Supportons Nos Troupes.
Ils restent debout pendant des jours… Tu restes debout pendant 16 heures de suite. Ils restent debout pendant des jours…
Tu te plains d'un mal de tête, et ne vas pas au travail. Ils se font tirer dessus, mais continuent d'avancer.
Tu prends une douche chaude pour t'aider à te réveiller. Ils peuvent passer des jours sans avoir accès à de l'eau courante.
Tu surveilles pour être certain que tu as ton cellulaire. Ils agrippent la croix qui accompagne leur plaque d'identité.
Tu parles en mal de certains confrères. Ils savent qu'il ne reverront pas certains de leurs confrères.
Tu marches tranquillement dans la rue, avec tes verres fumés. Ils patrouillent dans les rues, en cherchant à garder la paix et l'ordre.
Tu te plains qu'il fait chaud. Ils portent tout leur attirail, hésitant à enlever leur casque d'acier pour s'essuyer le front.
Tu vas au restaurant, et te plains de ne pas avoir reçu ce que tu as commandé. Ils n’ont pas le temps de manger aujourd'hui.
Tu es fâché car ton travail t'a retenu 30 minutes de plus. Ils se font dire qu'ils doivent rester 2 mois de plus.
Tu prévois une sortie avec ta blonde ce soir. Ils attendent la poste, espérant une lettre de leur famille.
Tu vas te coucher dans un lit confortable. Ils essaient de dormir au milieu du bruit des mortiers et des hélicoptères.
Tu serres et embrasses ta blonde tous les jours. Ils serrent la lettre qu'elle leur a envoyé la semaine dernière.
Tu deviens impatient quand ton bébé pleure. Ils reçoivent une photo de leurs petits en se demandant s'ils pourront les voir grandir.
Tu critiques le gouvernement et te dis que la guerre n'arrange rien. Ils voient les innocents torturés et tués par leurs propres frères, et se rappellent pourquoi ils sont ici.
Tu entends les blagues sur la guerre, et les trouves drôles. Ils entendent les mortiers, rafales de mitrailleuses et les cris des blessés.
Tu vois ce que les médias veulent bien te montrer. Ils voient les corps brisés autour deux.
Tu dois faire ce que ton patron dit de faire, mais tu ne le fais pas. Ils font exactement ce qu'on leur dit de faire, même s'ils doivent mettre leur vie en danger.
Tu restes à la maison et tu regardes la télé. Ils prennent le peu de temps qu'ils ont pour écrire ou appeler chez eux, manger et dormir.
Vous êtes tous des Héros... -Une prière pour le repos de l’âme de ceux qui sont tombés au combat. -Une prière plus particulière pour toutes ces familles endeuillées, pour ces hommes et femmes qui un jour sont partis pour que règne la Paix partout sur la Terre. -Ayons aussi une pensée pour ceux qui œuvrent, à nos côtés, pour que la souffrance soit atténuée. Ayons enfin une pensée pour ceux qui perpétuent la mémoire et le souvenir des combattants morts pour la patrie. -Prions pour que cessent la haine, la rancœur, l’esprit de vengeance qui animent ceux qui imposent par la force et la mort. Que domine, l’esprit de tolérance et de compréhension de l’autre. Que règne enfin, la grandeur du pardon.
Supportons Nos Troupes. Châlons-en-Champagne / Tués en Afghanistan L'hommage de la Nation aux deux soldats marnais Fabrice Roullier et Mathieu Toinette ont été faits chevalier de la Légion d'honneur.. Lors d'une émouvante cérémonie, le ministre de la Défense a salué la mémoire des deux soldats marnais tombés lundi en Afghanistan. Un millier de militaires, quarante chefs de régiments, les proches des victimes, et les élus de la République sont figés par la douleur et le recueillement. Un immense drapeau tricolore, accroché sur la façade du bâtiment principal du quartier Corbineau domine la cérémonie. Sur les accords lancinants et déchirants de la Marche funèbre de Chopin, les cercueils de l'adjudant Mathieu Toinette et du lieutenant-colonel Fabrice Roulier, portés par leurs frères d'armes, sont déposés devant eux familles éplorées. L'air grave, Hervé Morin, le ministre de la Défense, s'adresse directement aux défunts pour leur rendre hommage : « Le 11 janvier dernier, vous avez tous deux trouvé la mort dans un accrochage avec des insurgés. Vous êtes tombés au champ d'honneur alors que vous accomplissiez votre mission aux côtés de nos amis afghans, pour les aider à construire une armée efficace, qui puisse assurer la stabilité du pays. Vous êtes tombés au champ d'honneur pour permettre au peuple afghan de vivre en paix et en sécurité, mais aussi pour contribuer à la sécurité de la France et à la stabilité du monde. » Sur le théâtre d'opération depuis le 21 septembre, l'infirmier du 402e RA Mathieu Toinette et le capitaine Fabrice Roullier, de l'état-major de la 1e brigade mécanisée, étaient chargés de la formation et de l'appui de soldats de l'armée nationale afghane. A ce titre, ils étaient au sein « d'une section afghane engagée en tête de la reconnaissance à pied du bazar d'Alasay », rappelle le ministre. A ces mots, les larmes perlent aux yeux de certains camarades du jeune militaire. Garçon dévoué, généreux, Mathieu Toinette était très apprécié au sein de son régiment. Quant à Fabrice Roullier, le ministre de la Défense insiste sur « la rigueur, le professionnalisme et l'enthousiasme » de l'officier. «Vos qualités professionnelles et humaines faisaient l'unanimité, tant auprès des Afghans que vous formiez que des soldats français que vous commandiez». «Cette exemplarité, vous l'avez montrée jusqu'au sacrifice suprême.» Lors de l'attaque, après avoir organisé la riposte et préparé la manœuvre de dégagement, Fabrice Roullier s'est précipité au secours de Mathieu Toinette. Hervé Morin termine ainsi le récit du drame: «Vous vous exposez à découvert et vous êtes touché à votre tour. Vous le rejoindrez dans l'éternité, au terme d'une longue nuit passée entre la vie et la mort. Oui, lieutenant-colonel Fabrice Roullier, nous nous souviendrons de votre bravoure, de votre sang-froid et de votre dévouement. Nous nous souviendrons que vous êtes mort en chef.»
Supportons Nos Troupes. Un chasseur alpin tué en Afghanistan Un soldat français, appartenant au 13ème Bataillon de chasseurs alpins (Chambéry), a été tué le 9 février en Afghanistan, au cours d'un accrochage avec les insurgés, à 11 h30 (heure française). Il s'agit d'Enguerrand Libaert, 20 ans, qui s'était engagé en octobre 2008. L'Afghanistan, où il était arrivé en décembre dernier, était sa première opération extérieure. Ayons une pensée pour sa famille, ses frères d’arme et tous ceux qui donne leur vie dans cette guerre qui ne dit pas son nom. Fin « Supplément ajouté par Papy MOUGEOT »