Rapporteurs: [plusieurs noms possibles] Restitution du groupe de travail: «Implication des acteurs et place de la participation communautaire» Rapporteurs: [plusieurs noms possibles]
Liste des membres du groupe N° Nom et Prénom (s) Pays 1 GOMEZ COAMI Ansèque Bénin 2 MINT MOULAYE Fatimettou Mauritanie 3 BA Amadou Djibril Sénégal 4 LAWRENCE Ofori Addo Ghana 5 EDNA Gyaw Baffour 6 OUATTARA Oumar Mali 7 ALIHONOU Eusebe UNICEF 8 KAINA Abdoul Aziz Niger 9 BARRY Aissatou N Guinée 10 BANDA Patrick Zambia 11 N’DIAYE Alfred 12 EVLO Kodjo AFHEA 13 KONARE Zan 14 GUY Clarisse Belgique 15 KAFANDO Yamba Burkina
Leçons opérationnelles principales (1) Les présentations n’ont pas fait ressortir la participation communautaire (nécessaire pour articuler adéquatement l’offre et la demande; pour définir les besoins des pauvres qui sont les principaux bénéficiaires; condition importante pour la pérennité des interventions); Possibilité de s’appuyer sur la communauté pour mener à bien certaines interventions (vérification FBP au Burundi, suivi du NHIS au Ghana, appui des COSA pour régler certains problèmes en Guinée, CSCOM au Mali, identification des plus pauvres au Burkina); Les bénéficiaires (pauvres) souvent ne savent pas qu’ils ont droit à des services gratuits parce que tous les acteurs n’ont pas été associés à la définition et à la MEO des interventions;
Leçons opérationnelles principales (2) Prestataires de soins: groupes de pressions, syndicats forts à prendre en compte pour ne pas bloquer les interventions (motivation, ristournes,…); Pas d’opposition entre l’IB (participation communautaire) et la gratuité; Les communautés ne sont pas là pour recevoir, elles réclament une place précise, un partenariat clair;
Recommandations aux décideurs politiques (1) Les politiques doivent viser et mettre en œuvre des projets pérennes; ne pas se concentrer seulement sur l’atteinte des OMD pour mettre en œuvre des initiatives ponctuelles; Les communautés doivent être associées à toutes les étapes des interventions (conception, mise en œuvre et monitorage) = nécessité de définir de bonnes stratégies de communication pour les toucher; Tous les acteurs doivent être redevables (chaque franc qui est dépensé doit pouvoir être justifié) par rapport à leurs responsabilités; La participation communautaire doit être promue et on doit investir dans cette composante pour mieux les organiser / les structurer afin qu’elle puisse jouer efficacement son rôle;
Recommandations aux décideurs politiques (2) Les ONG, la société civile, les associations doivent être supportées pour organiser les communautés; ces structures sont mieux adaptés pour mobiliser la communauté; L’importance d’établir des partenariats Etat-ONGs (mobilisation communautaire); Les rôles de la société civile et des ONGs doivent cependant être clairement définis pour qu’ils appuient le développement communautaire et soient des facilitateurs; mais qu’ils ne substituent pas à la communauté; Définir avec les communautés les activités qui ne les déstabilisent pas; Définir également des stratégies de communication appropriées selon les contextes (rural, urbain) pour atteindre et faire participer la communauté.
Recommandations aux PTF Les PTF doivent travailler avec les nationaux en matière de participation communautaire; Soutenir les interventions qui accordent une large place à la participation communautaire (identification des besoins, implication dans la MEO, retombées principales centrées sur la communauté)
Priorités pour les experts Les chercheurs doivent s’appuyer sur les communautés dans leurs recherches: dans la définition des sujets de recherches; dans la mise en œuvre; Partager les résultats des recherches avec tous les acteurs; Orienter les recherches sur les besoins ressentis, réels des communautés; Communautés = partenaires / sujets de recherche; savoir à exploiter, à valoriser (identification des plus pauvres); Echanger les bonnes pratiques entre les différents acteurs (communautés, prestataires, chercheurs, décideurs)