RAPPORT ENTRE CITOYENNETÉ ET NATIONALITÉ Mise en contexte historique et étude comparative entre le Québec et le Canada Par Renée-Pascale Laberge Doctorante en Communication Université du Québec à Montréal

Historique 1534- Découverte de la Nouvelle-France. 1535- Jacques Cartier revient en Nouvelle-France. 1608- Samuel de Champlain fonde Québec. 1642- Fondation de Montréal. 1660- Le système des Seigneuries et le gouvernement Royal en Nouvelle-France. 1756 à 1763- La guerre de Sept ans. 1759- Conquête de Québec. 1760- Conquête de Montréal.

Historique 1763- Le traité de Paris 1774- Rétablissement de la Coutume de Paris 1791- Division de la province : Haut Canada et Bas Canada. 1791 à 1837- Période des Patriotes. 1840- Fusion du Haut et du Bas Canada.

Historique 1867- La Confédération Canadienne. 1931- Le statut de Westminster. 1947- Loi sur la citoyenneté canadienne 1931 à 1981- Volonté de réaménager la Confédération Canadienne et la loi sur la citoyenneté. 1982- Rapatriement de la Constitution Canadienne. 2004- Volonté de réviser la loi sur la citoyenneté canadienne.

Analyse « En Vérité, au-delà des villages primordiaux où le face-à-face est de règle (et encore…), il n’est de communauté qu’imaginée. Les communautés se distinguent, non par leur fausseté ou leur authenticité, mais par le style dans lequel elles sont imaginées. » (Anderson (1996) : 20.)

Conclusion « En essayant de nous donner à nous-mêmes une représentation adéquate de qui nous sommes, nous recherchons aussi une identité plus locale. Nous avons besoin – et c’est là l’impulsion cosmopolite et humaniste – de nous considérer comme des membres de l’humanité, mais nous devons également avoir le sens de nos liens affectifs particuliers. Sans cela, nous sommes, humainement parlant dans un désert. (Nielsen cité in Seymour (1999) : 178.)

Conclusion Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948) Article 15 : « Tout individu a droit à une nationalité ». Article 29: « L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible ».

Réflexion « Le personnage est chez soi quand il est confortable avec la rhétorique des gens avec qui il partage sa vie, lorsqu’il se sent compris sans trop de difficulté et lorsqu’il peut suivre le raisonnement des autres sans avoir besoin de longues explications. La fin du territoire rhétorique d’une personne apparaît lorsque ses interlocuteurs ne comprennent plus les raisons qu’elle donne à ses actions, des critiques qu’elle fait et de l’enthousiasme qu’elle démontre. » (Descombes cité in Morley (2000) : 17.)

Bibliographie Anderson, Benedict. 1996. L’imaginaire national: réflexion sur l’origine et l’essor du nationalisme. Paris: La Découverte. Bouchard, Gérard. 2001. Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde. Québec: Les Éditions du Boréal. Lacoursière, Jacques. 1995. Histoire populaire du Québec. 4 Volumes. Québec: Éditions Septemtrion. Lacoursière, Jacques. 2002. Une histoire du Québec racontée par Jacques Lacoursière. Québec: Éditions Septemtrion. Morley, David. 2000. Home Territories: Média, Mobility and Identity. New York: Routledge. Nielsen, Kai. 1999. « Le nationalisme cosmopolitique » in Seymour. Nationalité, Citoyenneté et Solidarité. Montréal: Éditions Liber. Snapper, Dominique. 1991. La France de l’intégration: sociologie de la nation en 1990. Paris: Gallimard. Todorov, Tzvetan. 1982. La conquête de l’Amérique. La question de l’autre. Paris: Éditions Seuil. Viola, Francesco. 1999. Identità e communità. Il senso morale della politica. Milan: Vita e Pensiero. Wong, L. Lloyd. 2003. « Transnationalisme, communautés dispersées et changements identitaires: leurs répercussions sur la politique canadienne de la citoyenneté. » in Cameron & Stein. Contestation et mondialisation. Montréal: Presses de l’Université de Montréal.