Un bruit de galop endiablé résonne dans le champ de blé.
Ils viennent à bride abattue… Martelant la terre battue.
Ils font halte aux bougainvilliers. Qu’ils sont beaux, les deux cavaliers !
L ’homme est brun à l’allure altière ; Elle est grande aux courbes légères.
Auprès d’elle il s’est élancé. Tendrement, il va l’embrasser.
Il la couronne de baisers. Ils se sourient… apaisés.
« Où m’emmènes-tu ? Lui dit-elle. Au bout du monde des merveilles ? »
Il lui répond : « Où que tu ailles, j’irai ! » De joie elle tressaille.
Leurs mains s’unissent de bonheur. Ils s’apprêtent pour le meilleur.
Il sort de sa poche une clé Et révèle un porche isolé.
Serait-ce le Jardin des rêves ?... Celui que murmurent leurs lèvres ?
Sont-ils déjà au Paradis ???...
Poème : Marie-France Moriaux Peintures : Kinkade Musique : Chopin : nocture violon et piano Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix