La chronique du paparazzo 18 mars 2014 La chronique du paparazzo
Tourrettes sur loup, cité des violettes.
La vallée du Loup, qui serpente entre Grasse et Vence, compte un certain nombre de bourgades pittoresques, dont Tourrettes, cité médiévale établie sur un éperon rocheux dominant la Côte d’Azur.
Aujourd’hui, le groupe 4 a prévu 10 kilomètres pour 200 mètres de dénivelé, ce qui lui laissera le temps de visiter à loisir le beau village. Pique-nique Parking
toutes munies des indispensables équipements de survie. L’accueillante zone pavillonaire de Tourrettes regorge de belles propriétés, toutes munies des indispensables équipements de survie.
Malheureusement, les pauvres résidents ne sont pas gâtés par la météo, aujourd’hui.
S’ils distinguent à peu près le célèbre Baou de Saint-Jeannet, C’est la faute aux diesels de ces c… de parisiens ! le splendide panorama habituel n’est pas au rendez-vous.
Après la pause, on entre agréablement dans les sous-bois,
qui nous conduiront jusqu’à notre objectif,
la Chapelle Saint-Raphaël 2,
car la Chapelle Saint-Raphaël 1 manque un peu de confort.
Certains s’arrêtent déjà pour déjeuner,
mais les plus motivés continuent un peu en direction du Col de Vence, où il n’y pas pour l’instant de soucoupes volantes. On stoppera donc avant, pour ne pas se mouiller les pieds au Gué du Malvan.
Pour finir, je vous offre une petite prune. Midi : retour à Saint-Raphaël 1, où quelques sous-diacres parodient la Cène.
laquelle résidait à deux pas, dans son fantômatique château de Malvan. C’est alors que Marie-Claude, notre guide, nous conte l’émouvante et terrible légende de la Reine Jeanne, Sortez vos mouchoirs. laquelle résidait à deux pas, dans son fantômatique château de Malvan.
Brisés par l’émotion, nous retournons lentement vers Tourrettes,
curieux village perché dans un site étonnant.
On visite d’abord la Chapelle Saint-Jean,
avec ses fresques naïves de Ralph Soupault (1959), mais pas de buisson d’aupébine.
puis le centre d’information de l’activité locale,
remarquable par sa curieuse technique de culture qui éreinte un peu moins les dos. Suspendus à bonne hauteur, Les boudins d’humus, sont humidifiés par le haut d’une manière contrôlée.
Il nous reste une heure pour flâner dans le dédale des rues médiévales,
pas trop polluées par les marchands du temple.
Ces charmantes ruelles n’ont pas manqué d’attirer des artistes de toutes disciplines, tel Francis Poulenc. Poulenc (1899-1963, fils de l’industriel créateur de la Rhône-Poulenc) a mis en en musique le drame de Georges Bernanos de façon magistrale. Il appartenait au groupe des six, fondé par Jean Cocteau.
Ici, le musicien se détendait en contemplant ce paysage lui rappelant sans doute les causses de son Aveyron familial.
Mais il ne voyait pas le Loup, qui coule 300 mètres plus bas dans une gorge encaissée, bien en dessous du viaduc de l’ancienne ligne de chemin de fer Vence - Grasse.
Et pour finir, trinquons à la santé des retraités de la Principauté, notre serre-file Charlie et son compère Robert, sur lesquels refleurit l’aupébine rouge. Au fait, n’étiez vous pas jadis des pages de la Princesse Grace ? Si, mais Rainier nous a épargnés.
Réalisation La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)