Le projet d’une Europe politique depuis 1948
« Un rideau de fer s’est abattu sur l’Europe » (Churchill, 1946)
Un point de vue unioniste (DG) : « Il est tout à fait naturel que les États de l'Europe aient à leur disposition des organismes spécialisés pour les problèmes qui leurs sont communs, pour préparer et au besoin pour suivre leurs décisions, mais ces décisions leur appartiennent. Elles ne peuvent appartenir qu'à eux et ils ne peuvent les prendre que par coopération. » Un point de vue fédéraliste (Schuman) : « Désormais, les traités devront créer non seulement des obligations, mais des institutions, c'est-à-dire des organismes supranationaux dotés d'une autorité propre et indépendante. De tels organismes ne seront pas des comités de ministres, ou des comités composés de délégués des gouvernements associés. »
Caricature soviétique de la CECA : le mariage entre les Allemands et les Français.
Une affiche pour la CED (à gauche) et contre (à droite)
Les institutions de la CEE (1957) : Un compromis entre unionistes et fédéralistes
De Gaulle contre l’adhésion du Royaume Uni à la CEE
Le Royaume Uni, un pays qui entre dans la CEE à reculons. (dessin de Plantu, en 1975).
1984, alors que les Européens préparent Schengen et l’Acte Unique, un pays (le Royaume Uni) refuse de payer trop
L’Espace Schengen : un espace de libre circulation des hommes et des marchandises
Des entreprises européennes voient le jour : Airbus (dès 1970)
L’abstention aux élections européennes montre un désintérêt, voire une montée de l’euroscepticisme
L’Europe : un nain diplomatique.