, développement pêche, élevage, etc. Social: lutte contre la pauvreté, accès aux infrastructures de base –éducation, santé, VIH-SIDA Social: lutte contre la pauvreté, accès aux infrastructures de base –éducation, santé, VIH-SIDA Accès aux services financiers Accès aux services financiers Lignes de crédit Lignes de crédit Prise en compte de limpact environnemental de tous les projets Prise en compte de limpact environnemental de tous les projets Appuis institutionnels: renforcement des capacités institutionnelles, appui à la gouvernance, appuis budgétaires, programmes dajustement structurel Appuis institutionnels: renforcement des capacités institutionnelles, appui à la gouvernance, appuis budgétaires, programmes dajustement structurel Profil genre par pays Profil genre par pays Etudes sectorielles Etudes sectorielles
4. Instruments de financement Instruments Instruments Prêts secteur public Prêts secteur public Prêts dappui aux politiques sectorielles (PBL) - Prêts projets - Lignes de crédit - Prêts dajustements structurels - Prêts dajustements sectoriels - Dons Prêts secteur privé Prêts secteur privé
III. OPERATIONS DE LA BANQUE PAR SECTEUR 575 opérations en fin opérations en fin 2003 Niveau dengagement 9 milliards dUC Niveau dengagement 9 milliards dUC Agriculture (28%), Agriculture (28%), Secteur social (32%), Secteur social (32%), Transport (17%) Transport (17%) Infrastructures (13%) Infrastructures (13%)
III. OPERATIONS DE LA BANQUE PAR SECTEUR (suite) Accès aux services financier par secteur Accès aux services financier par secteur - Projets intégrés de développement rural & social (projets de réductions de pauvreté/projets de développement agricole) - Projets individuels de finance rurale ou de microfinance - 12,8% des projets incluent loffre de services financiers (projets intégrés ou individuels (74 projets sur 575) - 2% du portefeuille de la Banque alloué à loffre de services financiers - appuis institutionnels et financiers (189 millions dUC sur total de 9 millions dUC)
IV.CONTRAINTES Appréciation toujours approximative de la pauvreté Appréciation toujours approximative de la pauvreté Faible capacités institutionnelles pour lexécution des projets et programmes Faible capacités institutionnelles pour lexécution des projets et programmes Faible niveau dappropriation nationale pouvant assurer la pérennités des interventions Faible niveau dappropriation nationale pouvant assurer la pérennités des interventions Situations de conflits persistants aux niveaux national et sous-régional ayant un impact sur latteinte des objectifs des interventions de lutte contre la pauvreté Situations de conflits persistants aux niveaux national et sous-régional ayant un impact sur latteinte des objectifs des interventions de lutte contre la pauvreté
V.CONCLUSIONS Renforcer le partenariat avec les pays Renforcer le partenariat avec les pays Harmoniser les politiques sectorielles Harmoniser les politiques sectorielles Harmoniser les initiatives et procédures avec les autres institutions de financement pour faciliter lexécution des projets et programmes et minimiser les couts Harmoniser les initiatives et procédures avec les autres institutions de financement pour faciliter lexécution des projets et programmes et minimiser les couts