Agressivité - violence
Définition :violence « usage intentionnel ou menace d’usage de la force physique ou du pouvoir contre soi même ,une autre personne ,un groupe ou une communauté et entrainant ou risquant fortement d’entrainer des conséquences négatives sur la santé physique ,mentale ou sociale de celui ou celle qui en est victime »
Les différentes formes de violences -violences interpersonnelles : conjugales ,domestiques ,par inconnu -violences organisées : groupe de personnes. -violences institutionnelles :relation hiérarchique
Les différents types de violences -physique -psychologique :insultes ,humiliation ,menaces ,chantage affectif ,brimades répétées ,indifférence ,contrôle ,jalousie excessive ….. -sexuelles Négligence Privation de liberté Economique : non contribution aux dépenses du ménage ,exploitation financière ,… Autres : bris d’objets ,violences sur animaux ,..
Violence et psychiatrie Dans l’histoire des sociétés ,assimilation de maladie mentale et dangerosité L’image de la scz auprès du grand public : -maladie et folie : 69% -violence : 16% (craint ,danger ,crime ,serial killer ) -soins : 14% - trouble du comportement : 6% - enfermement : 5%
Etude :swanson et al 1990 pop 8066 individus ---- 29% troubles psychiatrique Conclusion : -les actes violents sont 4 fois + souvent associés avec le diagnostic de schizophrénie -l’abus de substances est associé à la violence
COMMENT REPERER LE PATIENT POTENTIELLEMENT DANGEREUX ? + Facteurs pour la plus part non spécifiques: jeune ,sexe M , statut social bas ,addiction ,ATCD violence + Facteurs spécifiques : - atteinte cérébrale - présence de symptômes psychotiques - personnalité psychopathique associée
Troubles de la personnalité en cause - personnalité antisociale : intolérance à la frustration et importance de la tendance au passage à l’acte; - personnalité paranoïaque : sensibilité particulière aux échecs ,caractère soupçonneux - personnalité narcissique : estime de soi ,particulièrement fragile et vulnérable
conclusion Conclusion difficile à tirer sur le lien entre violence et trouble psychiatrique. Même si le risque de violence associé aux troubles mentaux graves est plus élevé que celui retrouvé dans la population générale, le nombre absolu des agressions commises par les patients reste faible. De 85 à 97 % des agresseurs ne sont pas des malades mentaux « La maladie mentale ne concerne que moins d’un homicide sur 20…. » SENON 2006
Cependant, et afin de destigmatiser ces personnes soupçonnées ou suspectées pour leur seule maladie, la redéfinition des différentes dimensions cliniques, souvent indépendantes des diagnostics, susceptibles de précipiter ou favoriser le recours à la violence ne paraît pas suffisante. Il paraît nécessaire de prendre en considération les facteurs sociaux ou contextuels qui favoriseraient le recours à la violence d’une personne présentant une pathologie mentale