Le réseau de radars SuperDARN A. MARCHAUDON, P.-L. BLELLY, J.- C. CERISIER, C. HANUISE Réunion météo de lEspace – 15/01/09.

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Transcription de la présentation:

Le réseau de radars SuperDARN A. MARCHAUDON, P.-L. BLELLY, J.- C. CERISIER, C. HANUISE Réunion météo de lEspace – 15/01/09

But des radars SuperDARN - Le champ électrique généré dans la magnétosphère se projette dans lionosphère ( km) via les lignes de champ magnétique terrestre (supposé parfaitement conductrice) - Ce champ électrique induit un mouvement horizontal du plasma ionosphérique à la vitesse : V=ExB/B 2 - V ~ 0 à 3000 m/s et E correspondant, peut atteindre 150 mV/m - Le but du réseau SuperDARN est de produire des cartes instantanées mais globales de la convection du plasma avec une bonne résolution spatiale et temporelle et dans les deux hémisphères simultanément - Les radars du réseaux sont construits par paire (position différente, mais champ de vue commun) et permettent de reconstruire le champ vectoriel de convection. - Chaque radar ou chaque paire de radars avec un champ de vue commun ou magnétiquement conjugués peuvent être aussi utilisés, pour des études méso-échelles : reconnexion sporadique côté jour, sous-orages, asymétries interhémisphériques

- Consortium international - Réseaux de radars HF (12-18 MHz) et OTH (Over The Horizon) distribués régulièrement en longitude autour des ovales auroraux des deux hémisphères - La France possède les radars de Port-aux-Français (Iles Kerguelen) et de Stokkseyri (Islande) Réseaux des radars SuperDARN dans les deux hémisphères

Principe de mesure des radars SuperDARN - Diffusion Bragg sur des irrégularités de plasma alignés avec le champ magnétique terrestre - Contraintes : présence dirrégularités – conditions favorables de propagation - Paramètres mesurés : - vitesse Doppler le long du faisceau (16 faisceaux scannés) - largeur spectrale - puissance du signal rétrodiffusé

Quelques résultats obtenus avec les radars SuperDARN

Fermeture ionosphérique locale/générale Reconnexion à la magnétopause propriétés temporelles et spatiales Chaîne de transmission du milieu interplanétaire vers le système magnétosphérique côté jour couplage vent solaire / magnétosphère-ionosphère côté jour côté nuit

Asymétries interhémisphériques de la convection côté jour pour un champ interplanétaire sud-soir Hémisphère Nord Hémisphère Sud

Courants parallèles (1) et (2) (Ørsted) J //+ = J //- = 0,18 A.m 1 Courant de fermeture (SuperDARN) J P = P E = 0,225 A.m 1 Fermeture ionosphérique de la reconnexion sporadique côté jour Conclusion : le système de courants parallèles (1) et (2) est fermé par le courant ionosphérique de Pedersen à lintérieur du tube de flux Modèle de FTE avec fermeture des courants au travers du tube Observations : signature de reconnexion sporadique (FTE) conjonction Ørsted (courants parallèles) / SuperDARN (convection) Problématique : fermeture du circuit électrique de reconnexion 1 2

Le modèle TRANSCAR A. MARCHAUDON, P.-L. BLELLY, J. LILENSTEN, D. ALCAYDE Réunion météo de lEspace – 15/01/09

Synopsis du modèle dionosphère TRANSCAR

Quelques résultats du modèle dionosphère TRANSCAR à hautes latitudes

Les apports du nouveau modèle TRANSCAR inter-hémisphérique

Grande variabilité le long de la ligne de champ: - Forces : gravité + intégration des forces dentraînement et de Coriolis - Eclairement - Effets interhémisphériques (saisonnier, diurne) Module champ magnétique de TRANSCAR remplaçable par un modèle plus complexe (ex: IGRF …) Nouvelle géométrie de la ligne de champ Passage de lignes de champ verticale à lignes de champ dipolaire : Initialement : modèle dionosphère à hautes latitudes Maintenant, en plus : modèle dionosphère- plasmasphère aux moyennes et basses latitudes

50 70 Intégration de la corotation et de la convection - Pour Mlat < 50° : corotation uniquement - Pour Mlat > 50° : prise en compte possible de la convection (modèle de Senior, 1991) En mode convection : - Au dessus dune latitude limite donnée, ouverture du tube et résolution de 2 demi- tubes - Prise en compte de lexpansion/contraction du tube sous leffet de la convection : variation du volume le long de la ligne de champ Modèle empirique de Senior, 1991 Module de convection remplaçable par un modèle plus complet (avec prise en compte de lIMF, tq donné par SuperDARN…)

- Code cinétique adapté pour générer de la production aux deux bouts de la ligne de champ -Transport le long de la ligne de champ entre les 2 ionosphères - Introduction de précipitation délectrons comme une source, nimporte où le long de la ligne de champ 2 ionosphères en interaction Modèle fluide à-16 moments - Fonctions bi-maxwelliennes - Résolution séparée des flux de chaleur parallèle q // et perpendiculaire q des principales espèces - Modèle à 16 moments se rapproche dun modèle cinétique (informations détaillées sur les fonctions de distribution)

Perspectives de développements et validation du modèle Développements : Couplage avec les suprathermiques (échanges dénergie entre les deux populations) Intégration du miroir magnétique A long terme Couplage avec un modèle électrodynamique IMM Extension vers les basses altitudes : région D de lionosphère (post-doc DGA) Validation : Comparaison aux données EISCAT, Millstone Hill, DEMETER

Quelques résultats du nouveau TRANSCAR inter-hémisphérique

Profils le long de la ligne de champ en fonction du temps à L=4 – solstice dété - Forte dissymétrie entre hémisphères et entre matin et soir - N e plus forte côté nuit dans lhémisphère été (Nord) que dans lhémisphère hiver (Sud) - T e et T H+ maximales à lApex (où il y a peu de matière) - Q e dirigé vers le bas dans les deux hémisphères du fait que T e est maximale à lApex - Côté nuit : z_50 (altitude où N H+ /N e = 0.5) à plus basse altitude dans lhémisphère hiver (Sud) que dans lhémisphère été (Nord) - Côté jour : z_50 croît dans lhémisphère hiver (Sud) du fait de la diffusion Sud Nord

Vues des ionosphères polaires Nord et Sud à 300 km daltitude au solstice – asymétries interhémisphériques Hémisphère en été (Nord) : - Accroissement de N e après le lever du Soleil et réduction de N e au coucher du Soleil - Max de N e à 18:00MLT : montée de couche liée à la corotation/convection (matière nest plus consommée) Hémisphère en hiver (Sud) : - Max de N e également à 18:00MLT

Vues des ionosphères polaires Nord et Sud à 300 km daltitude au solstice – asymétries interhémisphériques Hémisphère en été (Nord) : - Chauffage fort (T e croît) au lever et au coucher du Soleil et diffusion vers les basses latitudes - Refroidissement diurne lié à la production dions dû à laccroissement de N e par ionisation solaire Hémisphère en hiver (Sud) : - Chauffage très localisé ((période très courte éclairement solaire entre 06:00 et 08:00MLT) et thermalisation rapide - A haute latitude pdt la nuit : transfert dénergie de lhémisphère été (Nord) vers lhémisphère hiver (Sud)

- TEC intégré le long de la ligne de champ dans lhémisphère été (Nord) domine côtés nuit et matin et TEC intégré le long de la ligne de champ dans lhémisphère hiver (Sud) domine côtés jour et soir - Densité des suprathermiques N es décroît lorsque L croît, mais reste relativement uniforme avec le temps local (présence dun cône dombre côté nuit, car pas de précipitation) - Pour L > 3, autour du point de stagnation : développement danisotropie ionique de température T i /T // i (apparaissant du fait de la résolution à 16-moments) Variations en L et en temps local : vues de la plasmasphère au solstice

-Pour L < 3 : flux de chaleur des électrons Q e dirigé vers lhémisphère été (Nord) du côté matin et dirigé vers lhémisphère hiver (Sud) du côté soir - Pour L < 3 : flux des ions Φ i dirigé vers lhémisphère hiver (Sud) du côté nuit et dirigé vers lhémisphère été (Nord) du côté jour - Pour L > 3, autour du point de stagnation : fort flux des ions Φ i et fort flux de chaleur des électrons Q e - Pour L < 3 : fortes oscillations de Q e et Φ i, probablement dû à la création de matière - Pour L < 3 : flux de chaleur des électrons suprathermiques Q es en phase avec Q e (présence dun cône dombre côté nuit, car pas de précipitation) Echanges interhémisphériques au solstice

Angles dattaque des électrons le long de la ligne de champ (L=4) au solstice - Côté jour : flux net délectrons depuis lhémisphère été (Nord) vers lhémisphère hiver (Sud)