LA SURVEILLANCE SISMOLOGIQUE
Un sismomètre permet de mesurer les mouvements du sol dans les trois directions. Comme on peut le voir sur le schéma suivant, il se compose d'une très lourde masse fixée à l'extrémité d'une barre qui pivote dans un plan vertical ou horizontal. La base du sismographe est fixée au sol. La masse, quant à elle, reste pratiquement fixe du fait de son inertie. C'est le ressort qui s'étire à sa place. Lorsque le sol bouge, le tambour rotatif fixé à la base bouge en même temps. Le stylo situé à l'extémité de la masse écrit sur le tambour. C'est ainsi qu'on obtient un sismogramme sur papier.
Voici un sismomètre vertical Voici un sismomètre horizontal
Un sismogramme
Fonctionnement des ondes P
Fonctionnement des ondes S
La zone d’ombre : Les stations situées jusqu’à 11500 km (105°) de l’épicentre d’un séisme enregistrent des ondes P et S directes. Au delà de cette limite et jusqu’à 14500 km (142°), il existe ce qu’on appelle la zone d’ombre, qui est une zone où les stations n’enregistrent les ondes dues au séisme. Ensuite, seules les ondes P réapparaissent. Cette zone d’ombre est due au fait que les ondes sont réfractées deux fois sur une discontinuité interne. Les calculs amènent à penser que cette discontinuité est située à 2900 km de profondeur, elle est appelée discontinuité de Gutenberg, séparant le manteau du noyau. Le fait que les ondes S ne réapparaissent pas conduit à conclure que ce noyau est liquide (les ondes S ne se propagent pas dans les liquides).