Programme de formation du CABRI et de lInstitut de la Banque mondiale Gestion budgétaire et responsabilité financière publique Présenté par : Matthew Simmonds.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
PARAIN Claude Chargé de mission 25/11/2011 Approche comparée des évolutions macro-économiques des Outre-mer Conférence AFD-CEROM Créer de la valeur ajoutée.
Advertisements

1 COMMISSION ECONOMIQUE POUR LAFRIQUE (CEA) Bureau pour lAfrique du Nord ETUDE SUR LA MOBILITE DES CAPITAUX EN MAURITANIE Document à présenter à la réunion.
DECENTRALISATION FINANCIERE : UNE VUE DENSEMBLE DE LA PROBLEMATIQUE François Paul Yatta ATELIER SOUS REGIONAL DU CIFAL Ouagadougou, 31 mars 2008.
Impact de la crise sur l’économie marocaine et réponse des autorités
Conjoncture de lindustrie française à lautomne 2010 & Comparaison France - Allemagne Mardi 21 septembre 2010.
Qu’est-ce que l’inflation ?
THEME 7 : Intégration européenne et Politiques économiques & sociales. ElémentsEléments de base sur la construction européenne. A- LUEM à la recherche.
Apprécier les résultats de ce tournant
1 1.- CEMAC. Le secteur pétrolier : principal déterminant des performances macro-économiques Taux de croissance du PIB en volume.
Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO
Le programme présenté la semaine prochaine au conseil dadministration du FMI au filtre de lanalyse de la Banque mondiale.
Vrai ou faux ? Léconomie a connu un ralentissement Ressources 2005 Milliards deuros 2006 Milliards deuros Evolution 2006 en % Produit intérieur brut 1217,31203,9.
1 C A P I T A L M A N A G E M E N T Une nouvelle solution pour l'investisseur traditionnel CAPITAL MANAGEMENT.
Stratégie territoriale en matière de développement de lindustrie du multimédia Lexpérience québécoise Montpellier 22 novembre 2005.
LES ASPECTS ET COUTS SOCIAUX DE LA MONDIALISATION
Réunion de concertation NOGENT– 27 septembre 2005.
Réunion de concertation CHARLEVILLE-MEZIERES – 15 septembre 2005.
LA REGULATION PAR L ’ÉTAT
Délégué Régional Procédures Publiques
LUNION UROPÉENNE. P ROBLÉMATIQUE : Dans quelles mesures lUnion Européenne permet-elle de sortir de la crise ?
Les politiques conjoncturelles
La politique budgétaire École des HÉC Décembre 1997.
Faut-il réduire la dette publique?
La régulation de l’activité économique
Laustérité nest pas un moyen efficace LOntario peut atteindre léquilibre budgétaire en améliorant les services publics, légalité et léquité fiscale Présentation.
Perspectives économiques en Afrique 2010 Gregory De Paepe Analyste politique Centre de développement de lOCDE 15 septembre 2010 UNECA Mobilisation des.
Le Multiplicateur d’investissement de J.M. Keynes
La politique monétaire
Note : les critères sont endogènes Le fait de former une union monétaire peut amener les critères à être satisfaits avec le temps Si les USA navaient pas.
La croissance économique de long-terme au Canada: Perspectives et Défis Le Canada et lOCDE: 50 ans dintérêts convergents Juin, 2011 Le Canada et lOCDE:
Module Scénarios de politique économique. Plan A. Evolution historique: doù venons-nous? B. Situation récente et prévisionnelle: où sommes-nous? C. Tendances.
AMÉRIQUE LATINE changement de cap?. 25 dernières années: profonde transformation du monde À travers: les politiques néolibérales (ou: à service du capital.
Chapitre 14: la politique conjoncturelle de croissance
MODULE de FORMATION « FINANCES PUBLIQUES- FINANCES LOCALES » (3 jours)
L’action des pouvoirs publics
La balance des paiements
Perspectives économiques pour Montréal Quel avenir pour nos entreprises ? Mario Lefebvre Directeur Affaires québécoises et Centre.
Limites et mise en cause de lefficacité de lintervention publique.
La crise économique européenne
Cours de Politique commerciale Abderrahim ould DIDI Nouakchott, juillet 2003 MODULE3 : Politique de change, politique fiscale et coûts des facteurs.
MAcroéconomie Notions et objectifs macroéconomiques.
LE DÉSÉQUILIBRE FISCAL EST-IL UN MYTHE ? Luc Godbout Chaire en fiscalité et en finances publiques Semaine de la recherche en administration 17 novembre.
DEVELOPPEMENTS RECENTS DE LECONOMIE BELGE J. MALEK MANSOUR DULBEA & ECOMOD.
Des infrastructures municipales sécuritaires: enjeux et défi.
La politique budgétaire
ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT
ÉPARGNE ET INVESTISSEMENT
1 Présentation du Bulletin 2011/2 13 septembre 2011.
1 Présentation du Bulletin 2011/3 14 décembre 2011.
LA POLITIQUE ECONOMIQUE
L’affacturage, une source de financement qui résiste à la crise
10 arguments pour une augmentation des salaires
Les fonctions de l’économie
LA REGULATION PAR L ’ÉTAT
Selon : Alternatives Economiques. Mise en contexte L'équation budgétaire Au niveau des entreprises Au niveau des ménages Priorité aux dépenses ou à la.
La Situation des IDE en Amérique Latine en 2009 Rapport de la CEPALC, et « The 2009 BCG Multilatinas »
Épargne et investissement
CROISE automne 2004 Prévisions conjoncturelles 2005/2006.
CROISE automne 2003 Prévisions conjoncturelles 2004/2005.
Economie nationale Zeine Ould Zeidane CMAP Cours “Lauréats collèges et lycées” Nouakchott, 29 novembre-01 décembre 2002.
La politique budgétaire
L’heure des choix est arrivé au N.-B. Vieille peur des déficits ou emplois, croissance et services publics améliorés? Présentation de Toby Sanger, SCFP.
Ecole Centrale Marseille Cours de macro-finance N°3
Perspectives Économiques en Afrique 2004/2005 Banque Africaine de Développement Centre de développement de l’OCDE.
Deux ou trois choses que je sais de la dette publique Michel Husson 15 octobre 2015.
LE RAPPORT GODBOUT: UNE OCCASION RATÉE. MANDAT DE LA COMMISSION  Réfléchir à une réforme devant rendre la fiscalité québécoise plus compétitive, plus.
Chapitre 13 Ask five economists and you'll get five different answers (six if one went to Harvard). Edgar R. Fiedler.
Quelles limites au fonctionnement de l’Union économique et monétaire ? UTLM Marseille - Nicolas Danglade
Frédéric Laurin Professeur d’économie | École de gestion Chercheur à l’Institut de recherche sur les PME Université du Québec à Trois-Rivières | Département.
Formation A Actrav-Centre de Turin Développement des capacités des membres des comités Jeunesse sur la crise de l’emploi des jeunes en Afrique
Transcription de la présentation:

Programme de formation du CABRI et de lInstitut de la Banque mondiale Gestion budgétaire et responsabilité financière publique Présenté par : Matthew Simmonds Directeur en chef : Politique fiscale Trésorerie Nationale, Afrique du Sud

LAfrique du sud est un pays à revenus moyens à supérieurs PIB par habitant de US$ –Niveau de revenus similaire à celui de la Malaisie, du Chili, de lArgentine, de la Turquie et de la Pologne Croissance économique de plus de 5% –a accéléré à partir des niveaux inférieurs Le chômage reste très élevé –Mais la récente réussite économique a encouragé la croissance de lemploi Par centre Croissance réelle du PIB Indice Emplois non agricoles (2000=100)

Politique fiscale récente divisée en 4 périodes : apartheid tardif Politique fiscale très expansionniste Déficits importants : –Ralentissement mondial en 1992 –Dépenses motivées politiquement –Légitimité politique limitée afin daugmenter les revenus fiscaux par la suite Isolation politique, accès limité au capital étranger –Nécessité dutiliser un excédent comptable actuel pour accéder aux devises Politique monétaire nécessaire pour protéger le taux de change (taux dintérêt élevés, inflation élevée) Contraintes fiscales + externes + monétaire = boom à court terme/ cycles deffondrement

Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) 1993 – 1996: Transition Programme de reconstruction et de développement (PRD) Déficits importants –Causés par le besoin de commencer à régler les inégalités historiques –Effort pour répondre aux besoins de base Impulsion de croissance entraînée par la demande –Le déficit est perçu comme un élément de la croissance –Effet multiplicateur –Forte accélération des factures salariales –Cependant : –La croissance économique est restée modérée –Croissance négative de lemploi –Poursuite de la hausse du coût de la dette -9.0% -8.0% -7.0% -6.0% -5.0% -4.0% -3.0% -2.0% -1.0% 0.0% Solde des liquidités en % du PIB % de croissance du PIB réel % de croissance des emplois non agricoles Dépenses totales en % dintérêt (RHS)

1997 – 2000 Consolidation Croissance, emploi et redistribution (GEAR) Politique informée par besoin de stabiliser la macroéconomie –Déficit élevé résultant de lérosion de lintérêt des dépenses de production –Coûts dintérêt mettant la pression sur les investissements du secteur privé –Pressions de linflation érodant la stabilité, compétitivité, et revenus Les coûts dintérêt baissent avec du retard Le GEAR est parvenu à la stabilisation, cependant : –La croissance économique est restée modérée –Croissance négative de lemploi Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) % de croissance du PIB réel % de croissance des emplois non agricoles Dépenses totales en % dintérêt (RHS) -6.0% -5.0% -4.0% -3.0% -2.0% -1.0% 0.0% Solde des liquidités en % du PIB

2001 – 2004 Expansion Consolidation fiscale dans le cadre du GEAR ont laissé de la place à lexpansion fiscale –Forte croissance réelle des dépenses Accent sur : –Subventions sociales –Dépenses dinvestissement Les taux dintérêt et linflation plus faibles font baisser les coûts dintérêt La croissance de lemploi reprend Cependant : –La croissance reste modérée Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) -2.5% -2.0% -1.5% -1.0% -0.5% 0.0% Solde des liquidités en % du PIB % de croissance du PIB réel % de croissance des emplois non agricoles Dépenses totales en % dintérêt (RHS)

2005 – 2006 Léconomie est de la fête Poursuite de la forte croissance des dépenses Accent sur : –Infrastructures –Education –Secteur criminel/judiciaire Une base économique solide conduit à une performance de revenus exceptionnelle –Les déficits reculent Le coûts dintérêt continuent de baisser Lemploi poursuit sa croissance positive Politique fiscale récente divisée en 4 périodes (suite) -9.0% -8.0% -7.0% -6.0% -5.0% -4.0% -3.0% -2.0% -1.0% 0.0% Solde des liquidités en % du PIB

La réforme des revenus et leffort ont joué un rôle essentiel 1994 Commission dimposition indépendante. –Rationaliser les assiettes de limpôt sur le revenu (particuliers) et des exonérations (entreprises) –Taux de TVA unique –Renforcer ladministration fiscale 1995 les administrations douanière et fiscale se sont regroupées en une autorité des revenus indépendante (SARS) La réforme administrative, leffort du SARS et la croissance économique ont permis : –Réductions successives et progressives de limpôt des particuliers –Réduction de limpôt sur les sociétés de 40% (1995) à 29% –Dividendes fiscaux de 25% (1995%) à 10% –Libéralisation commerciale agressive à la fin des années % 65% 70% 75% 80% 85% 90% 95% 100% % 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16% 18% 20% Revenus fiscaux en % des dépenses % de croissance en dépenses (RHS) 1992/ / / / / /06 Personnes et particuliers SociétésTVA/Taxe sur les ventesDroits de douane

La consolidation des dépenses a permis les quatre expansion actuelles La charge de la consolidation est assumée par : –La compensation des salariés (initialement), biens et services, subventions, (dépenses dinvestissement) Laprès-consolidation : –Les coûts du service de la dette ont continué à créer un espace fiscal –Biens et services, récupération de la compensation des salariés –Espace fiscal attribué à la croissance des avantages sociaux et du capital

Et ensuite ? Le budget 2007 indique : –Un environnement économique fort –Les revenus fiscaux restent soutenus –Les dépenses non liées aux intérêts ont fortement augmenté –Les coûts dintérêt poursuivent leur baisse Cependant : –Lenvironnement économique est déséquilibré : faible épargne, déficit du compte courant et dépendance des afflux de capital étranger Donc –La situation fiscale sest améliorée : budget équilibré pour encourager lépargne nationale, le compte courant.