On pourrait penser… Raconter l’histoire de Stéphane : 1ère H et csq

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Transcription de la présentation:

On pourrait penser… Raconter l’histoire de Stéphane : 1ère H et csq 2ème H et csq … On pourrait penser qu’avec tout ce qu’il lui est arrivé il aurait recommencé à ne plus prendre son traitement.

Les ateliers d’ ARSIMED Présentation d’un programme de déstigmatisation de la maladie et d’accompagnement à la prise de traitement psychiatrique  L’exemple de la schizophrénie  Docteur M-L. Biscay Pharmacien des hôpitaux Praticien Hospitalier Docteur E. Augeraud Psychiatre des hôpitaux Praticien Hospitalier Toulouse, Congrès Réseau PIC, les 19 et 20/06/2008 Emmanuel.augeraud@chpyr.fr

A R SI MED ider à econnaître les gnes de la maladie et des icaments

Les Fondements

Les patients ne prennent pas leurs médicaments MALADIES % DE NON-OBSERVANCE: 50% Schizophrénie 42% - 59% Verdoux et al.,2000 - Svedberg et al., 2001 - Coldham et al., 2002 Dépression 21% - 37% Cramer & Rosenhek (1998) Trouble bipolaire 20% - 57% Diabète 19% - 80% Arthrite 55% - 71% Cardio-vasculaire 40% Antibiotiques 50% World Health Report 2003

Conséquences de la non observance Rémission plus longue et moins complète Plus de résistance de la maladie Plus d’hospitalisation  coût élevé Plus de suicide Moins de retour au niveau de fonctionnement antérieur Plus de problème médico-sociaux Plus de fardeau pour les familles T = je ne parlerais pas des facteurs qui contribue à la mauvaise observance (d’ailleurs qui semble être les même depuis 40 ans – c’est-à-dire pas seulement lié aux médicaments) mais dirais qu’ils sont complexes et multifactoriels et qu’elle varie selon que l’on se place du point de vue du patient ou du psychiatre tenterais de corriger quelques idées reçues autour de l’observance et de ces facteurs. À ce propos peut-être que plutôt chercher les facteurs de non observance peut-être serait-il plus utile, clinique, pratique de chercher avec le patient ce qu’il lui fait prendre son traitement. Kane J. M. J Clin Psychiatry 2007.

Idées reçues 2 3 1 4 5 Ce ne sont pas les effets EI qui font l’inobservance Observance est conditionnée par efficacité du TTT lors du 1er épisode La principale raison d’inobservance = défaut d’insight l’insight et la prise de traitement  effet on / off Prise de traitement ne veut pas dire bon insight 5 4 Je suis malade Je prends mon TTT +3 3 +3 +2 +2 +1 +1 2 2 -1 -1 3 : dire qu’au-delà de l’insight (lors du 1er épisode psychotique), l’abus de substance, les symptômes dépressifs et troubles cognitifs sont de forts prédicteurs de mauvaise adhérence thérapeutique (Perkins – 2008). 4 : … et inversement ; 20 - 30 % -2 -2 4 -3 4 -3 Je ne suis pas malade Je ne prends pas mon TTT 1 Références Drake et al., 2007 ; Kamali et al., 2006 ; Perkins et al., 2006 ; Mutsatsa et al., 2003 ; Lacro et al., 2002 ; Kampman et al., 2002 Robinson et al., 1999 ; Amador et al., 1991 Cooper et al., 2007; Leucht & Heres, 2006 ; Valenstein et al., 2002 ; Amador et al., 1993, 1994 et 1997 Perkins et al., 2008 ; Martijn et al., 2006 ; Cooper et al., 2007 ; Lieberman (Étude CATIE) et al., 2005 Perkins et al., 2008 ; Martijn et al., 2006 ; Freudenreich et al., 2004 ; Rettenbacher et al., 2004 ; Rogers et al., 1998

SZ est une maladie du cerveau… et c’est un problème ! In schizophrenia, the pattern of greater anatomical variability is specific to frontal cortex, and is found in both male and female patients (SZ) but not in normal controls (NC). [Data from Narr et al., 2000]. Pb pour au moins 2 raisons : Insight  Lobe frontal – fonctions exécutives Chaque épisode psychotique est toxique pour le cerveau Narr et al., 2000

Pour améliorer la « concordance » (Lalonde) Établir une bonne alliance thérapeutique (Martijn 2006 ; Weiss 2002) Psychoéducation pour contrer le pauvre insight : patient, famille (Bäuml 2006 et 2003 ; Merinder 2002 et 2000 ; Pinikahana 2002 ; Thornicroft 2001 ; Pekkala 2000 ; Smith 1997) Contrer les attitudes négatives à l’égard de la médication en expliquant les raisons (Martijn 2006 ; Pinikahana 2002) et partager la décision avec le patient (Hamann et al. 2006) Utiliser la résolution de problèmes et les techniques motivationelles (Byerly et al., 2005 ; O’Donnell et al., 2003 ; Zygmunt 2002 ; Kemp 1998) Orienter le patient vers des programmes éducationnels ou groupes de soutien (Leucht & Heres 2006 ; Pinikahana 2002) Planifier le suivi du patient et obtenir le soutien de la famille (Chien & Wong 2007 ; Magliano et al. 2006 ; Pitschel-Walz et al. 2006 ; Pinikahana 2002) Faire l’avance de la demande / TTT précoce (Perkins 2007) Pour expliquer la complexité du comportement de prise du traitement

Comparaison de l’efficacité de différentes techniques psychothérapeutiques dans la schizophrénie Psychanalyse Thérapies psychodynamiques TCC Psychoéducation (patient, famille) Remédiation cognitive Phase aigue Efficacité non établie Efficacité avérée à court terme Efficacité confirmée dans la diminution des rechutes sur 2 ans Non concernée Phase de stabilisation et suivi Efficacité confirmée, acquisition d’HS, amélioration de la gestion des émotions Efficacité confirmée dans la diminution des rechutes à 18 mois (psychoéducation chez les patients), 1 à 2 ans (psychoéducation familiale) Efficacité démontrée En complément du traitement médicamenteux qui reste la pierre angulaire de l’accompagnement de la skizophrénie.

Le Programme

Interventions thérapeutiques Évaluation Méthodes thérapeutiques Modules ARSIMED® Entretien motivationnel Conceptualisation des problèmes Rapport collaboratif

Les ateliers d’ARSIMED - patients - Rapport Collaboratif E M Module(s) Patients Rapport Collaboratif temps

Les ateliers d’ARSIMED - proches - Rapport Collaboratif Module famille Module(s) patients Rapport Collaboratif temps

Les préalables à l’accompagnement des psychotiques chroniques 2 pas en avant, 1 pas en arrière 1000 fois sur le métier remet ton ouvrage Voyage en terre étrangère

Le rapport collaboratif Pb Un rapport collaboratif est une relation entre un patient et un thérapeute tel que patient et thérapeute travaillent ensemble pour résoudre un problème. Cungy, 2006

Le rapport collaboratif  TEMPS Stratégie(s) d’ouverture Application des dimensions du RC Plan de collaboration Plan de Coll. b a = W

De l’ intention Miller & Rollnick., 2002

To Action À l’ action Miller & Rollnick., 2002

Mener une EM Phase II Phase I Aider à renforcer l’engagement face au changement Aider à bâtir la motivation (intrinsèque) Fiche de plan de changement MOTIVATION Miller & Rollnick., 2002

Plan de changement Les changements que je veux faire : … Les raisons primordiales qui motivent à faire ces changements sont : … Les étapes que je planifie d’entreprendre pour changer sont : … Actions spécifiques Quand Les façons dont les autres peuvent m’aider sont : … Qui Comment Les éléments qui peuvent interférer avec mon plan sont : Obstacles Réactions Je saurais que mon plan fonctionne si : …

Modules du programme ARSIMED® Je reconnais ma maladie Je prends un traitement psy Je gère ma vie Aider celui qu’on aime

Je reconnais ma maladie Module 1 Module : Je reconnais ma maladie buts Connaître sa maladie pour mieux la gérer par la suite 4 habiletés

N° Habiletés Objectifs 1 2 3 4 Ma maladie et ses symptômes Il s’agit d’apprendre À savoir que l’on est atteint d’une maladie À connaître les symptômes de sa maladie en en soulignant le caractère biologique 2 Causes, déclencheurs et évolution Il s’agit d’apprendre à Connaître les facteurs De maintien de sa maladie Précipitants sa maladie Différencier causes et déclencheurs et introduire le caractère chronique de la maladie 3 Obtenir des informations concernant ma maladie Comment la maladie agit sur soi Pourquoi il est nécessaire de connaître sa maladie Quels sont les bénéfices à connaître sa maladie 4 Éviter drogues et alcool Les inconvénients des drogues et de l’alcool et les bénéfices de ne pas en prendre Comment refuser drogues et alcool Comment résister à utiliser ces substances pour compenser son stress, son angoisse, son manque d’estime de soi et la dépression Comment parler avec les professionnels de santé de l’alcool et des drogues

Je prends un traitement psy Module 2 Module : Je prends un traitement psy buts Connaître son traitement et savoir le gérer 5 habiletés En fait 4, + 1 optionnelle. Liberman., 2002

N° Habiletés Objectifs 1 2 3 4 5 Obtenir des informations concernant mon traitement Il s’agit d’apprendre Comment les médicaments fonctionnent Pourquoi il est nécessaire de prendre son traitement au long cours Quels sont les bénéfices de prendre un traitement 2 Savoir prendre et évaluer l’efficacité de mon traitement Il s’agit d’apprendre comment Prendre son traitement correctement Évaluer quotidiennement l’efficacité de son traitement 3 Identifier les effets indésirables de mon traitement Quels sont les principaux effets indésirables de son traitement antipsychotique À savoir comment gérer ces effets indésirables lorsqu’ils apparaissent 4 Négocier un problème de traitement Il s’agit d’apprendre à demander assistance auprès de soignants quand un problème avec les médicaments survient 5 Prendre des traitements à action prolongée Ce qu’est un traitement à action prolongée Les avantages et les inconvénients de ce traitement Les différences entre ce type de traitement et le traitement oral Liberman., 2002

Résolution de problèmes et jeux de rôles Module 3 Module : Je gère ma vie buts Apprendre à gérer les difficultés de la vie quotidiennes Résolution de problèmes et jeux de rôles En fait 4, + 1 optionnelle. Liberman., 2002

Si tu donnes un poisson à un homme qui a faim, il mangera un repas Si tu donnes un poisson à un homme qui a faim, il mangera un repas. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera pour le restant de ces jours. Kuan-Tzer

Module 4 Aider celui qu’on aime 3 habiletés Module : buts Psychoéducation des proches à la maladie et au traitement et accompagnement du malade dans l’acceptation de son traitement 3 habiletés Liberman., 2002 ; Amador., 2002

N° Habiletés Objectifs 1 2 3 Psychoéducation à la maladie et au traitement Il s’agit d’apprendre À connaître la schizophrénie et ses symptômes en en soulignant le caractère biologique À connaître les traitements médicamenteux ou non de la maladie 2 Comment communiquer avec son proche Il s’agit d’apprendre à communiquer avec son proche pour l’aider à accepter son traitement Méthode EEAP du Dr X. AMADOR 3 Résoudre les problèmes de la vie quotidienne Il s’agit d’apprendre à résoudre les problèmes lorsque le proche ne prend pas le traitement Est souvent évoqué la question de l’hospitalisation de son proche sans son consentement Liberman., 2002 ; Amador., 2002

Les ateliers d’ARSIMED Rapport Collaboratif INDIVIDUEL GROUPE PATIENTS E M 3 Modules Patients PROCHES 1 Module Famille Rapport Collaboratif Aigue …………………………….Stabilisation………………………….. Rechute phases temps

Les techniques utilisées Motivationnelles Psychoéducationnelles Restructuration cognitive Jeux de rôle Résolution de problèmes TCC

Intervenants, interventions et autres Les participants à qui s’adressent ces modules d’habiletés sociales sont des malades mentaux (schizophrènes, bipolaires et autres borderline…). Bien que les modules puissent être réalisés en individuel, en groupe l’apprentissage y est plus efficient. On considère que lorsque le thérapeute est expérimenté, il peut diriger seul un groupe de 6 participants ou moins. Remarquons qu’en dessous de 3 participants, le rapport coût efficacité est faible. Au dessus de 6, on considère que même expérimenté, il faut être deux « leaders » (un thérapeute et un co-thérapeute) pour l’animation. Aussi, les séances d’entraînement sont plus efficaces si le groupe est homogène quant à leur déficits. Qui ? Infirmières, pharmaciens, psychiatres…

Message d’espoir …

Merci de votre attention Avez-vous des Questions ?