DIU_VIH_Burundi_Juin 20131 Consultation de suivi sans médecin : quand référer ? Dr Attinsounon C. Angelo, CNHU de Cotonou, Bénin 29/12/2013.

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DIU_VIH_Burundi_Juin Consultation de suivi sans médecin : quand référer ? Dr Attinsounon C. Angelo, CNHU de Cotonou, Bénin 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Objectifs pédagogiques Connaître 7 conditions pour démarrer un traitement ARV chez des patients sans complication Savoir comment traiter/stabiliser les infections opportunistes avant de démarrer le traitement ARV Savoir quand référer ou ne pas référer pour le traitement ARV devant un tuberculeux VIH+ dans un établissement de premier niveau Savoir quand un traitement ARV doit être démarré si la numération des CD4 est disponible et si elle nest pas disponible 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin conditions pour démarrer un traitement ARV chez des patients sans complication Infection à VIH confirmée par un document écrit Éligibilité médicale aux ARV Absence de critères contre le démarrage du traitement ARV dans un établissement de premier niveau Toutes les infections opportunistes ont été soignées/stabilisées Le patient est prêt pour le traitement ARV Léquipe clinique de soutien est formée aux soins chroniques Approvisionnement fiable des médicaments 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Infection à VIH confirmée par un document écrit Les signes évocateurs ne suffisent pas au diagnostic du VIH Attention aux résultats des « cabinets médicaux de rue » Exiger le résultat de sérologie dûment signé dun laboratoire qui précise –Nom et prénom du patient –Tests utilisés –Type de VIH 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Éligibilité médicale au ARV Evaluation clinique Détermination du stade clinique OMS Patient éligible sil répond à lune des conditions suivantes : CD4 disponible –CD4 350 quel que soit le stade OMS –stades cliniques 3 et 4 de lOMS quelque soit le nombre de CD4 CD4 non disponible –stade clinique 3 ou 4 de lOMS 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Critères contre le démarrage du traitement ARV dans un établissement de premier niveau Maladie sévère ou Stade clinique 4 de lOMS –penser à réorienter le patient sauf dans 2 cas : herpès chronique et candidose œsophagienne si leur traitement disponible Patient tuberculeux –Avis du médecin nécessaire sur quand et quels ARV utilisés –Connaître les conditions particulières pour réorienter le patient Ictère ou maladie hépatique connue Maladie chronique (diabète, cardiopathie, maladie rénale, épilepsie….) Enfant infecté par le VIH Antécédent de prise dARV y compris pour la PTME 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Cas particulier de la tuberculose et ARV Référer au responsable médical pour le traitement ARV dans les cas suivants –Patient déjà sous ARV au moment du diagnostic de TB à crachat + est fait (il peut sagir dun syndrome inflammatoire de restauration immunitaire: SRI) –Tuberculose pulmonaire avec dautres signes du stade 3 ou 4 de lOMS, ou qui ne prend pas du poids (prise en charge complexe) –Tuberculose extrapulmonaire apparu avec ou sans le traitement ARV. Ex : pleurésie (prise en charge complexe) 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Cas particulier de la tuberculose et ARV Pas besoin de référer au responsable médical mais prescrire les ARV dans les cas suivants –TB pulmonaire à crachat positif dont le diagnostic est fait chez un patient sans ARV –TB extra-pulmonaire en fin de traitement anti TB Les ARV seront prescrits dans les 2 à 8 semaines après le début du traitement anti TB On prescrira AZT+3TC+EFV ou TDF+3TC+EFV 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Toutes les infections opportunistes ont été soignées/stabilisées Identifier les infections opportunistes –principaux syndromes : fièvre, diarrhées persistantes, prurigo, toux chronique inexpliquée,…. Consultation téléphonique pour traitement efficace Évaluer à la fin du traitement Référer les cas qui le nécessitent : absence damélioration, cas sévère…) 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Le patient est prêt pour le traitement ARV Le traitement ARV est rarement une urgence Education thérapeutique initiale est primordiale Etablir un partenariat avec le patient Sassurer quil est prêt Débattre du cas en réunion de léquipe clinique 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Léquipe clinique de soutien est formée aux soins chroniques Equipe clinique –médecins ou responsables de centre de santé –infirmière ou médecin hospitalier pour dispenser les soins aigus et chroniques –conseillers et dispensateurs extérieurs au secteur de la santé pour fournir une éducation et un soutien en matière de traitement –personne pour administrer les médicaments correctement –soutien communautaire au traitement et aux autres soins à domicile 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Approvisionnement fiable des médicaments Disponibilité permanente des stocks dARV Système de gestion fiable : entrées, sorties, bons de commande Si un médicament est en rupture de stock, les 3 médicaments doivent être interrompus dans le respect des règles Si tous les patients doivent être dirigés vers le centre de santé de province pour se faire prescrire le traitement ARV, laccès sera réduit et certains patients seront perdus de vue 29/12/2013

DIU_VIH_Burundi_Juin Conclusion Le suivi des patients est une tâche déléguée aux paramédicaux dans les établissement de 1 er niveau Une bonne surveillance clinique permet de déterminer le moment où le traitement ARV peut être démarré Les paramédicaux doivent connaître leur limite dans la prise des décisions et savoir se référer à leur hiérarchie au moment approprié 29/12/2013

Avez-vous des questions ? DIU_VIH_Burundi_Juin /12/2013