CHÂTEAU DE CHÂLUS CHABROL Visite du CHÂTEAU DE CHÂLUS CHABROL Mardi 24 novembre 2011 Classe de Cm1

Le château de Châlus Chabrol avec, au premier plan, son jardin médiéval.

Le jardin médiéval du château On y cultivait des plantes médicinales, des arbres fruitiers et des légumes. On peut observer une fontaine au centre du jardin.

Le donjon du château médiéval de Châlus Chabrol C’est de cette tour que l’arbalétrier Jean Baptiste tira sur Richard Cœur de Lion le 26 mars 1199. Le carreau blessa l’épaule gauche du roi qui mourut d’une infection le 6 avril 1199. Cette tour mesurait 30 mètres de haut mais maintenant elle ne mesure que 25 mètres.

La porte du donjon est à plusieurs mètres de haut pour empêcher les assaillants d’entrer dans la tour. En cas d’attaque, le seigneur et sa famille se refugiaient dans cette tour.

Richard Cœur de Lion En 1152, Aliénor, héritière du duché d'Aquitaine, récemment séparée de son premier mari Louis VII, roi de France, épouse Henri Plantagenêt, de la puissante maison d'Anjou. Elle apporte au futur roi d'Angleterre le duché d'Aquitaine qui comprend notamment le Limousin et le Périgord. Né à Oxford le 8 septembre 1157, Richard est le troisième fils d’Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre et d'Aliénor duchesse d'Aquitaine. Il est couronné duc d'Aquitaine en avril 1169 à Poitiers. En 1199, il marche sur la vicomté de Limoges pour punir son vassal Adhémar V de son ralliement au roi de France. Il met alors le siège devant le château vicomtal de Châlus.

La mort de Richard Cœur de Lion en 1199 Le 26 mars 1199, il reçoit au cou une flèche tirée depuis le donjon. Il meurt des suites de cette blessure le 6 avril dans les bras de sa mère Aliénor d’Aquitaine, reine d’Angleterre, qui reçoit ses dernières volontés : " Que mon corps soit enterré à Fontevrault, mon cœur dans la cathédrale de Rouen, quant à mes entrailles qu'elles restent à Châlus ».

Porte en arc brisé de l’ancienne chapelle du château où les entrailles de Richard Cœur seraient enterrées.

Il sera inhumé le 11 Avril 1199 à FONTEVRAULT près de son père Henri II de PLANTAGENET. Son cœur sera transporté en la cathédrale de ROUEN, la cassette l’ayant contenu sera retrouvée en 1838. Les entrailles de RICHARD ont été inhumées dans la crypte de la chapelle du Château de CHALUS CHABROL où elles sont censées se trouver encore.

Le guide nous montre une salade: c’est le nom de ce casque qui protégeait la tête du combattant.

L’escalier en colimaçon d’une tour du château Il est étroit et tourne à droite ce qui permettait de mieux défendre la tour.

Le guide tient une arbalète et un carreau; c’est le nom de la flèche Le guide tient une arbalète et un carreau; c’est le nom de la flèche. La pointe, en métal n’était pas fixée à la partie en bois. Quand elle atteignait un adversaire, celle-ci restait dans le corps. On aillé (on frottait avec de l’ail) la pointe du carreau pour que la plaie ne se referme pas et s’infecte.

Le guide met le pied à l’étrier (pièce métallique au bout de l’arbalète) afin de tendre la corde.

Pierre BAZILE, l’arbalétrier retournera dans son village de « LA POUYADE » sur la commune de FIRBEIX. Pierre BRUN, l’autre arbalétrier défenseur de la tour retournera dans son château de MONTBRUN. MERCADIER le compagnon d’armes de RICHARD et fidèle lieutenant détruira, en partant vers BORDEAUX,  les châteaux DE NONTRON et PIEGUT.  C'est ainsi qu'une page de l'histoire de l'Europe s'est tournée à Châlus à la fin du XIIe siècle

La cheminée qui servait à chauffer la pièce principale du château.

Cette grande pièce, située au sous-sol du château, était la cuisine.

La salle principale du château où étaient organisaient des réceptions avec le seigneur. Le guide nous montre quelques objets datant du moyen-âge.

Une autre vue de la salle principale. Certains d’entre nous observent des objets posés sur une table.

Voici une meurtrière(ou archère) vue de l’intérieure d’une tour Voici une meurtrière(ou archère) vue de l’intérieure d’une tour. Derrière cette fenêtre étroite les défenseurs du château pouvaient guetter l’ennemi, tirer à l’arc ou à l’arbalète. Ainsi, ils étaient protégés de leurs adversaires.

Par une meurtrière, nous apercevons le centre de la ville de Châlus.

Depuis longtemps, la mémoire populaire s'est emparée de ce haut fait historique. Probablement à la Renaissance, s'est forgée une légende selon laquelle Richard serait en fait venu à Châlus pour récupérer un trésor formé de statues en or grandeur nature représentant un prince et toute sa famille.

Diaporama réalisé collectivement par les élèves de la classe de cm1 de M. Duquéroix Alexis, Théo Be., Vincent, Alexandre, Amélie, Théo Bu., Élise, Éliot, Lola, Guillaume, Lara, Fanny, Léa,Thibaut, Loïse Cassandra, Thomas, Agathe, Célia, Emma, Marine, Lison, Casey, Léo, Juline, Gautier, Anna, Imène.