INTRODUCTION Comment désormais penser la géostratégie et la guerre sachant que celle-ci est dorénavant potentiellement apocalyptique et définitive?
Une formidable puissance de feu La menace dispense de l'emploi INTRODUCTION Une formidable puissance de feu La menace dispense de l'emploi => La finalité de la stratégie n'est alors plus seulement d'engager habilement les moyens pour gagner la guerre, mais de dissuader l'adversaire de l'entreprendre
Fonctionnement de la bombe Le fonctionnement de la bombe atomique a été élaboré lors du projet " Manhattan ". L’explosion est due à une fission nucléaire. La fission nucléaire est produite quand un neutron entre en collision avec le noyau d’un atome d’Uranium 235 ou de Plutonium 239 dans le cas des bombes de 1945. La collision libère à son tour deux neutrons qui vont à leur tour frapper d’autres noyaux; c’est ainsi qu’une réaction en chaîne se produit en libérant cent millions de fois plus d’énergie qu’une molécule de carburant en moins d’un centième de seconde.
Les principales raisons politiques de la recherche de la puissance nucléaire Raisons internes Interaction du programme militaire avec le programme civil Assurer le progrès scientifique Raisons externes Pouvoir exercer des pressions diplomatiques en cas de crise internationale Consolider une sphère d'influence (URSS par rapport aux pays satellites) Renforcement d'alliance (Grande-Bretagne et États-Unis) Compétition bilatérale (URSS et États-Unis, mais aussi Inde-Pakistan) Monnaie d'échange (Iran, Corée du Nord) : chantage à la prolifération Raisons positives Acquérir un statut international (on traite avec beaucoup plus de soin un pays nucléaire, surtout entre pays nucléaires) Autonomie de décision par rapport à un protecteur un peu envahissant accepter d'être protégé Nucléairement c'est un acte de soumission. Croyance en une stratégie de dissuasion (FR, USA, Grande-Bretagne)
La dissémination de la bombe Officiellement les EU sont opposés à la dissémination de la bombe Pour contre-attaquer les soviétiques, la meilleure solution consista donc à armer les pays exposés pour leur permettre de se protéger eux même. En cas d’attaque, les soviétiques s’exposaient à une riposte nucléaire, sans que les EU soient en première ligne. Les américains ont ainsi, armé leurs alliés, pour endiguer toute avancée communiste.
La dissémination de la bombe Plus tard, le transfert des technologies atomiques fut un élément clés de la politique extérieure américaine pour retourner des pays alliés à l’union soviétique (comme l’Égypte) et les attirer vers le camps occidental L’inde et le Pakistan, ennemi mortel, ont été équipés par les occidentaux, sous contrôle discret de la maison blanche. La législation américaine interdisait l’exportation du savoir faire nucléaire. Pour contourner ce problème les EU ont donc eu intérêt à organiser la dissémination.
Les débuts de la prolifération Il fallait armer la France pour qu’elle puisse protéger l’Allemagne de l’ouest et plus largement l’Europe de la menace soviétique Israël possédait le savoir faire de la bombe avant même sa création. De nombreux experts nucléaires ayant participé au programme américain étant juifs. La stratégie américaine a consisté donc a coupler les programmes nucléaires israéliens et français. Israël apportant le savoir faire et la technologie, la France apportait la puissance industrielle. La France et Israël ont ainsi développer leur bombes atomique.
Le mécanisme de la prolifération Les américains ont décidé d’initier d’autres alliés à la technologie nucléaire. Les accords de coopération sont présentés comme des projets d’« application civiles » de l’énergie nucléaire. Des pays pétroliers tels, l’Irak, l’Egypte, l’Arabie Saoudite ou l’Iran ont ainsi été dotés d’installation nucléaire qu’aucun projet de production d’électricité ne peut justifier.
Le mécanisme de la prolifération (suite) En 1955, le Canada signa un accord avec les EU : il renonçait à détenir la bombe atomique. Dans les années 70, le commerce nucléaire passe brutalement de la petite industrie à l’industrie lourde. Les réacteurs de recherche laissèrent place à de véritable centrale nucléaire. Les américains délèguent la commercialisation à trois partenaires : le Canada, la France et l’Allemagne fédérale. Les accords de licence garantissaient aux américains un contrôle absolu sur ces matériels. Ainsi, les américains sous traitèrent la dissémination nucléaire à leurs alliés.
Les pays disposants des capacités techniques pour développer un armement atomique
Le Traité de Non Prolifération DEFINITION traité international universel => 4 pays seulement ne l’ont pas signé (l’Inde, le Pakistan, Israël et Cuba) signé en 1968 et a été reconduit pour une durée indéterminée en 1995
Le Traité de Non Prolifération ROLES Lutter contre la prolifération des armes nucléaires dans les pays qui n’en possèdent pas et enfin Désarmer les pays dotés d’armes nucléaires Les pays signataires s’engagent à renoncer à toute arme nucléaire et se placent sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
Le Traité de Non Prolifération BILAN Mitigé au niveau de la non-prolifération ou du désarmement nucléaire Rôle limité de L’Agence internationale de l’énergie Atomique (AIEA) chargée de contrôler les installations nucléaires de ses 118 adhérents
ENERGIE ATOMIQUE MILITAIRE Exploitation militaire de l’énergie atomique repose, sur les mêmes méthodes de transformation qu’exigent les applications industrielles. Rien n’interdis les Etats concernés de parcourir tranquillement le chemin qui men du nucléaire civil au nucléaire militaire et cela jusqu’aux cinq dernières minutes.
Fiche de lecture « Une guerre » Dominique Lorentz a travaillé pendant cinq ans sur les questions nucléaires. Elle a exploiter des milliers de documents officiels, articles de presse, livres, portant sur les cinquante dernières années. « Une Guerre »retrace une histoire saisissante de la prolifération du nucléaire en éclairant des événements et des alliances qui apparaissent au premier abord incompréhensibles
Fiche de lecture « Une guerre » Prolifération de l’atome Demande importante des pays producteurs de pétrole du Golfe persique Ne peut avoir que des objectifs militaires et non la production d’électricité, puisqu’ils sont assis sur des réserves pétrolières financement de coûteux programmes nucléaires. EXEMPLE: Iran du chah veut faire de son pays « la 5° puissance militaire du monde, avec des installations atomiques», être au centre d’un « marché commun des pays riverains de l’Océan Indien » et « faire payer le pétrole à son juste prix ». Occidentaux signent des contrats d’équipement et d’armement
Fiche de lecture « Une guerre » Accord Eurodif 1. L'Iran apporte 1 milliard de dollars à la France sous forme de prêt, via le canal du Commissariat à l'énergie atomique. 2. Le remboursement de ce prêt doit commencer en 1981, l'année de la mise en service de l'usine d'enrichissement d'uranium d'Eurodif, située sur le site de fabrication de la bombe atomique française. 3. L'Iran entre dans le capital d'Eurodif=>l'Iran possédait une minorité de blocage. 4.L'Iran a donc le droit de retirer jusqu'à 10 % de la production d'uranium enrichi =>représente un tiers de la production dans le monde.
Fiche de lecture « Une guerre » Naissance du contentieux France refuse aux Iraniens le droit d'exercer leur statut d'actionnaires d'Eurodif Pression de la part de l’IRAN à travers des actions terroristes (prise d'otages au Liban et d'attentats sur le territoire français).
Pays disposant de la bombe atomique en 2004 les États-Unis: 7 650 têtes actives (environ 3 000 en réserve ou en attente d'assemblage) ; la Russie : 8 200 têtes actives (environ 10 000 en réserve ou en attente d'assemblage) ; la Grande-Bretagne : 200 têtes actives ; la France: 350 têtes actives ; la Chine : 400 têtes actives ; l'Inde : 30 à 40 têtes actives ; le Pakistan : 24 à 48 têtes actives ; Israël, bien que non déclarée officiellement, on estime qu'elle dispose de 100 à 200 têtes actives, les services de renseignement des États-Unis estiment qu'ils disposent de 82 têtes ; la Corée du Nord, supposée posséder 1 à 2 têtes nucléaires