La politique macroéconomique Antoine dAutume (PSE-Paris 1) Plan Annuel de Formation Versailles 28 mars 2013
Une place qui se réduisait La Mondialisation - Rend difficile des politiques isolées - Diminue le poids des Etats devant les marchés La montée du néo-libéralisme Une contestation théorique - De Friedman aux Nouveaux Classiques : son inefficacité - La recherche de fondements micro pour la Macro remet en cause la spécificité du troisième objectif de Musgrave : - améliorer lallocation des ressources - modifier la répartition des richesses - Réguler le niveau de lactivité économique Le problème est daméliorer lefficacité du fonctionnement du marché du travail, pas de lutter conte le chômage involontaire Triangles dHarberger, plutôt que Gaps dOkun Des politiques structurelles, plutôt que conjoncturelles
Elle revient avec la Crise La bulle immobilière et son éclatement - Les subprimes - Comportement irresponsable des banques/Volonté politique daider les plus pauvres Des causes plus profondes - La dette, les taux dintérêt bas - Les déséquilibres mondiaux Global Imbalances : linversion des flux de capitaux, à la recherche dactifs de qualité Une réponse keynésienne à la crise Plans de relance, fiscal stimulus 800 milliards de dollars aux USA Une politique de soutien au système financier Réformes et régulation à plus long terme
La crise
Des différences structurelles
Inégalités
La politique budgétaire La crise - Effets de richesse /dette Volonté de se désendetter = plus dépargne, moins de demande - Incertitude et anticipations Anticipations non-rationnelles ? - Risque deffets cumulatifs keynésiens, via le commerce international Les plans de relance Importants : de 1 à 4% du PIB Un catalogue de mesures disparates aux USA..Mais accent sur investissement, recherche, croissance verte
Taille des multiplicateurs Evaluations variées La référence de Haavelmo, multiplicateur égal à lunité si on finance les dépenses publiques Faibles si éviction dautres dépenses Faibles car ce qui compte est le revenu permanent, et les anticipations Faibles si taux de change flexible et forte mobilité des capitaux: la monnaie sapprécie ( et non se déprécie comme on la longtemps pensé) : forte demande de biens nationaux augmente leur prix. Donc on exporte peu (cf Mundell-Fleming) Casser les anticipations déflationnistes?
Déficit et Dette Publics
Comment gérer la dette ? La contrainte des marchés Initialement sous-estimée Lapparition des spreads Nest pas le fait « des spéculateurs » Déficit structurel et conjoncturel Rappel : Les stabilisateurs automatiques Austérité et déficit Une courbe de Laffer keynésienne ? Le besoin de crédibilité Règle dor, Pacte de croissance, partage de souveraineté
La politique monétaire La BCE : exigence de crédibilité : ne pas se soucier de la croissance : seulement de linflation et de la stabilité financière Ailleurs : une règle de Taylor Problème de la trappe à liquidité : on bute sur la contrainte de positivité du taux dintérêt Politiques non-conventionnelles Quantitative Easing Souplesse de Trichet et Draghi: interprétation large de la mission de stabilitié financière Engagements de prêter aux banques fournir de la liquidité Achats dobligations dEtat limité au marché secondaire Stérilisation (pb de l overhang ) Accepter linflation ? No
Réformer la gouvernance européenne Traité sur la Stabilité, la coordination et la gouvernance, ou pacte budgétaire, règle dor « règle d'équilibre budgétaire entre en vigueur le 1er janvier 2013 : à terme 0,5% de deficit structurel Amendement Hollande pacte de croissance de 120 milliards Eurobonds Pb de risque moral. Peut-on vraiment mutualiser sans gouvernance commune forte Alternatives : Euro Bills. Mutualisation de la dette de maturité inférieure à un an pour un volume inférieur pour chaque état à 10% du PIB. proposé par la Commission Redemption Bonds Mutualiser seulement et temporairement la dette au-delà de 60% proposition des sages allemands de refusé par Bundestag Project Bonds acceptés dans le Pacte de croissance : pour financement dinfrastructures