Atat de frageda Mihai Eminescu
Tu es si frêle Tu es si frêle que tu ressembles A la fleur blanche du cerisier. Ange ressortant parmi les hommes, Sur mon chemin tu apparais. A peine le tapis tu frôles, La soie résonne sous tes pas Et de la tête aux pieds, légère, Pareille au rêve qui flotte tu vas.
Des draperies de ta robe longue Telle que le marbre tu surgis - Mon âme s'accroche aux yeux humides De larmes et de bonheur remplis. …………………………… Tu pars et je t'ai bien comprise, Perdue pour toute l'éternité Tes pas je ne veux pas les suivre, Toi, de mon coeur, la mariée !
Que je t'aie vue, c'est bien ma faute De moi toujours non pardonnée Que je t'aie vue, c'est bien ma faute De moi toujours non pardonnée. Pour expier mon rêve-lumière En vain la main droite je tendrai. Je te verrai comme une icône De la très pure vierge Marie, Portant sur ton front la couronne. Quand viens-tu ? Où es-tu partie ?