La répartition des activités économiques en France Héritages et facteurs de localisation nouveaux
1 La production d’énergie Quelques grandes régions de raffinage, proches des ports important des hydrocarbures ou situés sur les grands sites de consommation (et dans ce cas reliées par tubes aux ports) Quelques régions de production thermique, sur d’anciens bassins houillers ou sur la Basse-Seine
1 La production d’énergie - suite Très peu de production d’hydrocarbures (gaz de Lacq et pétrole en Aquitaine et en région parisienne) Des montagnes énergétiques : grands équipements hydroélectriques alpins et rhodaniens, productions plus modestes dans les Pyrénées, le Massif Central et la vallée du Rhin. Une électricité d’origine avant tout nucléaire (à 80%)
2 L’accessibilité Quatre grands ensembles industrialo-portuaires Dunkerque-Calais Quatre grands ensembles industrialo-portuaires Une dizaine de ports d’importance notables Des axes de transport particulièrement denses sur l’axe PLM et au Nord (lien Paris-dorsale européenne) Le Havre-Rouen Nantes St-Nazaire Marseille
2 L’accessibilité - suite Dunkerque-Calais Quatre grands ensembles industrialo-portuaires Une dizaine de ports d’importance notables Des axes de transport particulièrement denses sur l’axe PLM et au Nord (lien Paris-dorsale européenne) Quelques carrefours majeurs qui sont aussi de grands centres décisionnels et des marchés urbains de premier ordre LILLE Le Havre-Rouen Boulogne STRASBOURG PARIS Nantes St-Nazaire LYON LYON Bordeaux Bayonne AIX-MARSEILLE Sète Marseille-Fos
3 LES REGIONS ECONOMIQUES Dunkerque-Calais L’Ile-de-France, aux multiples activités, et les régions dans « l’ombre parisienne » bénéficiant de délocalisations industrielles mais écrasées par le poids financier et décisionnel de la région-capitale, espace le plus riche de l’Union Européenne et seule ville-monde (avec Londres). Principal centre de décision et de recherche en France. LILLE Le Havre-Rouen Boulogne STRASBOURG PARIS Nantes St-Nazaire LYON Bordeaux Bayonne AIX-MARSEILLE Sète Marseille-Fos
3 LES REGIONS ECONOMIQUES - suite Dunkerque-Calais L’Ile-de-France, aux multiples activités, et les régions dans « l’ombre parisienne » bénéficiant de délocalisations industrielles mais écrasées par le poids financier et décisionnel de la région-capitale, espace le plus riche de l’Union Européenne et seule ville-monde (avec Londres) Principal centre de décision et de recherche en France. Les territoires dont le dynamisme économique est directement lié au cadre de vie : tourisme actif, décentralisation des High Techs et attractivité de métropoles fortement tertiarisées LILLE Boulogne Le Havre-Rouen STRASBOURG PARIS Nantes St-Nazaire LYON Bordeaux Bayonne AIX-MARSEILLE Sète Marseille-Fos
3 LES REGIONS ECONOMIQUES - suite Dunkerque-Calais Les territoires anciennement industrialisés en reconversion économique ne bénéficiant pas de l’image positive de la « Sun Belt » Parmi lesquels les aires urbaines dont la mutation vers les activités tertiaires, notamment marchandes, est largement entamée LILLE Boulogne Le Havre-Rouen STRASBOURG PARIS Nantes St-Nazaire LYON Bordeaux Bayonne AIX-MARSEILLE Sète Marseille-Fos
3 LES REGIONS ECONOMIQUES - suite Dunkerque-Calais Les territoires anciennement industrialisés en reconversion économique ne bénéficiant pas de l’image positive de la « Sun Belt » Parmi lesquels les aires urbaines dont la mutation vers les activités tertiaires, notamment marchandes, est largement entamée Les régions en forte déprise (désertification rurale ou friches industrielles) Deux vastes bassins sédimentaires : les plus riches régions agricoles de l’Europe (céréales, vignobles, etc.) au coeur du territoire du premier exportateur agricole de l’UE LILLE Boulogne Le Havre-Rouen STRASBOURG PARIS Nantes St-Nazaire LYON Bordeaux Bayonne AIX-MARSEILLE Sète Marseille-Fos
3 LES REGIONS ECONOMIQUES - suite Dunkerque-Calais Quelques foyers touristiques majeurs dans le premier pays d’accueil au monde. Paris, première ville de Congrès de la planète, métropole et vitrine de la civilisation des loisirs (Disneyland) Nice et la Côte d’Azur, principale zone de tourisme balnéaire spontané La Côte languedocienne, dont les complexes sont emblématiques des aménagements planifiés par l’Etat sur les littoraux touristiques La Côte Atlantique, partiellement pénalisée par l’absence de sècheresse estivale Les Alpes du Nord, en tête pour la mise en valeur de « l’or blanc » LILLE Boulogne Le Havre-Rouen STRASBOURG PARIS Nantes St-Nazaire LYON Bordeaux Bayonne AIX-MARSEILLE Sète Marseille-Fos
Avec ce croquis, nous avons expérimenté l’utilisation des figurés ponctuels, dont on constate l’intérêt (permettre des localisations relativement précises) mais aussi l’inconvénient majeur (manque de lisibilité quand plusieurs informations sont portées en même temps sur la carte). Pour rendre compte de l’importance des flux, il faudra utiliser des figurés linéaires, représentant les réseaux (infrastructures) et/ou les échanges. Ici, l’insertion de l’espace français, d’abord dans l’espace européen (celui de l’Union et de la zone euro) puis dans l’espace mondialisé, doit être mise en évidence.
4 MUTATIONS ET OUVERTURE Dunkerque-Calais Les principaux technopôles : un effet d’héliotropisme conforté mais surtout la confirmation du déclin des espaces sans métropoles La ligne Le Havre-Marseille : un clivage toujours visible opposant l’Est plus industrialisé et urbanisé aux régions plus rurales de l’ouest De grands aménagements en cours pour améliorer la fluidité des échanges au sein de l’UE D’autres infrastructures à réaliser ou conforter LILLE Le Havre-Rouen Boulogne STRASBOURG PARIS Rennes Nantes St-Nazaire LYON Bordeaux Grenoble Toulouse Nice AIX-MARSEILLE Bayonne Marseille-Fos Montpellier
Attention : ne pas confondre le poids respectif des régions et leur dynamisme : le Sud et l’Ouest sont en très fort développement, attirant des emplois (comme des habitants) grâce à l’essor des industries high techs et du tertiaire. Le Nord et l’Est sont en situation de déclin relatif même si, globalement, ils demeurent beaucoup plus industrialisés (et peuplés). L’intégration de l’économie française (6ème rang mondial) dans le système-monde s’est accompagnée d’une nécessaire reconversion : certaines régions l’ont réussi, au moins partiellement, d’autres sont davantage en difficulté (absence de métropole et par conséquent de capitaux et de vocation entrepreneuriale). Dans les régions de tradition industrielle comme dans les nouvelles régions dynamiques, la polarisation de l’espace par une ou des agglomérations fortes est donc une donnée positive en terme de développement économique.