Plan du cours Plan du cours I Aperçu antique : de la mythologie à la médecine. II La périodisation de la mort (Ph. Ariès). III Autres questions : Les signes de la mort La connaissance de la mort Le témoignage du mourant
La belle mort ou le cadavre outragé J.P. Vernant, L’individu, la mort, l’amour. Soi-même et l’autre en Grèce ancienne, Paris, Gallimard, 1989. Qu’est-ce que bien mourir? Le rituel funéraire. Le cadavre outragé : l’exemple de Sarpédon (Il. XVI, 667 sq.) et d’Hector.
Mythologie de la Mort Hésiode, Théogonie 211-213 « Nuit enfanta l’odieuse Moire, la noire Kère et Trépas (Thanatos), elle enfanta Sommeil et avec lui la race des Songes, et elle les enfante seule, dans dormir avec personne, Nuit la Ténébreuse ».
Vase d’Euphronios (Vème s. av.J.C.)La mort de Sarpédon.
Médecine hippocratique : 3 séparations 1. Démythologisation. 2. Déplacement de l’éthique de la mort (belle ou horrible) à l’art médical(beau ou honteux) 3. Absorption de la mort (mythique ou philosophique) dans la maladie.
La mort absorbée dans la maladie Corpus hippocratique : « Il faut apprendre à distinguer quelle maladie est longue et mortelle, quelle est aiguë et sans danger, quelle est aiguë et mortelle, quelle est aiguë et sans danger… » (Epidémies 3, 16); Aphorisme V, 1 : « A la suite d’une blessure, l’apparition d’une convulsion est mortelle ».
Stèle de Mnesarete (Glyptothèque Munich)
L’apport des historiens : la périodisation de Philippe Ariès - la "mort apprivoisée" (Xème-XIIIème s.) - la "mort de soi" (XIV°-XVIIème s.) - la "mort de toi" (XVIIIème-XIXème s.) - la "mort inversée" ou «ensauvagée » (XXème- )
Le triomphe de la Mort (P. Brueghel, 1562, Prado)
La mort du Preux Le comte Roland est étendu sous un pin, vers l’Espagne il a tourné son visage. Il se met à se souvenir de maintes choses, de tant de terres qu’il a conquises…Il ne peut faire qu’il n’en pleure et sanglote Mais il ne veut se mettre lui-même en oubli, il bat sa coulpe, demande à Dieu son pardon : « Vrai Père.. Sauve mon âme de tous les périls, à cause des fautes que j’ai commises en ma vie! » Sur son bras il tenait la tête inclinée; les mains jointes, il est allé vers sa fin »
L’agonie dans les Artes moriendi
Le macabre 1: le dit des trois vifs et des trois morts
Le macabre 2: les danses macabres
Le macabre 3: la jeune fille et la mort
Villon Frères humains, qui après nous vivez, N'ayez les coeurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercis. Vous nous voyez ci attachés, cinq, six : Quant à la chair, que trop avons nourrie, Elle est piéça dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et poudre. De notre mal personne ne s'en rie ; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! (…)
Rétable d’Issenheim (1512-1515)
Georges de la Tour (1593-1652)
Les Vanités
Vanité (Philippe de Champaigne 1602-1674)
Xav Marie-François-Xavier Bichat (1771-1802) Recherches physiologiques sur la vie et la mort
Bichat, Marie - François - Xavier Bichat, Marie - François - Xavier. Recherches physiologiques sur la vie et la mort, Paris : Béchet jeune et Gabon, 1822. 1 Première partie. Article premier : Division générale de la vie 233 Article dixième : De la fin naturelle des deux vies 248 Seconde partie. 2.1: Considérations générales sur la mort 2.2 De l'influence que la mort du coeur exerce sur celle du cerveau 2.3 De l'influence que la mort du coeur exerce sur celle des poumons 2.4 De l'influence que la mort du coeur exerce sur celle de tous les organes 2.5 De l'influence que la mort du coeur exerce sur la mort générale 2.6 De l'influence que la mort du poumon exerce sur celle du coeur 2.7 De l'influence que la mort du poumon exerce sur celle du cerveau 2.8 : De l'influence que la mort du poumon exerce sur celle de tous les organes 2.9 De l'influence que la mort du poumon exerce sur la mort générale 2.10 De l'influence que la mort du cerveau exerce sur celle des poumons 2.11 De l'influence que la mort du cerveau exerce sur celle du coeur 2.12 De l'influence que la mort du cerveau exerce sur celle de tous les organes 2.13 De l'influence que la mort du cerveau exerce sur la mort générale .